L'enfance est une période déterminante pour l'avenir de chacun d'entre nous.


Malheureusement, elle n'est pas toujours rose.

Car l'Amour manque au rendez-vous.

 

Peut-on vraiment guérir définitivement des blessures de l'enfance, dont les blessures principales sont:

 

- l'abandon,

- les maltraitements,

- les humiliations,

- les injustices

- et les trahisons

 

qui influenceront fortement la vie d'adulte?

 

Est-ce que les personnes concernées sont condamnées à traîner derrière elles ce fardeau jusqu'à la fin de leurs jours?

Même si celui-ci est "allégé" par des thérapies?

 

S'agit-il de traumatismes si profonds qu'ils sont pratiquement inguérissables, ou existe-t-il

une voie de sortie?

 

J'ouvre cette discussion portant sur ce sujet très sensible pour accueillir tous vos témoignages, partages et conseils .

 

 

Bien à vous.

Marie

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Réponses à cette discussion

Bravo Marie, car tu as pointé une chose importante :

 

" De l'histoire d'Amour avec nous mêmes qui a mal tourné à cause d'un évènement extérieur important,"

Cela s'appelle un élément déclencheur, je vais essayer dem'expliquer, et je te rassure, je ne suis pas un théoricien de grandeenvergure, à mes yeux, pour se reconstruire, l'intellectualisation ne doit pas avoir sa place car elle gêne la procédure de cette reconstruction et peut être un frein pour l'ouverture du coeur et de l'âme.

 

Ce matin, j'ai ajouté sur mon site, un petit article dont je te partage grosso-modo le fond, en étant bien d'accord avec toi, il reste toujours des traces des accidents de la vie, c'est la façon de les aborder et de s'en allèger qui rend justement cette vie moins cahotique.Bon voilou mon article :

 

Les souvenirs d'enfance.
 
Une question que l'on se pose souvent : pendant un traitement psychologique, recherche-t-on systématiquement les moindres souvenirs d'enfance ?
 
 Chacun de nous, à chaque seconde de sa vie, est la résultante de ce qu'il a été depuis sa naissance. Chaque moment que nous vivons est l'aboutissement inexorable des millions d'autres moments ( conscients ou inconscients ) qui l'ont précédé. De même le moment que nous vivons devient le point de départ de millions d'autres moments de notre vie ( et de la vie de ceux que nous cotoyons ).
 
A chaque instant, nous continuons sur notre lancée.A chaque instant, nous subissons ce que nous avons fait précédemment.
 
Dès notre naissance, chacun de nos actes tisse une gigantesque trame. DE plus, nous sommes engagés par les actes de nos parents ( qui survivent dans notre sur-moi ), les actes des parents de nos parents, etc. Un enchaînement fantastique, comme vous voyez.
 
Et si nous avons oublié ce que nous étions, faisions disons à l'âge de cinq ans, ce que faisaient et disaient nos parents etc., il n'empêche que le résultat est inscrit dans nos cellules nerveuses, pour notre bien ou notre mal.
 
Et il en va ainsi pour chaque seconde de notre vie ; je vous laisse le soin de calculer le nombre de secondes comprises dans une vie de cinquante ans.
 
Prenons le cas d'une névrose. Cette maladie ne se développe pas brutalement. Elle a un début. Elle s'épanouit lentement dans les tréfonds de la personnalité. Mais il est évident qu'une névrose commence à un moment donné : à trois ans, à quatre ans, à dix ans, peu importe. Chaque personne diffère, selon les circonstance, etc.
 
Nombre de personne croeint qu'en analyse, on fouille systématiquement les moindres recoins de l'enfance, exactement comme on chercherait un cheveu dans un champ ( ce qui ferait un fameux raclage en perspective ). 
 
Une personne qui avait ( mal ) lu des livres de psychanalyse disait :
 _J'ai une peur panique des chiens, c'est DONC que, dans mon enfance, j'ai dû être mordu par un chien. J'ai dû refouler cette peur-là. Croyez-vous qu'on puisse la retrouver ?
 
C'est absurde. Cela peut se présenter, mais c'est rarissime ( exemple vécu, un père qui dit à sa petite fille, attention, ce serpent est méchant, en le balancant devant son visage, tout en rigolant, la petite fille dans son ressenti construira une peur inconsciente qui deviendra plus tard peut-être une phobie, si le père aurait tout simplement expliqué que ce serpent serait parti si elle faisait du bruit autour d'elle pour qu'il est peur, cette peur panique ne ce serait pas construite inconsciemment ). La peur qu'éprouve cette personne n'a probablement rien à voir avec les chiens ( en soi ), et sa crainte n'est qu'un symptôme parmi d'autres. De toute façon, ce que croit cette personne ne correspond pas du tout à la réalité du traitement psychologique.
L'éternel passé.
 
