Bonjour, il y a 3 ans mon fils David, agé de 36 ans s'est suicidé .

Cela fait juste 3 ans, j'habite en Alsace lui en Vendée  nous étions loin puis un matin un apel téléphonique de ma fille pour me prévenir que mon fils David s'est suicidé dans la mer, il tenait un terrain de camping sur la cote Vendéenne . J'ai été prévenu au denier moment, car cela faisait quelque temps qu'il avait disparu il a été recherché partout et aussi sur le net. Puis un jour des promeneurs ont trouvé un corps inanimé sur le sable c'était mon fils.

J'ai beaucoup culpabilisé et je souffre encore, cela faisait 2 années que je ne l'avais pas vu et je n'ai pu voir son corps non plus.

Mes autres enfants à l'enterrement me disent c'est de ta faute!!!

je n'ai pas pu rester au cimetière ils n'ont pas voulu de moi

Alors étant complètement perdu je suis partie et je n'ai pu assister à l'hinumation de mon fils.

J'ai été très malade pendant deux ans entre la vie et la mort .J'ai vécu les pires souffrances un cauchemard .

Depuis je suis dans une maison de retraite je ne peux plus vivre seule , je vais mieux , mes autres enfants ne me parlent plus

Comment faire mon deuil ? Comment vivre?

Si vous avez vécu cela ou une solution à ma souffrance merci de me l'écrire

merci à tous et touts de me lire

cordialement   Laure

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Réponses à cette discussion

bonjour

vous savez j'ai perdu il y a un an une sœur d'une tumeur au cerveau elle a laissé trois enfants..ma mère à sa disparition a été ignoble ne voulant pas respecter ses volontés..la vie de ma sœur était un combat avec ma mère incessant pour essayer d'avoir une place et de couper le cordon.;ma mère disait ne pas comprendre.;elle a enlevée sa fille aînée et depuis le décès de ma sœur elle a pris les trois enfants..cela part peut être d'une bonne intention mais vous voyez on peut aussi enfant ressentir les choses difficilement sans que ce soit la volonté des parents de faire mal..;je n'avais qu'un rêve celui d'une famille unie et j'ai accepté que cela ne soit pas.;pas comme je l'aurai aimé...

avec le temps on travaille l'acceptation de ce qu'est chacun dans ses limites et on n'apprend à ne plus attendre.Moi je n'attend plus rien de ma mère; plus rien du tout;Elle m'a donnée la vie et je la remercie pour cela; pour l'éducation qu'elle m'a donnée et puis c'est tout; je ne me reconnais pas du tout en elle.Ses choix de vie sont les siens et ne me ressemblent pas.On attend tellement de nos enfants consciemment ou pas..elle aussi a été déçue et nous rejette tous (sauf son fils) ..mais le plus grave c'est qu'elle soit passée à côté de sa vie.; elle n'a jamais su vivre pour elle.;jamais...alors à quoi bon...? 

oui ce n'est pas chrétien de penser à soi mais n'est ce pas d'abord le chemin à prendre.;donnez vous du temps pour vous..si vous êtes seule vous n'êtes surement pas isolée..la culpabilité est une invention pour nous empêcher de continuer à avancer pourtant le choix est la...on avance ou pas...mais si on avance pas vous savez le risque que vous prenez...recentrez vous sur votre cœur vous y trouverez sans doute bien plus de réponse que tout ce que vous pensez...paix à vous

Sincèrement,  je n'ai pas les mots pour réconforter. Avez vous vu la vidéo en ligne en ce moment, (des clés pour une belle vie) de cette mère qui a perdu sa petite fille.  Ça, c'est du vécu et je pense que cela vous apportera ce dont vous avez besoin pour continuer la route. 

Avec vous, de tout coeur

Chantal

Laure, bonsoir. Nous partageons votre douleur, nous nous associons au drame que vous vivez ! Nous ne sommes pas en droit de juger de votre situation familiale. En ce qui me concerne, j'éprouve un immense souhait, c'est que dans votre famille, vos enfants, vous puissiez vous retrouver, un jour ? dans le Pardon, le désir de vous Aimer à nouveau . L'Amour, Laure partagé, je vous le souhaite ardemment ... Merci Laure, c'est très courageux de votre part de nous faire partager votre désarroi. Je prie, je médite de tout mon coeur afin que vous retrouviez Espoir, Amour, et Tendresse.   Isabelle présente à vos cotés. Je ne suis pas la seule, je sais que sur ce site bien des epanautes partagent et vous insufflent  la même  envie, de vous voir rebondir... et retrouver un tendre cocon familial... 

Sujet bien difficile, d'autant que la perception d'une séparation définitive est très différente selon les cas (chaque deuil est un cas unique), mais qui n'a jamais connu un seul deuil ?

Si vous pouvez lire sur écran des textes relativement courts sur le sens de la Vie (chaînés sur un thème conducteur), plongez-vous dans la lecture du Prophète de Kahlil Gibran (le lien pointe vers une traduction française en accès libre), je suis sûr que ce texte hautement inspirant vous apportera sinon des réponses, au moins des possibilités d'apaisement.

Bien sûr, je n'ai pas encore perdu d'enfant, mais j'ai fait connaissance avec la séparation d'un être aimé quand j'avais 20-25 ans et je sais que tout ce qu'on peut vous dire à cette occasion n'est guère d'un grand secours, pourtant ma première réaction à l'époque n'a pas été de condamner celui qui l'avait provoquée, mais bel et bien de le plaindre... ce que j'aimerai que vos autres enfants comprennent (sans les juger évidemment, après tout, eux aussi en ont souffert... mais ce n'est pas une raison pour rajouter des souffrance aux souffrances, et de toutes façons ce qui est est).

Namaste.

je vous offre une chanson de Fabienne Marsaudon en vidéo :

"nulle part ailleurs que partout "

quand le corps physique n'est plus ...

biz

anyvone

accueillir encore et encore ...

Vous êtes dans une situation de profonde solitude, qui paraît être antérieure à la perte de votre fils. De plus, il y a des mémoires familiales inconscientes qui ressurgissent dans le vécu de certains membres de votre famille : des répétitions de suicides. C'est ce qu'on peut appeler de "lourdes casseroles familiales" qui sont ancrées dans l'inconscient des membres qui la composent, et chacun se débrouille comme il peut avec cela... On sent quelque chose de lourd à porter et à dire au sein de votre propre famille, qui n'a pas été échangé avec vos enfants et qui pèse profondément encore aujourd'hui. Le suicide de votre fils n'en a été qu'un révélateur très puissant. Cela ne veut pas dire que vous êtes en faute, mais que quelque chose a mal été vécu et surtout n'a pas été dit : y aurait-il des secrets de famille dans votre histoire ?

Quelle relation avez vous eu avec vos enfants durant leur enfance et après ? Etiez-vous déjà en froid ? Rien n'est peut-être perdu... Une réflexion sur ce que vous avez vécu et comment vous l'avez vécu avec eux pourra peut-être vous amener des réponses précieuses et douloureuses qu'il vous faudra dépasser pour réussir à parler à vos enfants...

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