La solitude peut conduire au bonheur sans l'amitié d'autrui qu'il peut en attendre.Etre heureux et trouver le bonheur seul dans la béatitude de son isolement.......JC
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bonjour
je pense que l'on ne peut pas atteindre le sommet du bonheur lorsque l'on vit seul, l'homme a besoin de partager, d'être écouté, rassuré, d'échanger.
La solitude, je pense, est un choix imposé par les circonstances de la vie. Rien n'est plus difficile pour quelqu'un de vivre seul, la solitude titre l'être humain vers la bas et non vers le haut. On ne choisit pas de vivre seul.
voilà mon ressenti.
a bientôt
Je pense que l'on se définit et l'on oriente sa vie en fonction de ses croyances, en ce sens effectivement, tout n'est qu'illusion.
Je pense que certains peuvent se suffire à eux mêmes, oui bien sur, ou s'investir dans quelque chose. Beaucoup fuient l'amour, l'intimité ou l'engagement à mon sens. D'autres ne peuvent pas vivre sans, leur moteur, c'est l'amour.
Je constate que nous sommes conditionnées, surtout nous les femmes.... à penser que le bonheur viendra quand nous aurons trouvé notre moitié..... d'une part le conditionnement culturel, éducatif...
« Une femme ne s’inquiète de l’avenir que jusqu’à avoir trouvé un mari ; un homme ne
s’inquiète de l’avenir que lorsqu’il a trouvé une femme » ; Georges Bernard Shaw.
Les femmes sont conditionnées par la bible et les contes de fées et rêvent d’amour partagé, de mariage en blanc avec une belle robe.
« Depuis leur plus tendre enfance on raconte aux petites filles que l’amour à réponse à tout ; On les persuade que tout ce qu’elle ont à faire consiste à trouver un homme qui les aime et qu’ensuite elles vivront heureuse jusqu’à la fin de leurs jours » Susan Forward ;
Toutes ces mauvaises interprétations pèsent lourd.
Après la peur du serpent, la tentation et la peur de "savoir", la peur du loup si on désobéi et que
l’on sort du sentier battu pour cueillir des fleurs et parler à un inconnu, c’est tenter le loup, la sexualité sauvage. Le loup ne dévore le petit chaperon rouge qu’après être passé au lit avec elle… Et barbe bleue, le mari tyran ? Et lpuis pour la belle au bois dormant et blanche neige, le réveil dépend d’un homme, un prince charmant. Ce sont nos références !!!
En fait ce prince qui vient nous réveiller symbolise l’union avec le Vivant retrouvé ;
Chacun fait renaître l’autre, la belle par un baiser, le crapaud par un baiser aussi. L'idée du crapaud qui se transforme en prince, symboliquement, c'est le fait que l'amour rend "humain" développé, abouti, un être primaire..... resté à l'état immature. L'amour transforme..... et révèle ...
La bible, les textes sacrés comme ces contes nous disent qu’il y a une période d’endormissement, de latence, de recherche inconsciente pour faire émerger le vrai Soi et pouvoir enfin revivre avec les yeux du cœur.
Perso, je pense que l'on est fait pour vivre à deux. Et cette fusion, cette osmose (interpénétration ça veut dire, chacun pénétre l'ame de l'autre) implique d'entrer en intimité profonde avec un être, et ça, ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir le faire.
Certains ont peur du vide, d'autres ont peur du plein et se sentent envahis, beaucoup ont peur de l'intimité, ou bien de l'engagement ou encore de choisir, car c'est renoncer à tous les autres possibles....Chaque rencontre est un choix d’existence.
Je remarque que bien des hommes n’ont jamais connu cette fusion dont ils rêvent. Ils cherchent l’amour mais en fait, sans le savoir ils "évitent l'amour" parce qu’ils essaient "d'éviter des peurs". La première difficulté est qu'on ne tombe pas en intimité comme on tombe amoureux. Non seulement faut-il le vouloir, mais il faut être deux à le vouloir en même temps.
Vivre l'intimité avec une personne, que se soit amical ou sentimental est, semble-t-il, un rare privilège. Notre appréciation autant que notre appréhension de l'intimité est teintée par l'apprentissage que nous en avons fait depuis l'enfance. Cette intimité, certains la veulent et la redoute en même temps.
Quand deux êtres fondamentalement distincts (et séparés) choisissent d'être ensemble ils font appel à la confiance, à l'abandon et à la détermination. «Choisir» l'intimité, c'est accepter d'être vulnérable et parfois, aussi, d'être désemparé.
Le risque à prendre: lâcher prise et laisser tomber les frontières de l'ego.
Le paradoxe: se perdre dans l'amour pour mieux se retrouver.