Aucun homme ne peut donc se séparer de son passé. Ce passé fait partie de lui ; exactement comme nul ne peut dire que son sang soit, chaque jour, un sang nouveau.
 
Cependant certaines personnes disent :
 
  _ J'ai coupé net avec mon passé....
  _ Je veux oublier mon passé, et j'y réussis.....
  _ Mon enfance m'a fait souffrir, mais au diable mon enfance et pensons à autre chose...
  _ Quand je me suis marié, je me suis considéré {automatiquement } comme un adulte ; j'ai tranché tout lien avec mon passé. Je n'ai plus de souvenirs, aucun regret, mes espoirs sont remplacés par d'autres, j'ai fermé tous les tiroirs  pour repartir à zéro, etc.
 
Ces personnes ont donc fait des efforts pour " oublier " leur passé. Mais cela ne signifie pas que leur passé se soit oublié en " eux ". Il est toujours présent, ce passé, avec ses circonstances, ses espoirs, ses désespoirs, ses bonheurs, ses malheurs, ses traumatismes. Une partie du passé reste vivace, une autre est soi-disant " oubliée ", une autre est profondément refoulée, etc.
 
Ceci dit, certains digèrent plus ou moins leur passé. D'autres le vomissent. D'autres ont eu un passé développant parfaitement leur personnalité ( ce qui est extrêmemment rare, sinon inexistant ). Certains demeurent accrochés à leur passé, restent infantiles ; d'autres non. Certains accumulent des lambeaux de leur passé dans un vieux sac enfoui dans l'inconscient.
 
Enfin, il n'y a pas, dans le passé d'un homme, une série de souvenirs, mais une masse considérable de situation. Ces situations sont familiales, sociales, culturelles, etc.
 
Par exemple, tel homme ou telle femme ne trouve aucun souvenir d'enfance ; n'empêche qu'en elle se trouve encore le " climat " de cette enfance !

et puis la base de tout être humain, c'est arriver à intégrer l'amour en lui, c'est pour cette raison qu'il faut abslument donner un bon coup de karcher dans notre histoire, même si bien évidemment le chemin semble long et difficile..C'est pour la même raison que j'ai crée il y a deux ans je crois cette vidéo que je vous fait partager..

Allez zou, je vous quitte en souhaitant à tous et toutes, une merveilleuse et lumineuse jounée et week-end.

@ bientôt sur Epanews

 

Paix, Amour et Sagesse dans vos coeurs

 

Michel

 

 

bonjour Marie et à vous tous... ma vérité est qu'il n'y a pas une solution unique pour dépasser nos souffrances , nos névroses faites à la naissance, puisque nous sommes tous Uniques....Chacun de nous trouvera sa réponse à l'intérieur de son être, mais reflété à travers les réponses de cette discution, un échange avec un ami ,voisin...,, un livre, .à travers une thérapie ou.....

J'ai trouvé ma réponse en étudiant l'astrologie, tout est inscrit dans la carte du ciel, dans notre théme natal,

Par l'astro, j'ai obtenu d'abord la compréhension , puis cet outil m'a donné les clés...il y a également le phénoméne des transits, comme si le plan divin voulait savoir si nous avions compris et dépasser ce qui nous fait souffrir, comme si nous validions ce travail sur nous mémes...

Notre âme a choisi ce couple qui nous a donné LA VIE,pour venir sur cette planète faire nos expériences et ainsi élever notre âme; En refusant notre pére ou notre mère c'est un morceau de nous que nous refusont, puisque nous sommes faits à partir de leur ADN et par le pardon, nous retrouvons l'AMOUR de nous même , puis l'AMOUR pour les autres... C'est difficile, OUI, car alors nous passons par tellement d'émotionsssss....

Y a t'il un chemin qui méne au bonheur ? Le bonheur n'est il pas le chemin...????

Quelques mots alignés...

Te souhaite Marie de trouver la paix en toi, et tu peux aissi demander l'aide de ton ange gardien et des anges gardiens...ils en seront ravis....

Belle journée à toutes et à tous

 Namasté

J'aimerai que les intervenants fassent comme moi, parlent réellement de leurs blessures personnelles de l'enfance : en effet on lit beaucoup de belles phrases (à raison par ailleurs) mais se sont des analyses à postériori, des lecons pour les autres, des réflexions de maintenant sans aucune évocation ou reconnaissance de la réalité du passé.

