Avez-vous peur de la mort ????

Cette étape nous terrifie la majorité du temps

nous quittons toutes les personnes qui nous ont aimées

et tous ces biens accululées durant tant d'années  pour partir vers l'inconnu..

 

Merci pour votre participation

 

Léo et Célina 

 

  

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Réponses à cette discussion

Peur de la mort ? 

Evidemment, la peur est inhérente à notre condition. Je suis celui qui écrit. Je suis, j'ai donc peur, donc, si l'on m'énonce l'inéluctable. Je vais mourir, je dois mourir, comme nous tous. Un jour. Demain, plus tard. Pas pressé, j'aime la vie. Ma sensation, ma foi, ma confiance est que je serai également dans la mort et après la mort. Evidence. Donc, j'ai peur, normal, mais habité d'une grande confiance, sur ce terrain, en tout cas. La mort est passage. Le passage fait peur. Il se passe + ou - facilement. On peut invoquer l'inégalité devant la mort !

De la justice ! Tous égaux devant la mort ! Une mort sereine, belle, d'assoupissement tranquille. Malgré tous nos souhaits, ce cahier de doléances ne saurait apparemment.. être satisfait. Il y a, dit-on, une question de karma personnel. Mais si je me place en conscience à l'idée de ma mort à venir, alors, je ferai en sorte que le passage soit transformation active. A priori, à expérimenter donc. Le moment venu.
 J'énonce, j'énonce..

Allez, j'imagine que j'ai peut-être déjà vécu l'affaire pour en parler en telles suppositions. 

Je change de position.

Me voici en passeur d'âmes.

Oui, la peur est présente souvent, à la hauteur sans doute du vécu et de la conscience de l'âme en question. Chaque âme est à l'image de ce qu'a été la personne. Evidence. Ainsi, il y a des âmes si tranquilles et belles, pour lesquelles l'ascension se fait tout en douceur, en musique.. Pour d'autres, c'est plus compliqué. Pour le peu que l'âme en question ne sache pas qu'elle est passée de l'autre coté, ça se corse. Il faut lui dire. Avec un peu de patience, tout vient. Alors, le chemin de lumière se fait, bel ascenseur coloré jusqu'à destination. Alors, oui, la peur est normale, je la vis dans ma chair plus ou moins, comme beaucoup. Mais le miracle, la magie est de savoir que nous savons transformer notre peur par l'ouverture à la lucidité (éthymo "luciditas" splendeur, lumière, notamment ) : lâcher prise permis par notre foi indéfectible en la lumière que nous sommes et qui nous accompagne.. Méditer sur la
 mort, sur la peur de la mort est évidemment un beau sujet. C'est se préparer à l'examen final. Vous serez notés ! Interrogation écrite aurait dit le professeur ! Alors, la mort, quoi de neuf ?

A vos copies !

Que notre esprit, que notre pensée nous ouvrent à de nouveaux possibles.

La prochaine fois, j'essayerai de résumer en trois mots. Bien à vous et belle journée de chasse à l'escargot !

Antoine

Bonjour,

Non, je n'ai pas peur de la mort, elle est pour moi la suite de la vie, une parenthèse, une mise au point entre deux expérimentation. Ce n'est pas une simple théorie mais quelque chose que je sens au plus profond de moi. Ce qui me fait souci est ce que mes proches vivront en émotions lors de ma disparition... et si je disparaissais avant ma mère?... ça m'ennuierait de la savoir en souffrance... et mes enfants... Ce qui est difficile à vivre dans la mort, du moins pour moi, c'est l'absence physique de l'autre, n'avoir d'autre choix que de vivre sans son regard, sa voix, sa peau... ça n'a rien à voir avec les choix conscients de garder ou non des relations avec les autres dans la vie. Les contacts que je peux avoir avec certaines âmes me facilitent probablement les choses mais dans notre choix d'une vie matérielle, la séparation reste souvent bien difficile...

Bien à vous,

Anne-Lise

Je n'ai pas franchement peur de la mort car pour moi c'est une renaissance , c'est un passage , un continuum...

vers un ailleurs toujours dans le grand Tout...pour moi Dieu sera toujours là où que je me trouve après ma vie sur Terre

Je ne dirais pas que le contraire de la mort c'est la vie...je dirais comme les hindous et autres êtres spirituels la mort est une renaissance !!!

Louvetine

Je suis d'accord avec cette réponse de Louvetin, le corps ce n'est pas totalement nous, et ce qui nous sommes, donc la mort n'est pas notre mort, juste celle du corps.

