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Déscolarisation
Dans la déscolarisation, la vie elle-même est un apprentissage. Il n’y a pas besoin « d’aller à l’école »… vous apprenez tout le temps.
Les déscolarisés apprennent tout comme vous et moi apprenons entant qu’adultes : à partir de ce qui les intéresse, en trouvant comment apprendre par soi-même, en modifiant au fur et à mesure qu’ils changent, en utilisant tous les types de ressources et en apprenant les matières qu’ils trouvent, poussés par la curiosité et l’application pratique, plutôt que par le fait que quelqu’un dise que c’est important.
C’est comme ça qu’apprennent les entrepreneurs. Les écoles préparent les enfants à suivre des instructions, comme de bons employés, tandis que les entrepreneurs se chargent eux-mêmes de ce qu’ils ont besoin de savoir et prennent des décisions personnelles, voyagent en terrain inconnu. La déscolarisation prépare les enfants à être des entrepreneurs au lieu d’être des robots.
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Réponses à cette discussion
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Lien permanent Réponse de robbieone le
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En tant que mari d'instit..je peux dire que la déscolarisation est un frein l'épanouissement personnel...ne pas savoir lire, ne pas savoir compter sont des vrais handicapes qui ne vous permettront pas de réussir..même en tant qu'entrepreneur.
Il est évident que l'éducation est le passeport pour la liberté et pour construire son libre arbitre.
Je salue les entrepreneurs qui se sont fait tout seul...ils sont courageux et ont un élan que peu de personne peuvent avoir....mais l’école et le savoir que l'on y apprends donne des clés pour apprendre a réfléchir..
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Oui c'est tout a fait juste...mais malheureusement notre société n'aime pas les différences...ou pas beaucoup,. Il leur faudra de l'abnégation et de la persévérance sans se laisser prendre par les stéréotypes et les préjugés.
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Lien permanent Réponse de gaël le
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admettons cette vision "iconoclaste" de l'apprentissage mais cela parait extrêmement réducteur .....donc l'école ne servirait en fait qu'à fabriquer des robots et point de salut si ce n'est la déscolarisation....les enfants aujourd'hui déscolarisés , dans nos contrées occidentales, font trop souvent la une des faits divers malheureusement ....je n'y vois point "d'enrichissement"...quant à ceux des pays du tiers-monde , il me semble qu'ils sont plutôt demandeurs "d'école"...
est-ce que le statut d'entrepreneur est "le nec le plus ultra"?je viens de trouver une solution au chômage de nos pays industrialisés :la déscolarisation ...
avec tous ses défauts , l'école reste une chance , et non un handicap , pour les millions d'enfants scolarisés ....une chance notamment d'être un individu libre de ses choix....
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Lien permanent Réponse de Marguerite le
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Ne confondons pas instruction : lire, écrire, compter, géo histoire. avec éducation : apprendre à être heureux, à respecter et aimer les autres...
L'école est chargée de l'instruction.
La famille de l'éducation.
Enfin, c'est en tout cas ma vision...
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éducation : action de former , d'instruire.
instruire : former l'esprit de quelqu'un en lui donnant des connaissances nouvelles.
donc l'éducation se charge aussi de l'instruction.
quant à apprendre à être heureux , je ne connais pas de formation....et respecter les autres serait de l'éducation civique , matière annexe à l'histoire-géo...
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je suis globalement d'accord en ce qui concerne le fait que l'éducation nationale ne peut satisfaire " tous les élèves" tout comme n'importe quelle institution ...ou entreprise d'ailleurs ; entreprise au sens large du terme ( êtes-vous toujours satisfait à 100 pour cent des "prestations" qu'on vous propose...?)
par contre les individus que vous qualifiez comme étant "réfractaires" ont peu de chance de "s'épanouir et de trouver , seuls , leurs" chemins "...combien de "guy degrenne" ou de self-made men "prospères"(le rêve américain; les usa , entre parenthèses , étant l'un des pays de l'hémisphère nord les plus inégalitaires...) au regard de la multitude de "laisser pour compte" sur le bord de la route ....
en ce qui concerne le corps enseignant et son parti pris , il me semble qu'il reste encore , peut-être , le plus "qualifié" pour évoquer la scolarisation , en général .je me vois mal donner des conseils à mon garagiste concernant l'entretien de mon véhicule , me semble-t-il....certes le monde enseignant n'est pas absout de tout reproche mais ce reproche de "sectarisme" peut s'appliquer , me semble t- il ,à la plupart des professions....