Alors, faites comme moi, osez en parler, c'est déjà un grand pas dans la guérison de ces blessures, à moins que vous n'ayiez eu une enfance parfaite et heureuse...

Réponse nickel de Catherina !

 

J'ai peu de temps à moi G.RARE, disons que j'ai " souffert " de manque affectif dans un climat ou le père non biologique, était militaire de carrière et une mère jamais présente, jamais aucun calins, aucun je t'aime, aucune reconaissances, il fallait juste filer droit, avec les règles établit pour eux-mêmes, il fallait des zéros fautes dans les dictées, bref, ils voulaientt absolument que je soit à leur image...de 3 à 4 ans, j'ai été en nourrice, donc tu devines ce qui ce passe dans le ressenti d'un enfant, l'impression d'être abandonné et rejeté, et c'est avec ces émotions et angoisses inconscientes que j'ai traversé ma vie jusqu'à me casser la figure en 2003 après la séparation de ma femme, je reproduisais inconsciemment la séparation avec ma mère après qu'elel m'est laissé chez une nourrice..dépression, TS , à fond dans les addictions médicamenteuses et alcoolique, et tout le tintouin habituel d'une bonne et généreuse névrose qui se réveille après avoir été refoulée pendant plus de quarante années !!!gros travail en profondeur du père Michel dans ces cellules émotionnelles refoulées, acceptation de ma maladie et délivrance totale en 2008...a noel

 

Je vous envoie tout mon Amour, ma paix et ma sagesse

 

Michel


C'est passionnant ! Et enrichissant pour celui qui écrit et pour tous les autres !

Et à partir de là chacun peut réfléchir et même, pourquoi pas, arriver au pardon vis-à-vis des autres, du "destin" et de soi-même !

Rappelez-vous qu'en réalité ce que l'Orient appelle le Karma s'est accéléré et depuis peu de temps la compensation a lieu...dans la même vie...chacun peut en avoir des exemples tous les jours.
Espritdepaix a dit :

Réponse nickel de Catherina !

 

oh que oui, le pardon est CAPITAL pour la suite de la libération et de notre karma, pour l'équilibre de nos chakras, le pardon pour ceux qui nous ont fait souffrir et le pardon pour nous même, l'un ne vas pas sans l'autre,

 je parle du PARDON divin, sacré, par le petit pardon que l'on envoie pour faire plaisir et avoir bonne conscience, c'est le PARDON du coeur, le remerciement à la vie et à notre inconscient de nous avoir ouvert la voie.

 

Merci G.RARE d'avoir pointé ce " petit détail "

 

AMOUR ET PARTAGE

 

Michel

oups !!! zavé oublié une pathologie..j'étais touché aussi par la dépendance affective, un truc de ouf dont beaucoup d'individus sont touchés mais qui ne veulent ou ne peuvent pas le reconnaître car cette maladie est issue elle aussi la chameau, de l'histoire inconsciente que l'enfant c'est fabriqué..

 

allez, de ce coup, je décolle, à la semaine prochaine mes amis (es)

 

Paix, amour et sagesse dans vos coeurs

 

Michel


j'ai aussi vécu des choses douloureuses, ça fait partie de mon  histoire...
 
 
 
Pardonner ne veut pas dire oublier, ni excuser c'est pour ce libérer ,pour aller mieux .le pardon le vrais celui qui vient du coeur  est un cadeau,c'est le prix de la liberté. pour la paix intérieure ,pour la santé,il est salutaire de laisser le passé et tirer un trait sur le resentiment , la haine,la rancune et ce libérer de cette colère qui nous haibite .
Il faut renoncer à obtenir vengeance ou réparation ,cesser d 'attendre des excuses ...ceci maintient dans le passer et empêche d'avancer

1er juillet mon anniversaire , ne vous demande pas un happy birthday, quoique...sourire...

Simplement pour vous dire , ce matin j-ai remercié mon père et ma mère de m'avoir donné MA VIE...

Pour te répondre G rare...Suis née d'un accouchement sous X une maman qui m'a mise à la D.D.A.S.S d'une façon temporaire, ce qui fait que je n'ai pu être adoptée, et que je pouvais m'être cet organisme en justice, car les articles de loi mentionnent aprés le 3ème mois de vie du bébé, la mère ne peut plus avoir des relations avec l'enfant ce qui entraîne bien aucune autorité... Maman a été assez maline pour courcircuiter cette loi, et longtemps j'ai cru qu'elle jouait à la poupée avec moi car elle venait me voir d'une façon trés discontinue ...( 2 ou  3 fois /an... qques années d'absence, puis 1fois/semaine puis ....AUCUNE VISITE ...à l'âge de l'adolescence..

