LES NANOBES ou MICROZYMAS : des organismes vivants en deçà du micron
En janvier 2005, un article paru sur Sciences et Vie prouvait que certains biologistes ont "entendu" et travaillent sur la question. Il a été démontré en particulier que les nanobes ne contenaient pas d'ADN mais étaient capables de le synthétiser... Ce qui remet bien des choses sur le tapis ! Alain SCOHY.
Pas de vie sans ADN ! Cet adage néo-pastorien constitue un frein puissant à l’étude, par les laboratoires académiques, de ces organismes nouvellement identifiés, qui semblent ubiquitaires, et qui pourraient révolutionner notre appréhension du Vivant.
A la fin du second millénaire, la majorité des biologistes sont persuadés de connaître tous les types d’êtres vivants qui peuplent la planète. En effet, comment des formes de vies inconnues auraient-elles pu échapper à la sagacité des observateurs et à la sophistication de leurs moyens d’observations ? Et pourtant, une découverte qui pourrait s’avérer aussi fondamentale que la mise en évidence du monde microbien pas Pasteur vient en 1990 sonner le glas de ces tranquilles certitudes, poser de nouvelles questions et dégager de nouvelles possibilités.
Cette année là, le Professeur Rober L. Folk, géologue de l’université du Texas, observe au microscope électronique à balayage d’étranges structures ovoïdes de très petite taille dans des roches carbonatées précipitant dans des sources thermales (1). Au lieu de ne pas prêter attention à ces dernières comme nombre de ses collègues l’aurait fait, il les examine avec attention. Les petites sphères qu’ils observent ont un diamètre compris entre 30 et 200 µm (nanomètres) et ont tendance, tout comme certaines bactéries, à former des chaînettes. À cause de cette ressemblance et en raison d’une taille dix fois inférieures à ces dernières, il nomme ces objets nano-bactéries et propose de les interpréter comme étant des formes de vies jusqu’alors inconnues. Par la suite, Folk lui-même ainsi que d’autres chercheurs (2, 3) vont identifier des nano-bactéries dans d’autres roches plus communes comme les argiles ou des silicates. Dans certains échantillons rocheux, elles sont si nombreuses que Folk les compare à des haricots enfermés dans un filet et selon lui ces êtres pourraient bien constituer une part notable de la biomasse de notre planète.
Cette découverte d’organismes inconnus, effectuée par des géologues, n’est pas accueillie dans la joie par la communauté scientifique, loin de là ! A ce sujet, le Professeur Folk rapporte que la « première présentation orale de cette idée (l’existence des nanobes) ne provoqua dans mon auditoire qu’un silence gêné… ». Nombreux sont en effet ceux pour qui les nanobes ne sont qu’un artefact (4) d’origine strictement minérale ou de simples débris provenant de bactéries classiques, voire un simple résultat de la méthode d’observation utilisé et ne sont donc qu’une illusion. Leur principal argument concerne la taille des nanobes : ils sont trop peu volumineux pour contenir la machinerie biochimique complexe commune à tous les êtres vivants connus, des bactéries aux baleines… Leur biochimie serait donc largement différente de celle des autres êtres vivants, ce qui remettrait en cause les grandes lignes de l’évolution des organismes sur notre planète.
Il devrait en effet exister une taille minimum pour un être vivant : celle qui lui permet de contenir toutes les molécules considérées comme étant indispensables à la vie (acides nucléiques, ribosomes, enzymes…). Le problème, c’est que si l’on calcule cette taille, le résultat obtenu ne cadre même pas avec les connaissances récentes les mieux établies : on obtient environ 200 µm pour les bactéries les plus petites alors que les mycoplasmes, bactéries bien connues responsables d’infections urinaires et respiratoires, atteignent… 150 µm ! Pire encore, des microbiologistes pugnaces ont indubitablement mis en évidence dans le sol et l’océan des "ultra-micro-bactéries" d’une taille voisine de 80 µm seulement.