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Lien permanent Réponse de Guillemette le
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Il est même possible de parler de non-scolarisation, puisque certains enfants n'ont jamais mis les pieds à l'école.
J'ai été une élève motivée et heureuse.
Mes enfants ne sont jamais allés à l'école encore, l'ainée a 13 ans.
Je ne sais pas si les personnes qui jugent ici que les enfants déscolarisés ne peuvent ni apprendre ni s'épanouir en ont réellement rencontrés plusieurs dans leur vie. De tels préjugés m'affligent, je dois bien le dire.
Je crois que chacun devrait pouvoir choisir la façon et le lieu de s'instruire, et il n'y a pas de mieux à l'éducation nationale ou en famille, ça dépend de tellement de facteurs!!!
Au plaisir,
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je trouve que vous allez un peu vite en besogne .Qui a dit que les enfants déscolarisés ne pouvaient ni apprendre , ni s'épanouir ? en ce qui me concerne , j'ai précisé "peu de chances" et n'ai jamais été dans le jugement.....Effectivement , proportionnellement , un passage à l'école semble être plutôt une opportunité supplémentaire de réussir et de s'épanouir....
une telle réaction épidermique , je vous cite , m'afflige...l'école française reste une école républicaine ou les principes fondateurs de notre société , liberté , égalité et fraternité , ne sont pas de vains mots....Personnellement , j'ai rencontré de nombreux élèves déscolarisés suite à des carences éducatives ( itep , ex institut de rééducation) et la république leur a offert une seconde chance qu'ils ont saisi ou non...voilà en réponse à votre " leçon de morale".....
en ce qui concerne vos choix éducatifs , vos enfants ne sont pas , à priori , scolarisés et c'est un choix qui vous regarde.cette "déscolarisation " est donc volontaire et non subie comme par exemple ces enfants placés en centre éducatif fermé à cause de carences éducatives majeures .Selon vos "préjugés" , ils devraient donc s'épanouir pleinement et profiter des enseignements éducatifs et pédagogiques.Malheureusement , assez peu , retrouveront la possibilité de se réinsérer dans la société.....
Pour finir , vous parlez de choix dans la façon (école ou famille) de s'instruire .Encore faudrait-il avoir les moyens d'instruire ses enfants (compétences pédagogiques , finances , temps...)...
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:-) réaction épidermique? je ne suis pas la seule... :-D
N'allez-vous pas vite en besogne quand vous dites à propos de la non-scolarisation que les enfants font la une des faits divers et que vous n'y voyez point d'enrichissement? N'est-ce pas là un jugement? Ne faites-vous pas une généralité à partir de ce que vous servent les médias sans avoir rencontré de familles qui instruisent leurs enfants?
Autre jugement relevé: "la déscolarisation est un frein l'épanouissement personnel" de la part de jipesone. Je ne vois pas en quoi? Il y a des enfants pour lesquels ce sera vrai et d'autres pour lesquels ce sera justement ça qui les sauvera. Combien d'enfants sont en souffrance et en échec scolaire en France et pour lesquels l'éducation nationale ne pourra rien? Pour ces enfants là, la scolarisation n'est-elle pas justement un frein à l'épanouissement personnel?
"ne pas savoir lire, ne pas savoir compter sont des vrais handicapes qui ne vous permettront pas de réussir" écrit par jipesone... Pourquoi donc les enfants non scolarisés ne sauraient ni lire ni écrire ni compter?
Peut-être que je me trompe encore, mais il m'a semblé que déscolarisation a été d'emblée associé à non-instruction. Alors, c'est peut-être le cas pour certains, mais il faudrait préciser de qui il s'agit et dans quelle situation. Car en France il existe quand même quelques milliers d'enfants qui ne vont pas à l'école et qui sont correctement instruits par leurs parents, passent leur bac, intègrent des écoles supérieures et sont épanouis.