Elle a sombré dans la folie..aujourd'hui elle est dans ce monde parrallèlle et j'ai eu de trés belles connections avec elle...

Et je remercie le PLAN DIVIN...

Ne connais Papa...mais je le reconnais à travers moi, pour ce qui m'a légué...

grandie dans plusieurs famille d'accueil, où j'ai connu dictature...( et oui) .attouchements sexuels..etc...

Mais ce matin, en me levant, j'ai dit tout mon amour à mes parents...car je sais qu'ils se sont aimés, et je sais que j'ai choisi mon histoire...pour apprendre l'AMOUR...

Tu sais , je la connais cette pathologie esprit de paix...mais aujourd'hui je commence à m'en libérer..OUF..!!!!!

l'humour, l'envie de vivre et de rire, et chaque matin, j'ai 2 possibilités...: être heureuse ou malheureuse....

Un travail de 4 ans...qui me permets aujourd'hui de prendre l'épée et de couper ces liens du passé....bien sûr de temps en temps , me retourne...mais ....j'me surveille...

J'ai appris tellement par mon histoire...Rien que l'on puisse vivre ,nous est insurmontable...!!!

Comme tu le dis si bien esprit de paix , le pardon , le vrai celui du coeur, nous libére, mais avant peut être faut il comprendre notre histoire..la diggérer, pour trouver cette paix...cette harmonie...

les grandes lignes de mon histoire...pour vous dire que nous avons tous un lourd bagage, mais que l'Amour allége....

Je nous aime....

 

 

 

 

 

 

 


Et bien voilà encore un témoignage formidable et mille fois merçi !

Chacun peut ainsi s'enrichir, même s'il s'agit de faits négatifs et par lle partage enrichir les autres.

Et finalement beaucoup se diront : après tout ce que j'ai vécu aujourd'hui je ne m'en tire pas trop mal !

...faut dire que malgré les emmerdes je suis un éternel optimiste...
Catherina a dit :

1er juillet mon anniversaire

Quant à moi, rassurez-vous mes amis: je suis en paix avec moi-même !

Je n’ai jamais pris de drogues, jamais eu de dépendances médicamenteuses, jamais été dépendante de l’alcool ou du tabac et je n’ai jamais eu de dépressions mais plutôt de fortes déprimes.

 

Mon addiction à moi, c’était la dépendance affective, de laquelle je me suis enfin débarrassée en 2009.

Dans cette vie, mon âme a voulu se sacrifier pour apprendre : elle a consenti à naître dans une véritable famille de névrosés qui attendaient un enfant depuis trois ans.

J’ai mis 3 jours pour venir au monde, ma naissance à été un véritable carnage, d’après ma mère, et on m’a dû m’extirper de son ventre avec le forceps.

J’étais son premier enfant et elle n’osait pas lâcher prise de peur de souffrir à cause d’une éventuelle déchirure là où vous le savez.

On lui avait dit aussi qu’après une naissance, il y a des hommes qui ne supportent pas l’ « élargissement » à cet endroit-là et quittent leurs femmes.

Chez les bonnes soeurs où ma mère avait été élevée, on lui avait dit aussi qu’en portant un enfant, "la femme a un pied dans la vie et l’autre pied dans la tombe".

Ma mère est née en 1928 en Grèce dans une famille italienne très catholique.

Cela explique tout.

 

Elle n’y peut rien, c’est ainsi.

 

Je suis née donc à l’aide d’un forceps brûlant (on l’avait plongé dans de l’eau bouillante pour le stériliser). Ma mère m’a raconté qu’elle a poussé un cri affreux lorsqu’il a touché sa peau.

 

Et moi, grâce au forceps, je suis arrivée au monde avec un visage déformé : mon œil gauche et le coin gauche de ma bouche pendaient vers le bas.

Quelle horreur, pour mes parents !!!

Cela ne faisait pas « bella figura » et , avant de recevoir la parenté qui venait me voir à l’hôpital,  ma mère tournait toujours ma tête du côté gauche pour ne pas que les visites voient mes déformations, qui ont totalement disparu au bout de deux semaines.

Mais c’est mon ostéopathe qui en a mesuré bien plus tard les dégâts...