Pour trouver son chemin, la vie a apparemment besoin de beaucoup moins de bagages que nous ne le supposions. Malgré les objections réitérées - mais bien mal étayées - des sceptiques de tout poil, des nanobes sont découverts en quantité toujours plus grande dans des échantillons de roche d’origine variée. Lorsque Mac Kay met en évidence sur la météorite "ALH 84001" des formations allongées qui ressemblent fortement à des nanobes fossilisés, d’autres chercheurs examinent des météorites connues et découvrent des structures similaires non seulement dans les météorites ALH (5) mais aussi dans celle d’Allende, de Murchison (6) et de Tataouine (7). Seules trois explications sont alors possibles :
1. Les nanobes sont des artefacts d’origine minérale,
2. Les nanobes sont des formes de vies terrestres ayant contaminé les météorites,
3. Les nanobes sont des formes de vies primitives, liées aux minéraux, et répandues largement dans tout l’univers.
Un aspect reste alors à éclaircir : doit-on considérer les nanobes comme des formes fossiles ou d’authentiques êtres vivants, capables donc de se reproduire ? Des éléments de réponse étonnants vont venir, en 1998, de l’étude de grès australiens recueillis lors de forages pétroliers off-shore à plus de 4000 m sous la surface océanique, soit à des températures d’environ 150°C et des pressions de 2000 atmosphères (8).
Malgré le scepticisme et le silence écrasant de la communauté scientifique, le statut biologique des nanobes est alors établi par le Professeur P. Uwins, de l’université du Queensland, qui démontre clairement que "les nanobes ne sont pas des structures cristallines minérales et sont composés de carbone, d’oxygène et d’azote". Mieux encore, après avoir noté des similarités morphologiques entre les nanobes et des champignons microscopiques dix fois plus grands, l’équipe du Pr. Uwins montre que les nanobes sont capables de se reproduire et contiennent probablement des acides nucléiques…
Les organismes observés par cette équipe au moyen d’un microscope à balayage extrêmement puissant (et onéreux ! il n’en existe que quelques unités dans le monde) ont en effet la forme de fibrilles enchevêtrées, comme un feutre, ce qui rappelle la forme d’un mycélium. Les colonies de nanobes ont une vitesse de croissance surprenante, et envahissent littéralement les milieux de culture qui leurs sont proposés (quand ils ne s’évadent pas !), formant en quelques semaines des colonies denses de filaments gris, bruns ou blanc. Les diverses morphologies observées suggèrent même l’existence d’un cycle de reproduction correspondant à celui des moisissures. Les nanobes posséderaient alors une reproduction de type sexuée ce qui est considéré comme un caractère plutôt évolué… La résistance physique des nanobes semble extrême : observés en microscopie électronique, les échantillons montrent qu’ils conservent leur capacité à se développer malgré le vide intense, les faisceaux d’électrons et les rayonnements auxquels ils ont été soumis. Cette résistance pour la moins inhabituelle est même utilisée par certains auteurs pour leur dénier le statut d’être vivant (9). Et pourtant…
Ultérieurement, l’équipe de recherche du Pr Uwins confirmera la présence d’acides nucléiques contenus dans l’équivalent d’un "noyau" lové, enfermé dans une "membrane" minéralisée extrêmement résistante qui rend l’étude des nanobes très difficile. Actuellement, ces chercheurs tentent de cultiver des nanobes afin d’obtenir une quantité d’acides nucléiques (ADN ou molécule auto-réplicative plus simple ?) suffisante pour permettre l’étude de sa composition et de sa séquence. Il deviendra alors possible de comparer le génome de ces organismes à ceux que nous connaissons, ce qui permettra de faire des hypothèses sur leur origine et nous donnera des indications sur leur biochimie, qui pour l’heure nous est inconnue.
D’autres chercheurs se lancent sur la piste des nanobes sur d’autres terrains et envisagent leur action au niveau de processus de minéralisation ou d’oxydation des métaux. Ainsi, il se pourrait bien que des processus que nous avons cru jusqu’ici de nature purement physique puissent posséder une composante biologique qui nous serait restée inconnue. Il en est ainsi, par exemple, pour l’oxydation du fer pour laquelle une influence des nanobes, qui se développent sur les échantillons de métaux en cours d’oxydation n’est pas à exclure. Des découvertes aussi importantes ne sont pas si surprenantes : il y a seulement quelques années que l’origine bactérienne de certains ulcères a été admise, et ces derniers mois l’identification de bactéries se reproduisant dans notre atmosphère et pouvant être à l’origine de phénomènes de condensation tels que la pluie nous confirme que notre connaissance de l’univers bactérien et de ses interactions avec notre planète (et les autres !) est très imparfaite ! De plus en plus de microbiologistes en conviennent, et certains réfléchissent même au mode de vie possible des nanobes.
