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Comment vivre l'absence après le décès d'un proche ?

Comment vivre l'absence après le décès d'un proche, comment communiquer encore avec lui sentir sa présence, survivre à cette douleur surhumaine

bonjour,

je viens de perdre mon père avec qui j'avais une relation très soudée, nous étions très proches, nous nous comprenions sans nous parler, et avions toujours des sujets de conversations sur tout, il était mon soutien dans la vie dans ma vie professionnelle, il savait m'apaiser, il me comprenait. J'ai tout perdu, toute ma vie s'est écroulée, son absence est une véritable torture, je repense tout le temps à lui, je le revois dans ma tête physiquement , marchant avec ses habitures, mimiques, j'entend et je cherche à entendre dans ma tête ses paroles, ce qu'il m'aurait dit, j'essaie de ne pas oublier sa voix ses intonations, ses mots, ses paroles, son odeur, j'ai gardé ses vêtements pour pouvoir encore sentir son parfum tellement son absence est invivable il était mon soutien, ma raison de vivre, et aujourd'hui je me sent vide, sans avenir, sans objectifs, ma vie a perdu tout son sens, je ne sais plus à quoi me rattacher, je passe mes nuits à pleurer, à crier, à l'appeler, je le supplie de revenir ou de me parler, j'ai l'impression qu'il va revenir que c'est un cauchemar, et quand je vais sur sa tombe pour la fleurir et prier, je n'arrive pas à faire le lien entre le fait qu'il se trouve physiquement juste en dessous, je ne sais pas comment je vais continuer à avancer sans lui, aujourd'hui j'essaie mais je suis épuisée et je crois que je ne vais pas y arriver. La solitude est un mot qui prend tout son sens et il est vrai qu'elle pèse des milliers des tonnes, je donnerai tout pour le revoir, l'entendre, parler avec lui

Si vous avez vécu la même chose merci pour vos conseils

VIVENDI

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Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de VIVENDI le 4 novembre 2013 à 13:35

merci dulcedine

il est vrai que l'on ne peut vivre une telle situation que de plein fouet , la mort anéantit toute envie, mais la paix et la sérénité pourront apaiser cette souffrance du moins je l'espère, vivre la mort lorsque l'on est seul est encore plus dur car on perd tout ses repères et la raison de vivre à nouveau pour qui ??? pour quoi faire ???

A bientôt et merci encore merci aussi à rosicoli qui a été mon premier soutien et que j'embrasse très fort

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Lien permanent Réponse de Pitufa le 9 octobre 2013 à 21:56

Bonjour je suis une maman qui a perdu un fils de 18 ans et demi.

Chaque départ d'un être cher est très dur à vivre, mais ils sont toujours là, la mort n'ai qu'un passage vers une autre vibration. Il ait difficile de trouver les mots pour consoler un cœur dans la douleur, et je sais de quoi je parle. Il faut du temps, mais surtout ne doutait pas d'une chose ils sont avec nous constamment. En s'ouvrant à la conscience divine, nous retrouverons ces êtres qui nous sont chers. N’hésitez pas de parler à votre papa car il vous entends , c'est nous qui sommes sourd et qui n'entendons pas.

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Lien permanent Réponse de VIVENDI le 4 novembre 2013 à 13:39

bonjour , je suis novice mais qu'entendez vous par s'ouvrir à la conscience divine

je parle à mon père mais je suis décue car je n'ai pas de signe, d'odeur, je ne rêve pas de lui or quand je ferme les yeux je le revois partout, déambulant, parlant et même mais rarement le son de savoix quand il me parlait

c'est douloureux, comment tenir chaque jour;....

encore merci pitufa

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Lien permanent Réponse de VIVENDI le 11 octobre 2013 à 9:14

bonjour,

merci rosicoli pour tout soutien, et tes conseils, effectivement j'attends quelque chose mais je ne sais quoi, un contact, je reste dans l'attente, si comme le dit marye il faut attendre 18 mois le temps paraîtra encore plus long, j'ai regardé les vidéos dont tu m'avais parlé et effectivement cela interpelle, ce qui me fait souffrir c'est que bien que je lui parle et prie pour lui, je suis désolée de ne pas avoir la sensation de le sentir à côté de moi de mon épaule comme s'il me soutenait, pourtant je n'ai rien oublié des mots phrases qu'il disait, de son visage, de la façon de marcher ou de s'asseoir, le jour de sa disparition est toujours aussi ancré dans ma mémoire comme si c'était hier, or aujourd'hui nous sommes vendredi et un vendredi à cette heure ci il était déjà parti, je regrette de ne pas pu avoir pu lui parler plus ce matin là et dans la nuit lorsque j'étais assise sur le fauteuil dans sa chambre des soins intensifs, je ne pensai pas qu'il allait partir, il avait si bien dormi...

encore merci à vous tous pour votre soutien,

je vous embrasse

vivendi