(Photo SYLVIE CAMBON)

 

Paradoxe. Alors que selon les sondages les Français se plaignent massivement de manquer de pouvoir d’achat, chacun d’entre eux jette en moyenne 20 kg de nourriture par an.

 

À ces 7 kg emballés, selon les chiffres de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 13 kg de restes de repas, fruits et légumes abîmés et non consommés. Au total, 1,2 million de tonnes de nourriture finissent dans les poubelles des ménages annuellement.

 

(Source: http://www.midilibre.fr/2011/04/27/l-effrayant-gaspillage-de-nourri...)

 

Pire:

Une récente étude britannique nous livre des chiffres spectaculaires : le gâchis alimentaire global pour nos voisins outre manche est estimé entre 18 et 20 millions de tonnes par an. Le gâchis alimentaire est non seulement nocif à l’environnement mais sur une planète où 963 millions de personnes souffraient de la faim en 2007, l’idée d’un gaspillage massif devient difficilement tolérable.

(http://mjoly.canalblog.com/archives/2010/05/06/17806629.html)

 

 

L'Humanité n'a jamais disposé d'autant de nourriture, et se nourrir est devenu pratiquement notre occupation principale.

 

"l’Organisation Mondiale de l’Alimentation (FAO) affirme que 90% des gens n’auraient pas conscience de la quantité de nourriture qu’ils jettent et des ressources nécessaires à sa production et transformation. Ainsi, qui sait que derrière une baguette de pain rassis jetée à la poubelle, c’est une baignoire d’eau que l’on gaspille indirectement, volume d’eau qui a été nécessaire à sa production(3) ? Alors que cette même baguette aurait pu éviter d’être rassis en étant conditionnée au congélateur et quand bien même elle pourrait accompagner une soupe".

(Source: http://fortune.fdesouche.com/26356-chaque-francais-jette-a-la-poube...)

 

Alors que dans d'autres pays du monde il y a grande pénurie de nourriture et d'eau.

 

A votre avis, si cela continue comme ça, où allons-nous?

Quelle sera la situation dans 10 ou 20 ans à votre avis?

 

Peut-on freiner cette surconsommation?

Et comment?

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Réponses à cette discussion

Les premiers responsables sont les consommateurs!

Je m'indigne depuis longtemps que, par exemple, une mère de famille ne soit plus en mesure de faire un poudding ou un yogourth maison, choses en définitive très simples à réaliser.

 

De nos jours on préfère prendre du temps pour autre chose.

Cela nuit à la Terre comme à notre santé, car peu de gens se rendent compte de quoi sont faits ces produits.

 

A la longue, je suis écoeurée de tout cet étalage de marchandises que proposent les supermarchés.

Pour un seul type de shampooing, il y a au moins vingt marques différentes.

Sans penser à tous les autres produits....

 

On nous demande de changer d'ampoules électriques, mais on ne nous demande pas, pour des raisons bien évidemment lucratives, de changer notre façon de consommer.

Une fausse analyse du mental emotif?...

Suite à une initiation chamanique en 2004, j'ai découvert un véritable Amour pour notre Mère Terre.

 

Je suis née dans les années '50, lorsque les églises étaient encore au milieu des villages, comme on dit.

On pouvait encore se baigner dans les rivières et se balader dans la nature sans rencontrer toutes sortes de déchets de la consommation non dégradables joncheant le sol.

 

On récolte ce que l'on sème: oui, mais avec le collectif, hélàs!

Moi je ne suis pas une de ces personnes qui jettent leurs canettes de bière ou leurs paquets de cigarettes vides par terre. Loin de là!

Je n'achète pas d'eau en bouteilles PET etc...

Et du collectif, j'en suis la victime.

C'est comme les fumeurs passifs.



eipho a dit :

Tout simplement parce que chacun doit prendre conscience et changer de façon de consommer par lui-même.

L'âme doit connaître toutes sortes d'expériences pour évoluer, que ce soit la famine, le froid, la guerre, le viol, la solitude, la renommée ... Il n'y a pas de victimes comme il n'y a pas de responsables. On récolte ce que l'on sème et/ou on choisit d'avance ses épreuves, ça fait partie du processus d'ascension. Chacun vit ce qu'il a à vivre pour son propre bien.

Mais peut-être que si ce sujet tient tant à cœur c'est sans aucun doute parce qu'on a l'impression de manquer soi-même, ou alors il s'agit d'une fausse analyse d'un mental émotif.