"Il faut mourir avant de mourir pour s'apercevoir que la mort n'existe pas" dit Eckhart Tolle

Mourir d'abord à ce que nous croyons être, et on voit notre magnificence, comme le dit si bien Anita Moorjani

peur de la mort, oui ,oui, car peur de l'inconnu, bien sur ...........

étant sur le chemin, je crois à la réincarnation et celà m'aide .................

je pense en  me recentrant, que j'ai plus peur des souffrances entourant la mort que de la mort de mon corps ; je pense que notre âme reste quelque part dans l'univers...........

 

voilà, chers amis les messagers de la nature, ce que je peux vous dire aujourd'hui de ce sujet .

 

avec toute mon affection

 

Daoua

Peur de la mort ???? Pas vraiment
J essai de bien vivre ma vie....
Et j espère bien vivre ma mort...sans souffrance pour moi et mes proches....

Merci Lydia

d'avoir pris de ton temps d'y répondre

Léo et Célina

La mort est apparue il y sept cents millions d'années (à quelques-une près, bien sûr).

Jusque-là, et pendant quatre milliards d'années, la vie s'était limitée à la mono-cellularité. Sous sa forme mono-cellulaire, elle était immortelle puisque capable de se reproduire à l'infini. De nos jours, on trouve encore des traces de ces systèmes monocellulaires immortels dans les barrières de corail.

Un jour cependant, deux cellules se sont rencontrées, se sont parlé et ont décidé de fonctionner ensemble, en complémentarité. Sont apparues alors des formes de vie multi-cellulaires. Simultanément la mort a fait aussi son apparition. En quoi les deux phénomènes sont-ils liés ?

Quand deux cellules souhaitent s'associer, elles sont contraintes de communiquer et cette communication les portent à se répartir les tâches afin d'être plus efficaces. Elles décideront par exemple que ce n'est pas la peine que toutes deux s'échinent à digérer la nourriture, l'une repérera les aliments et l'autre les digérera.

Par la suite, plus les rassemblements de cellules ont été importants, plus leur spécialisation s'est affinée, plus chaque cellule s'est fragilisée et cette fragilité ne faisant que s'accentuer, la cellule a fini par perdre son immortalité originelle. Ainsi naquit la mort. De nos jours, nous voyons des ensembles animaliers constitués d'immenses agrégats de cellules extrêmement spécialisées qui dialoguent en permanence.

Les cellules de nos yeux sont très différentes de celles de notre foie et les premières s'empressent de signaler qu'elles aperçoivent un plat chaud afin que les secondes puissent se mettre à fabriquer de la bile bien avant l'arrivée du mets dans la bouche. Dans un corps humain, tout est spécialisé, tout communique et donc tout est fragile et mortel.

La nécessité de la mort peut s'expliquer d'un autre point de vue : La mort est indispensable pour assurer l'équilibre entre les Si une espèce pluri-cellulaire se trouvait être immortelle, elle continuerait à se spécialiser jusqu'à résoudre tous les problèmes et devenir tellement efficace qu'elle compromettrait la perpétuité de toutes les autres formes de vie.

Une cellule de foie cancéreuse produit en permanence des morceaux de foie sans tenir compte des autres cellules qui lui disent que ce n'est plus nécessaire. La cellule cancéreuse a pour ambition de retrouver cette ancienne immortalité et c'est pour cela qu'elle tue l'ensemble de l'organisme. La cellule cancéreuse est une cellule autiste, c'est pourquoi elle est dangereuse. Elle se reproduit sans cesse et, dans sa folle quête d'immortalité, elle finit par tout tuer autour d'elle.

Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu, p100.

Sachant que ma mort est indispensable à la survie de mon espèce et à celle des autres, je ne peux en avoir peur !

P.S. : Quand je me suis demandé de quoi j'avais le plus peur, je suis arrivé à la conclusion : avoir peur !

Aussi, ma seule crainte étant la peur elle-même, je n'ai peur de rien en particulier. Pas même de ma mort (indispensable à la perpétuation de mon environnement).

Merci Yves  d'avoir pris de ton temps d'y répondre

Léo et Célina

C'est facile de prendre le temps quand on est en vie.

Quand la mort nous aura attrapé on ne l'aura plus !

Je suis admirative! Car vous avez trouve la réponse en adéquation  avec votre identité! Et puis quelle sérénité dans votre discours, j'aimerais être déjà dans ce mouvement que je ressens là. Une certaine connaissance que vous semblez avoir acquise sur la vie, est me semble-t-il nécessaire pour entrer dans cette sagesse dans laquelle

je ne suis pas encore entrée.  Combien de temps me reste-t-il pour y arriver !!!

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