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Bonjour,
Non, je n'ai pas peur de la mort, elle est pour moi la suite de la vie, une parenthèse, une mise au point entre deux expérimentation. Ce n'est pas une simple théorie mais quelque chose que je sens au plus profond de moi. Ce qui me fait souci est ce que mes proches vivront en émotions lors de ma disparition... et si je disparaissais avant ma mère?... ça m'ennuierait de la savoir en souffrance... et mes enfants... Ce qui est difficile à vivre dans la mort, du moins pour moi, c'est l'absence physique de l'autre, n'avoir d'autre choix que de vivre sans son regard, sa voix, sa peau... ça n'a rien à voir avec les choix conscients de garder ou non des relations avec les autres dans la vie. Les contacts que je peux avoir avec certaines âmes me facilitent probablement les choses mais dans notre choix d'une vie matérielle, la séparation reste souvent bien difficile...
Bien à vous,
Anne-Lise
Et si la mort était déjà présente en vous
Bonjour, J'aime ce poème qui nous dit de vivre l'instant à corps perdu, de perdre la tête ; c'est recommandé mais ce n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire dans nos sociétés de consommation où la méfiance s'infiltre dans les coeurs les plus purs, les plus confiants. La mort c'est la vie ; viendra un jour où nous ne mourrons plus ; quand nous arrêterons de manger n'importe quoi à cause d'un stress permanent. Nous devons bannir la peur notre plus grande ennemie, la jalousie (de quoi puisque nous sommes uniques ?!) nous avons tous quelque chose à apporter à l'autre et l'autre nous apporte son unicité. Je suis très attentive à ce que me disent les personnes : elles m'apportent toutes cette diversité que l'on ne peut connaître lorsque l'on ne vit que pour soi. J'aime la solitude mais ma solitude est peuplée de poèmes, de lecture , d'écoute de la musique ; nous devons viser l'enrichissement, pas à pas de notre âme ; devenir fraternel et plus posé : donner son écoute à qui en a besoin ; pour beaucoup la mort est l'ennemie... ce n'est pas notre ennemie : elle nous apprend à réfléchir toujours plus, grâce à ce mystère, qui pour pour moi n'en n'est pas un, nous avançons pour savoir ce qui se cache derrière la fin de chaque vie alors que nous nous réincarnons à chaque fois en un être neuf qui recommence à se poser les mêmes questions ; heureusement, certains ne se les posent plus car ils ont assimilé le principal de ce qu'ils voulaient et ne voulaient pas revivre ; ce sont des sages : ils écoutent et vivent déjà dans le monde évolué qui les attend. Nous ne mourons que pour mieux revivre, forts de ce que nous apprenons amicalement germaine cartro
La mort surtout pour ceux qu'on laisse derrière que l'on ne voudrait pas abandonner, mais
je crains davantage la maladie, la souffrance, les limitations liées et se voir partir à
petit feu quand il n'y a plus d'espoir mais tout dépendant de l'encadrement, de l'amour,
je me dis que cette étape peu être plus sereine à traverser ?
de grands malades souffrent peu et d'autres beaucoup, cela peut faire la différence sur le mental et le physique, et
l'acceptation et le quotidien ...
Michèle
Bonjour Léo. Non je n'ai pas peur de la mort pour l'avoir vécu a deux reprises.
La première fois je ne voulais pas en revenir mais mes guides m'ont ramené a mon corps car mon cheminement
n'était pas terminé. Le fait de l'avoir vécu m'a permis d'aider mes parents a partir en paix et de les guider vers leur nouveau chemin. Cela ne m'a pas empècher de verser des larmes a leurs départ mais aujourd'hui je sais qu'ils sont temporairement aupres de nous quand nous avons besoin d'eux.
Aujourd'hui, mon père est réincarné sur notre terre mère en mon petit fils. Il a gardé le même caractère et ne jase pas plus qu'avant et il continus de faire les mêmes mimiques. Si vous prenez le temps d'observer un jeune enfant quelques années apres la mort d'un proche, vous allez le reconnaitre.