Je n'accuse personne: je dis qu'il faut se responsabiliser!
Voilà une organisation qui se bat contre les déchets en plastique qui tuent lentement mais sûrement la faune marine: http://www.algalita.org/index.php

500 tonnes de plastique dans la Méditerrannée

Oiseaux marins, tortues, poissons ingèrent les débris de plastique qui flottent à la surface des eaux. 

 

 

Il n'y avait aucune raison que la Méditerranée soit épargnée. Les premiers résultats de l'expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté l'an dernier et doit se poursuivre jusqu'en 2013, révèlent en effet que des milliards de microfragments de plastique dérivent à la surface de cette mer. Des constats identiques ont été révélés ces dernières années dans le Pacifique aussi bien que dans l'océan Atlantique.

Initiée par des passionnés bénévoles, l'expédition est adossée à une dizaine de partenaires scientifiques dont l'Ifremer, l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, les universités de Liège, de Gênes, de Nice ou encore de Toulon… À partir des prélèvements effectués lors de la première campagne l'été dernier sur les côtes françaises, celles du nord de l'Italie et du nord de l'Espagne, «on évalue environ à 500 tonnes la quantité de plastique qui flotte en Méditerranée», souligne François Galgani, de l'Ifremer. «Soit une concentration supérieure à celles des gyres océaniques», ajoute le scientifique, autrement dit les grands tourbillons formés de plusieurs courants marins qui, dans les océans, concentrent ce même type de déchets.

Pour l'heure, le problème est avant tout environnemental. «Chaque année, on estime que plus de 100.000 animaux marins et notamment des tortues meurent après s'être retrouvés emprisonnés dans un sac plastique ou avoir ingéré un déchet flottant… Et en mer, 60 à 80% des débris sont du plastique», précise une étude sur le gyre du Pacifique Sud publiée en 2009 dans Marine Pollution Bulletin.

Les premières études menées sur les oiseaux ont révélé des contaminations assez incroyables. Les fulmars qui vivent et se nourrissent dans la zone la plus polluée de la mer du Nord ont fréquemment «0,6 g de déchets dans leur estomac», peut-on lire dans un rapport du centre de recherche de la Commission européenne d'avril dernier. Si les scientifiques ne sont pas en mesure d'établir un lien avec la santé de ces oiseaux, ils expliquent néanmoins que, toutes proportions gardées, «c'est comme si un homme avait environ 60 g de déchets plastiques dans l'estomac. Il y a fort à parier que l'on considérerait cela comme dangereux et que l'on agirait immédiatement!»

En Méditerranée, Jean-Henri Hecq, biologiste et maître de recherches à l'université de Liège, s'est penché pour sa part sur la place de ces microfragments de plastique dans le zooplancton. «On s'est rendu compte que là où il y a du zooplancton, il y a des microdéchets de plastiques de taille identique et dans les mêmes proportions », précise le scientifique.

 

Poissons décortiqués 

 

Quel effet cela a-t-il sur les larves et juvéniles de poissons qui, en se nourrissant, absorbent vraisemblablement autant de plastique que de plancton? «On soupçonne deux conséquences, souligne le biologiste, des risques mécaniques tels que des occlusions et des risques écotoxicologiques», ajoute-t-il, avec les polluants qui sont susceptibles de passer dans les tissus. Au point de présenter des risques pour la consommation humaine ? Si les scientifiques estiment cette question extrêmement prématurée, «il est légitime de se la poser», insiste Bruno Dumontet, le chef de l'expédition, et c'est en Italie que des poissons sont actuellement décortiqués pour être analysés.

Le fait que ces microdéchets servent très facilement de support pour des petites algues notamment est une autre source d'inquiétude. Au gré des courants, ces débris parcourent en effet des milliers de kilomètres et peuvent favoriser dès lors le développement d'espèces invasives. Sans oublier que certains de ces plastiques persistent des centaines voire des milliers d'années. «L'analyse récente d'un albatros montre qu'il avait avalé du plastique provenant d'un avion abattu 60 ans auparavant à quelque 10.000 kilomètres de là où était l'oiseau», peut-on lire dans une étude publiée par la Royal Society.

Pour Bruno Dumontet, tous ces indices sont autant de raisons de poursuivre la campagne qui, cet été, doit explorer durant trois mois les côtes de l'Afrique du Nord avant de remonter par le sud de l'Italie. Les plastiques représentent 10% des déchets. Petit encouragement: les quantités retrouvées en mer semblent se stabiliser. Grosse inquiétude: il reste tout le stock à gérer!


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