Vous dites aussi "les principes fondateurs de notre société , liberté , égalité et fraternité , ne sont pas de vains mots". Cela n'est malheureusement pas vrai partout et vous le savez bien si vous connaissez l'éducation nationale, la mixité sociale est malheureusement en train de disparaître allègrement et l'égalité des chances avec... J'ai des professeurs dans ma famille et mes amis proches, je n'invente pas, malheureusement. Nombre d'enfants déscolarisés ou non scolarisés ont des parents professeurs, c'est intéressant à observer. Par ailleurs, vous dites cela comme si ce n'était pas le cas hors école. Or, la liberté, l'égalité et la fraternité peuvent s'apprendre aussi autrement et hors école, je vous l'assure. Ainsi que la construction du libre arbitre.
Effectivement, l'instruction en famille n'est pas souhaitable pour tout le monde, je suis bien d'accord avec vous, il y a beaucoup d'enfants pour lesquels l'école est une chance. Cela ne veut pas dire que ça le soit pour tous et qu'il n'y ait point d'enrichissement possible dans le cadre d'une instruction hors école. C'est ce que je veux dire quand je dis qu'on devrait avoir le choix. Le choix ne sera sans doute pas possible pour tous, en effet, question de moyens, disponibilités, capacités, quoi que toutes ces questions puissent être largement débattues, mais pourquoi en priver ceux pour qui ce choix d'instruire autrement serait une chance?
Et je tiens à préciser que les enfants qui ne vont pas à l'école ont aussi, pour la plupart, des parents responsables et qui veulent leur donner le meilleur, comme les autres enfants. La grande majorité suivent des activités extrascolaires avec les enfants scolarisés, sont intégrés dans leur lieu de vie, sont ouverts, curieux, motivés et moins fatigués souvent, ce qui en fait la plupart du temps des enfants agréables à côtoyer pour les animateurs et professeurs de toutes les activités qui ont lieu hors école.
Mais peut-être ne parlions nous pas de la même chose?
Bon dimanche!
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En effet, Allégresse31. J'ai encore un autre témoignage, d'un ami comptable, dont la femme s'est sciemment passée d'une carrière prometteuse, pour élever et éduquer ses enfants chez elle. En plus, ils font eux-mêmes leur potager. Les deux ainés se sont scolarisés en première, où ils ont trouvé le niveau de l'école très bas, et ont eu leur bac sans problème.
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oui , faut il encore avoir les moyens de pouvoir éduquer ses enfants.....et pourquoi scolariser ses enfants en première ? je ne comprends plus ou a-t-on atteint les limites de "l'éducation à la maison"?
je crois que ça ne concerne qu'une minorité .....
et j'ai aussi le témoignage d'une personne , d'un milieu très défavorisé et par conséquent n'ayant pas de parents capables de l'éduquer , ayant fréquenté l'école dès le plus jeune âge et ayant fini dans les plus hautes sphères de la république.....
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Si d'aventure certaines personnes avaient envie de découvrir la richesse des apprentissages autonomes ou de l'instruction hors école, voici quelques références:
- http://www.education-authentique.org/ par un ancien inspecteur de l'éducation nationale
- "L'apprentissage autonome expliqué à mon inspecteur", Claudia Renau, ou pour toute autre personne que cela intéresse http://www.editions-instant-present.com/lapprentissage-informel-exp...
- les livres de John Holt, en anglais ou traduits en francais: "Les apprentissages autonomes" et "Apprendre sans école", que l'on trouvé également aux éditions L'instant présent
- "L'école de la vie" d'Alan Thomas, mêmes éditions L'instant présent
- les associations nationales françaises qui informent sur l'instruction en famille: L'EDA, CISE, LAIA...
- le livre d'André Stern "... et je ne suis jamais allé à l'école" et la vie de cet homme http://www.andrestern.com/fr/ecrits.html
Et si vous lisez l'anglais, il existe bien plus de ressources encore...
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