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Autour de la mort

Je suis confrontée depuis quelques temps aux angoisses de mort de maman (90 ans, maladie d'Alzheimer)... D'un côté elle souhaite et veut mourir, d'un autre le soir elle a de véritables angoisses qui rendent son accompagnement très difficile (mon frère et sa femme, j'habite loin mais j'essaye de prendre ma part d'accompagnement). Nous essayons de lui faire prendre des pastilles d'Elixiflor, n° 1 contre la peur de mourir et la dévalorisation de soi-même... Y aurait-il d'autres possibilité, (massages, de lui raconter le grand passage, tel que nous le connaissons traditionnellement, j'ai cherche dans la liturgie chrétienne si il y avait une prière spéciale de préparation, ce qu'on appelait autrefois l'extrême onction)... Même si je ne peux lui faire de grands discours je crois aux pensées communicantes...

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Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de claire ogier le 21 mai 2011 à 9:31

Oui je sais tout cela et j'en suis convaincue, mais ma question c'est comment lui transmettre de la sérénité ? Nous pensons (la fratrie 9) effectivement qu'elle est dans sa dernière ligne, mais ce cheminement peut-être court à assez long, elle est très résistante. En dehors de ce fait chacun chacune peut aussi se demander si pour aborder la mort il ne faut pas un certain lâcher prise ?

Je ne suis pas certaine que l'Esprit soit l'âme... C'est une autre question ayant pratiqué "l'Astrologie transcendantale" l'âme est le corps spirituel qui fait le lien entre le physique, le psychique et le spirituel, pour l'Astrologie Transcendantale, ce corps s'améliore, "s'épaissit" de vie en vie, pour devenir le corps glorieux d'après la vie terrestre, du moins c'est ce que je comprends... Une entité de très haut niveau s'incarnant de vie en vie pour expérimenter et se construire ce corps spirituel....

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Lien permanent Réponse de claire ogier le 21 mai 2011 à 15:26

Merci pour les deux réponses précédentes. Il y a une tradition chrétienne qui veut que même Jésus s'est senti abandonné par son Père sur la croix ! Je me souviens aussi d'avoir vu un film magnifique qui s'appelait "Le dialogue des carmélites, j'avais une quinzaine d'années, je crois que c'est la mère supérieure du couvent qui après des années de foi et de prières au dernier moment de mourir le fait dans une angoisse totale.

Aujourd'hui je peux dire sereinement j'ai intégré l'instant de la mort, de ma mort dans mon processus de vie, mais le moment venu je ne peux dire qu'elle sera mon attitude intérieure.

Je retiens cependant qu'étant sereine je peux transmettre de la sérénité à ce sujet...

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Lien permanent Réponse de Marie K. le 21 mai 2011 à 19:46

Chère Claire,

Merci pour ce partage.

Je pense que ta mère appartient à l'ancienne croyance, et donc je ne sais pas si elle est en mesure

d'entendre les mots sur le grand passage.

Ce n'est qu'une supposition de ma part: elle voudrait partir, mais elle se culpabilise sans doute pour votre souffrance.

Si c'est le cas et qu'elle ne saisit pas ce toujours que vous lui dites, donnez-lui par la pensée du coeur la liberté de partir en ayant préalablement fait la paix avec ce deuil.

Remerciez-la pour tout le bien qu'elle a fait, pour tout l'amour qu'elle vous a donné, et dites-lui qu'elle a pour toujours une grande place dans votre coeur et que, même après la mort, les liens du coeur restent immuables.

Que vous n'allez pas souffrir, car vous respectez la volonté de Dieu.

Utilisez pour cela le circuit d'énergie du coeur par le contact des chakras des mains: toi et ton frère, prenez-la par les mains en mettant ses chakras en contact avec les vôtres et faites circuler l'énergie du coeur.

En ne pas oubliant de la regarder avec amour et tendresse dans les yeux qui sont la fenêtre de l'âme.

Demandez aux anges et aux aides célestes de vous entourer et de venir la "cueillir" lorsque le moment sera venu, afin qu'elle parte dans la douceur, la sérénité et la Lumière.

Je pourrais te donner d'autres conseils mais, revenant à peine d'un séminaire de constellations, je suis extrêmement fatiguée et il me faut un peu "décrocher".

Bien à toi.

Marie