Ainsi, le Dr J.G. Lawrence, de l’université de Pittsburgh, avance l’idée de "métacellule" : les nanobes ne seraient pas individuellement vivants mais constitueraient un organisme coopératif, un génome distribué en réseau (le terme est à la mode !). Il faut cependant rester prudent : l’étude des nanobes est ardue à cause de leur taille, et il est fort possible que des erreurs soient involontairement commises au cours de leur mise en évidence, qui reste délicate. Ainsi en est-il de l’implication des nanobes dans des pathologies humaines : ils ont été identifiés au niveau des calculs rénaux (10), des plaques athéromateuses (11), dans le sang (12) et, probablement, de la plaque dentaire. Cependant, leur étude et leur identification difficile sont à l’origine d’une polémique (13) dans laquelle certains résultats apparaissent erronés alors que d’autres sont bel et bien confirmés. Des nanobes semblent bien présents dans le corps humain, mais leurs rôles éventuels restent à découvrir. Les résultats les plus sérieux, obtenus par des équipes variées (14, 15, 16, 17) tendent cependant à montrer que les nanobactéries sont au moins impliqués dans la formation des calculs rénaux : elles provoqueraient la formation de cristaux de phosphate de calcium (apatite) autour desquels les calculs se développeraient ensuite.
D’autres résultats sont plus discutables, car ils utilisent comme” révélateur” de la présence de certains nanobes un acide nucléique ribosomial qui ressemble comme un frère à celui d’une bactérie très répandue, et dont l’origine est alors sujette à caution ! D’autres observations sur des cultures de tissu ont montré que certains nanobes peuvent se révéler toxiques pour des cellules animales, et que leur croissance est inhibée par certains antibiotiques (16), ce qui confirme bien qu’il ne s’agit pas de cristaux ! En tout état de cause, il nous faut bien considérer que des indices sérieux tendent à montrer qu’il existe tout autour de nous des êtres vivants dont nous ignorons presque tout, qui vivent principalement dans les roches, qui résistent aussi bien au vide qu’à de fortes températures et pressions et sont donc parfaitement capables, à l’occasion, de voyager d’une planète à l’autre. La découverte des nanobes ouvre donc à la microbiologie et à l’exobiologie des horizons jusqu’alors insoupçonnés.
Professeur Roger Raynal, Docteur de l’Université de Toulouse
Et si les nanobes correspondaient aux microzymas d’Antoine Béchamp ?
Nous sommes dans les années 1850. En matière de recherches sur les micro-organismes, deux hommes ont un parcours parallèle, étudient les mêmes phénomènes, et vont s’opposer finalement dans un schisme violent, dont les conséquences (peu connues et volontiers occultées encore de nos jours) seront de crisper sur des positions intransigeantes, et souvent erronées, tout le système médico-politique français.
D’un coté, Louis Pasteur, chimiste très en vue, qui s’est fait connaître grâce à ses travaux sur la fermentation. Pour lui, tout organisme est stérile, et toute maladie est due à un germe transmis par "l’air ambiant". L’organisme, préalablement sain, est donc sensible à la contagion. On le protégera en pratiquant l’asepsie de tout ce qui l’entoure, en utilisant des anti-infectieux en cas de maladie. Contre des germes spécifiques, Pasteur préconise des vaccins spécifiques, avec les microbes eux-mêmes ou leurs toxines. Cette préconisation, développée avec un vocabulaire très guerrier ("sus aux microbes") - en un temps où les Teutons ressemblent furieusement à l’agent agresseur qui vise le corps sain de notre nation - sera écoutée et suivie par le corps médical après la défaite de 1870. Ce sera le début d’une épopée scientifique et industrielle exaltante pour ses participants, très discutable quant à ses résultats.