Il y a les réfractaire, ceux qui sont hermétiques, mais il y parfois des hommes se laissent emporter au départ, puis paniquent. Quand l'ivresse du choc amoureux s'atténue, que la fusion utopique fait place au besoin d'affirmer son individualité et ses attentes respectives, il faut du courage et de la détermination pour pénétrer plus avant dans l'univers de l'intime. Le vie commune et intime peut être un aphrodisiaque pour les gens mûrs, un yoga gigantesque, une entreprise qui conduit un homme et une femme vers la plénitude, un drame durant lequel ils peuvent se libérer de tous les archétypes et stéréotypes pour en venir à s'aimer dans leur perfectibilité. Loin de toute romance et tel un cheminement individuel, commence alors la danse de l'individualité et de la communion. Dans le rapprochement intime, le physique, l'émotionnel, le mental et le spirituel se pénètre et échangent quantité d'informations subtiles. Pas étonnant que nous nous sentions bousculés, surtout au début d'une nouvelle relation.
Oui, nous "Rêvons" de cette relation privilégiée avec l'autre. Et pourtant la promesse, ou la menace, d'une intimité plus grande crée bien souvent sur nous une pression qui peut susciter un effet de panique. On voudrait...mais sans rien changer.
Toujours est il que les hommes et les femmes ne perçoivent pas l'intimité de la même manière. Historiquement, les femmes ont appris à sacrifier le "je" pour le "nous" et ont souvent un urgent besoin de se perdre dans une relation privilégiée pour se réaliser. À l'opposé, les hommes ont été encouragés à supporter le "je", parfois au détriment des liens avec les autres. La "faculté d'intimité" est davantage intégrée à la nature féminine. Les hommes qui ont développé leur anima, leur côté yin, apprécient davantage les rapports intimes. tout est basé sur la question d'identité: La femme est généralement beaucoup plus enracinée dans son identité, elle peut se perdre dans la fusion et se retrouver plus vite. La fusion on l’expérimente avec l’enfant que nous mettons au monde. Cet état particulier auquel on a donné le nom de PMP préoccupation maternel primaire, l’empathie décuplée pour sentir les besoins du bébé qui ne peut les exprimer. C'est une interconection émotionnelle entre deux êtres. L’homme a connu cela avec sa mère. C’est cet état que l’on recherche dans la fusion amoureuse.
Mais ensuite, l'homme a souvent peur de la fusion; il entre dans l'intimité à tâtons. Il a peur de perdre son identité et peur de dégager son intériorité, qu'il connaît mal, pour la partager. L'homme se situe au niveau de l'instinct de survie, il refuse pour se protéger. Il a dû s'arracher de sa mère pour trouver son identité. Pour la fille ça se fait tout seul, elle désinvesti la mère pour investir le père, l’autre sexe. Pour le garçon, son premier objet d’amour c’est la mère, et puis après, encore la mère….La fusion est dès lors vue comme un retour en arrière, comme la perte inévitable de son identité. Dans l'intimité, les frontières de l'ego sont diffuses et c'est d'autant plus menaçant quand l'identité n'est pas bien définie ou qu’elle passe par son identité professionnelle.
Mais l'homme peut découvrir que l'altérité le renforce et le garde au commencement de lui-même.
Vu sous cet angle, l'intimité devient un lieu idéal pour actualiser et développer l'être unifié: ne faire qu'un avec ses propres convictions, ses désirs, son intuition, ses sentiments, ses émotions, avoir accès à toutes ses ressources intérieures, ne pas se sentir morcelé ou déchiré, mais en harmonie. Les moments difficiles peuvent être vus comme autant d'occasions de faire l'expérience de l'abandon, de réussir ce qui sembla impossible, de se rapprocher davantage. Abandon à une juste colère au abandon aux larmes, abandon à l'exubérance ou au silence pas toujours confortable. Et quand le feu de la passion s'apaise, nous laissant tout chaud et vidé du trop plein, on laisse la vie opérer.
Bien joli de se faire croire qu’on est indépendant, libre, et qu’on a besoin de personne. L’interdépendance n’est pas forcément mauvaise. La dépendance mature qui nous lie en toute liberté et apporte un support dont nous avons besoin.
On met souvent en avant le fait de devoir être "détaché" pour se être épanouie. Je ne fais pas l'apologie de la dépendance affective, mais il y a différents types d'attachements. Chez les enfants on observe bien des types d'attachement anxieux ou dit 'secure" ou l'enfant est capable d'être seul en présence de l'autre. Donc, un attachement serein apporte tous les avantages d'être uni et proche d'une personne, sans perdre son indépendance. Encore faut il être prêts à reconnaître que nous avons besoin de l'autre. Mais dans l'ìnterdépendance fondée sur la coopération et la compassion où les attentions réciproques façonnent la relation. L'intimité ne serait-elle pas un lieu où trouver un peu de repos et nous ressourcer, reprendre contact avec l'essentiel? Un lieu où assouvir notre désir inavoué de droit à la défaillance, à être tout à fait nous-même sans avoir à avoir l’air d’assurer un max.
L'intimité grandit par la force de la persévérance, de la tendresse et de l'attention sans cesse renouvelés, pour que s'accomplisse notre humanité d'hommes et de femmes. Pionniers et pèlerins en territoire inconnu, cherchant à réinventer la vie à deux.
Moi j'y crois.
J’ai pris des notes d’après un bouquin de Boris Cyrulnik (que j’adore) il a développe le concept de résilience. Le titre de l’ouvrage « L’amour au bord du gouffre » car aimer, s’engager, c’est un grand saut dans le vide…..
