"Résonances gnostiques dans le Bouddhisme"


Nous proposons, au cours de la conférence, de regarder dans quelle mesure certains apports du Bouddhisme permettent de faire résonner le courant gnostique qui traverse les âges et les contrées

et d’avoir un échange avec le public à ce propos.

Mais qu’est-ce que la Gnose ?

Dans « La Gnose Universelle », J V Rijckenborgh et Catharose de Petri s’expriment ainsi : « La Gnose est la synthèse de la sagesse originelle, la somme de toute la Connaissance qui oriente directement vers la vie divine. Elle est force, rayonnement et lumière. Cette force vient chercher ce qui est « perdu ». Elle rayonne dans ce monde sur les méchants et sur les bons, dans l’intention d’éveiller ce qui est de sa nature uniquement, à savoir le noyau spirituel. Elle apporte de tous temps la sagesse divine à l’humanité égarée et montre l’unique chemin qui permet d’y accéder. »

Selon cette définition, il apparaît que : la Gnose oriente vers le Divin, qu’elle place l’homme devant le chemin de la libération et qu’elle ne se limite pas à un certain pays ou à un certain peuple. Aujourd’hui comme jadis, elle est révélée dans tous les lieux du monde où travaillent les messagers de la Lumière.

Ainsi est-elle apparue également en Inde à travers le Bouddhisme. Par exemple, la première noble vérité du Bouddha, appelée Dukkha, est que l'existence conditionnée, l'existence que nous connaissons, est imbue de souffrances. Voici une traduction de cette noble vérité :
« la naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est aussi souffrance, en résumé les cinq agrégats d'attachement (à savoir la forme, la sensation, la perception, la volonté et la conscience) sont souffrances. »

Qu’évoque la première vérité ? La première noble vérité, l’expérience et la constatation de la souffrance, est-elle un éveil du discernement sur l’état de l’homme et du monde ? A partir de cette conscience qui s’éveille ne devient-on pas un chercheur, le désir de la Libération ne s’éveille t-il pas ?


Participation aux frais: 5€.