Avec mon père, cela ne peux plus être une coincidence car il est trop pareil. J'ai passé ma vie a vivre avec lui, j'ai travaillé sur la ferme avec lui et nous avons travaillé aussi sur la même foreuse pendant plusieurs années pour une autre compagnie.
Yvan
Bonjour Léo!
La mort... Je viens de vivre celle de mon épouse et en 2009, j'ai vécu celle de ma compagne précédente. Ça m'a forcé à faire face à l'inévitabilité de notre fin de vie terrestre.
J'ai 65 ans. Ai-je peur? Un peu, oui. Mais depuis le décès de ma Johanne, le 15 décembre dernier, après 7 mois de lutte contre un cancer du poumon, et l'avoir vue partir sereine et paisible, après beaucoup de souffrance mais aussi, beaucoup d'amour,je crois plus que jamais à l'immortalité de l'âme et à celle de notre esprit.
Comme Dana le dit si bien, je suis convaincue plus que jamais que le corps n'est que le vêtement de l'âme. La philosophie bouddhiste, avec laquelle je vis depuis des années avec beaucoup de bonheur, m'a aidée à vivre avec la mort. Il est vrai, comme ils disent, que tout est impermanent... même, et surtout nous-même.
Avec Johanne, ce qu'on s'est dit face à sa maladie,c'est que, de toute évidence, on n'avait pas le choix: qu'il fallait passer par là. Mais qu'il y avait une chose qui était en notre pouvoir, c'est comment on vivrait ça: en hurlant, en se révoltant, en haïssant Dieu ou le sort... ou bien en essayant de faire le meilleur avec le pire qui nous était donné, de jouir de chaque seconde qu'on avait ensemble et en vivant la seule chose qui nous était de toute façon donnée avec certitude, c-à-d: le moment présent. Rendre chaque jour et chaque moment intense et précieux comme de l'or, puisqu'il nous était donné en cadeau et que rien ne dure. C'est mon vécu, et je vous le partage avec l'espoir qu'il vous aide, quand vous aurez à passer par là.
Sylvia
Plein d' émotion, merci de faire partager Sylvia
Ma mère disait toujours qu'elle n'en avait pas peur, mais arrivee a la fin de sa vie
,ayant deja eu beaucoup de souffrances, elle semblait craindre ce passage
et en parlait beaucoup, ses dernières heures a l'hôpital ont été terribles,
elle ne voulait pas accepter l'inelluctable, cela m'a fait très mal au coeur.
Notre société ne nous prépare pas a ce passage, nous sommes trop attaches a la matière.
Martine
Je suis d'accord avec vous nous ne sommes pas préparer à ce passage
Je sais bien que la mort viendra. C'est inévitable.
Elle fait partie de mon processus de vie depuis ma naissance.
Je sais que mon corps va mourir. Je ne suis pas le fruit du hasard.
J'ai été créé par des êtres mortels. Je suis un être mortel.
Il y a en moi une autre vie qui rejoindra celle de son Créateur et le Créateur
de toutes les merveilles qui existent et que je n'arrive même pas à tout comprendre,
et que plusieurs scientifiques ne comprennent pas eux-mêmes,
mais sont contraints de reconnaître l'existence, sans pouvoir en faire la démonstration.
Le hasard ne peut être le fruit de telles merveilles !
Gaétan
Très beau ce que vous dites et plein de sagesse
Je n'ai pas peur de la mort.J'ai 69 ans, j'ai une vie bien remplie
et je continuerai surement sur le chemin..encore un peu.. mais ce qui m'effraie,
c'est la souffrance du corps. En ce moment, je vois tous les jours ma mère
qui va avoir 95 ans et qui souffre beaucoup
Elle a toute sa raison et la douleur commence à la couper du monde.
Je ne souhaite pas cela pour moi ni pour mes enfants.J'ai déjà perdu mon père
dans les mêmes circonstances il y a 10 ans.
Chantal