P124
La rencontre n’est pas un mot banal. C’est au contraire un évènement, un traumatisme presque, puisqu’il nécessite une interpénétration. On se déroute quand on se rencontre, sinon on ne fait que se croiser ou s’éviter. Un amour c’est deux personnes qui associent leurs désirs dans l’acte sexuel et conjuguent leurs styles affectifs dans la vie de chaque jour. Cela demande des aménagements pour que ce trauma désiré provoque l’épanouissement de soi, hors de soi avec un autre…. Au risque de l’effraction. Toute vraie rencontre est un déroutement qui peut mener à la déroute parce que l’amoureux (l’amoureuse) donne à l’autre le droit d’entrer dans son corps et dans son âme. La conjugaison des désirs et des manières d’aimer donne ainsi à l’aimé le pouvoir d’épanouir l’amoureux … ou de le déchirer.
D ou la peur, quand on s'abandonne, on prend le risque, aussi......
Au plaisir de vous lire
Créa
Merci ! J'ai toujours peur que ça barbe quand j'écris trop long l
On est plus heureux il me semble dans le partage. .Donner / Recevoir / Echanger / Débattre . Le reste n'est qu'une illusion narcissique. Certes personne ne contredit le chemin que tu prends seul mais que cela doit être ennuyeux !
Bonjour Bonjour !
Toc toc !
Je suis nouveau, je viens d'arriver, et j'entre sur la pointe des pieds !
Une Amie m'a invité à venir "voir" et à participer !
Donc je !
Faut-il être deux pour être heureux ?
Après dissection rapide des éléments de la question, voici mon ressenti :
A "faut il" je réponds non, car aux deux sens principaux de "falloir", me semble t-il, (nécessité ou devoir), au premier comme au second il est aisé de concevoir qu'il n' y a ni nécessité ni devoir d'être deux pour atteindre cet état !
Reste la définition terrestre du bonheur, le fait d'être heureux, on décrit généralement cela comme un état durable de satisfaction pleine, totale, entière, mais comme souvent, chacun selon sa sensibilité personnelle lui donnera la forme qui lui convient.
Merci !
Très cordialement !
Beonard
Il me semble que tout le monde passe a coté de la question de l'intimité, la capacité à la vivre ..... c'est en partie ce que je développe dans mon post et cela me semble central pourtant dans ce débat.
Crea
Peut etre parles tu pour toi
Etre amoureux, éprouver des sentiments, se sentir attaché, c'est une chose
etre très intime, partager l'intimité de quelqu'un, cela peut se faire de façon plus ou proche déjà, plus ou moins fusionnel et cela ne va pas du tout de soi sous pretexte d'être amoureux. On peut être amoureux mais pas à l'aise avec l'intimité. Et même la confiance ne va pas de soi, sous prétexte qu'on est amoureux.
Pourquoi crois tu que souvent les relations sont si compliquées !
Sans attachement ? L'amour sans attachement ? Donc sans liens ? Pensez vous vraiment que cela soit nourrissant de rester ainsi en surface ? Et pourquoi ? Par peur de s'impliquer ? De souffrir ? De se mouiller et prendre des risques ?
Je dis oui à l'action détachée, mais certainement pas à l'amour sans attache, ça n'a aucun sens pour moi. Il faut s'attacher pour entrer en raisonnance avec l'autre, mais sans devenir complétement dépendant bien entendu.
Et dans le contexte du développement personnel, il y a une erreur à ne pas commettre. Pour s'élever, on doit certes se détacher du matériel. Pour les sentiments, en fait, il n'est pas réellement question de le vivre de façon détaché. Mais il y a différents type d'attachement. L'attachement serein (dit secure) et l'attachement anxieux pour les deux extrêmes;
Sans condition ? Aimer sans condition oui, mais une relation engagée implique des conditions. S'engager implique des contraintes que l'on s'impose par respect et amour sans diriger et contrôler l'autre, cherchons d'abord à se contrôler soi ! J'ai l'impression que les gens voudraient tous les avantages sans les inconvénients dans cette société, mais c'est impossible et purement immature. Un projet supérieur doit servir de trame nécessaire à ma construction d'une vie amoureuse. C'est cela regarder dans la même direction et non chacun la satisfaction de ses propres besoins. Une alliance féconde est tout autre chose, elle ne tombe pas dans les faux arrangements, on peut y conjuguer nos talents et canaliser nos énergies autour d'une vision commune.
C'est comme un cadre. Les limites, pour ne pas avancer dans le flou il faut donner un sens, un but pour canaliser les actions et les énergies. Regardez l'eau. Si on la verse dans le vide, elle se répand dans le sol..... On peut la contenir dans un récipient. On peu la canaliser et si on la contient ? Un barrage par exemple, voyez quelle est sa puissance énergétique...............................
Bien entendu l'intimité est parfois vécue sans amour, juste pour le sexe. Mais à mon sens, elle ne nourri pas non plus.
Entre la fusion destructrice et le replis autistique, il y a un intermédiaire !
Crea