 

Inconsciemment, ma mère m’avait rejetée une première fois, en s'épouvantant devant mon visage "monstrueux" (j'ai su cela en régréssion et par test kinesiologigue).

Mais ma naissance ne constitue qu’une partie de mon traumatisme.

Ma plus grande douleur, de laquelle j’ai maintenant « guéri » provient du fait que je suis née fille.

Voilà !

 

Dans une famille arriérée comme la mienne, on souhaite de tout cœur que le premier enfant soit un fils.

Il faut mettre au monde l’héritier.

Comme à l’époque il n’y avait pas de possibilité de connaître le sexe de l’enfant à l’avance, ce fut une grande déception pour mes parents que de découvrir que j'étais une fille.

(Je le sais, parce que lorsque j’avais 10 ans, en jouant à cache-cache, je m’était réfugiée dans l’armoire de la chambre à coucher de mes parents.

Là j’ai découvert un gros cartons avec plein de lettres dedans.

Je sais que je n’aurais pas dû le faire, mais je n’était qu’un enfant…

 

Et donc, je suis tombée sur cette fameuse lettre de décembre 1955 (je suis née en février 56) dans laquelle mon père écrivait à ma mère depuis l’étranger qu’il se réjouissait de la venue de leur fils héritier.)

 

 

De plus, j’étais déjà « grande depuis toute petite » rires…

Les filles dans ma famille doivent être petites !

Et moi, j’étais hors-« normes » ce qui n’était pas bien vu.

Je ne passais pas dans le chablon.

 

Ce fils héritier, leur deuxième et dernier enfant est venu 4 ans après moi qui, entre temps, avait l’habitude d’être au centre du monde de cette famille de « fous ».

 

Je ne lui en veux pas du tout, car il n’en ai pas responsable, mais à ce moment-là tout s’est écroulé autour de moi :

On m’a mise de côté comme une poupée cassée !

A la même époque, on a aussi mis à la porte ma gouvernante et détruit en même temps toutes les traces de cette femme, photos, etc.

 

Cette bande de fous l’a mise à la porte juste avant la naissance de mon frère, parce que nous habitions à Gênes dans une très belle maison au bord de la mer et que cette femme là, qui avait aussi été la gouvernante de mon père en Grèce, refusait de s’habiller selon la mode des gouvernantes italiennes.

 

Je n’ai appris qu’à 30 ans que j’ai eu quelqu’un qui s’occupait de moi.

Je n'ai aucun souvenir de cette femme.

Lors d'une régression en PNL en 2003, j'ai pu lui dire adieu.

 

Cette nanny, qui a dû partir du jour au lendemain sans que je m’en aperçoive, s’appelait Eftichia.

Et Eftichia en grec veut dire… « félicité, bonheur » !

Cela veut tout dire....

 

Et donc, à partir de ce moment-là, je n’intéressais plus personne, car il y avait bien mieux que moi.

Comme je me révoltais tout le temps d’avoir perdu ma place, on me punissait tout le temps.

 

Vous comprendrez facilement : le pire pour moi est d’avoir deux fois été rejetée par ma mère, l’une à la naissance et l’autre à l’arrivée de mon frère.

 

Mes parents et toute ma famille m’ont complètement abandonnée à l’âge de 4 ans, tout en me gardant avec eux, tout simplement parce que dans ma famille à l’ancienne une fille ne vaut rien !

A l’arrivée du « mâle » cela devient vite une bouche de trop à nourrir, et il faut vite au plus vite la marier pour s’en débarrasser.

 

Cela ne s'est pas exactement passé ainsi, mais ce serait trop long à parler du manque d’amour et des humiliations que j’ai dû subir suite à mes révoltes…

 

Le manque d’Amour, oui !

Mes parents s'aimaient d'amour, comme ils disaient.

Mais ils ont mis des enfants au monde uniquement pour la façade sociale.

Eux-mêmes ayant reçu une éducation assez stricte, les démonstrations affectueuses ne faisaient pas partie de leurs habitudes.

 

Comme dit, entre temps j’ai pu guérir, grâce un énorme travail sur moi, une grande partie de tous ces traumatismes et pardonner à mes parents ainsi qu'à mon destin, même si les liens avec ma famille sont restés très distants car très vite, dès ma majorité, je m’en suis éloignée.

 

Mais, malgré toutes les réussites, tous les bonheurs que j’ai vécu dans ma vie et du haut de mes 178 cm,  j’ai toujours, quelque part en moi, le sentiment dérangeant d'être inférieure aux autres.

 

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