En face, Antoine Béchamp. Lui aussi, grand chercheur, sollicité également pour trouver des solutions rationnelles à des problèmes agricoles (sériciculture, fermentation des sucres…). Ses capacités d’observation sont-elles différentes ? Toujours est-il qu’il professe des idées radicalement opposées à celles de Pasteur : dans les minéraux (ex. : la craie), comme dans les végétaux ou les tissus animaux, il observe régulièrement la présence de minuscules organites, qui selon les circonstances, selon les effets du milieu, peuvent croître et évoluer pour apparaître sous forme de bactéries, qui elles-mêmes vont accompagner un processus morbide.
Pour Béchamp, la maladie active le microbe, qui est déjà dans l’organisme à l’état latent sous forme de particules minuscules, qu’il nomme microzymas. C’est précisément le contre-pied des théories pastoriennes de panspermie et d’asepsie des être vivants "sains". Avec Béchamp, l’apparition du microbe et la mise en route de la maladie n’est plus la cause, mais la conséquence d’un état morbide, il importe plus de réorganiser l’organisme, en luttant contre les conditions de son affaiblissement (stress, malnutrition, intoxications…). Encore plus grave, Béchamp prétend que les microzymas, selon leur environnement, peuvent évoluer en champignons, en levures ou en bactéries, lesquelles ont encore un potentiel de transformation : le polymorphisme bactérien de Béchamp s’oppose totalement du monomorphisme prôné par Pasteur, et il remet en cause les fondements mêmes de la vaccination. On le sait, Pasteur a imposé ses vues, à lui les honneurs et la fortune. Les idées de Béchamp n’ont jamais porté chance à ceux qui les ont reprises, comme Jules Tissot ou Jean Solomidès.
Mais l’arrivée des nanobes dans l’arène scientifique peut faire rebondir ce débat qui décidément est loin d’être clos : ces nanobes, qu’on retrouve aussi bien dans des minerais archi séculaires, que dans des athéromes ou dans la vésicule biliaire, et voire même sur des astéroïdes, ces nanobes ne représentent-ils pas la graine de vie totipotente, dont seul l’environnement décide du devenir, et qu’il va falloir intégrer dans les nouveaux manuels de biologie ?
Robert Velay
Microzymas et Vitamine C (extrait de la revue DES CLEFS POUR VIVRE n°48)
Depuis 150 ans, à la suite de Pasteur, les biologistes sont tombés malades. Ils ont attrapé une maladie grave, quasiment incurable : l'aveuglement volontaire. Et il est vrai que cette maladie est d'une gravité exceptionnelle puisqu'il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Ils connaissaient pourtant tous, à l'époque, l’existence des microzymas, que l'on nommait alors "granulations microscopiques". Ils savaient que ces granulations étaient agitées du mouvement brownien et qu'elles étaient visibles à partir d'un grossissement de 750... Il savaient déjà que tous les tissus vivants - végétaux, animaux ou humains - en contenaient. Pour pouvoir nier cette réalité, Pasteur recommanda à ses collaborateurs de ne jamais dépasser un grossissement de 450. Ses successeurs mirent au point des protocoles spéciaux - toujours d'actualité aujourd'hui - permettant de les tuer et de les dissoudre avant d'examiner un prélèvement biologique.
Notre prétendue connaissance du vivant aujourd’hui, à l’échelle microscopique, repose sur des observations effectuées sur des tissus morts ayant subi un protocole de préparation entièrement destructeur du vivant, ce qui explique que les artefacts observés sont interprétés comme des mitoses ou des méioses.
Le Pr. Antoine BÉCHAMP les a étudiés pendant plus de 30 ans. De nombreux autres chercheurs ont travaillé à leur sujet, mais leurs résultats ont toujours été mis sous le boisseau. Encore récemment, les géologues contemporains les ont redécouverts et baptisés "NANOBES". Mais lorsqu’ils ont voulu en parler aux biologistes, ils n'ont eu droit, suite à leur exposé, qu'à un silence de mort ! Il faut pourtant se rendre à l'évidence. Les MICROZYMAS existent. Non seulement ils existent, mais ils sont les ouvriers bâtisseurs de notre corps. Ce sont eux qui construisent la trame de fibres collagènes et élastiques - plus résistante que du béton armé - qui constitue le squelette microscopique de ce corps. Ce sont eux qui construisent les cellules à la demande (la membrane cellulaire est constituée de microzymas juxtaposés et le noyau constitue une réserve de microzymas indispensables pour faire face à certaines situations d'urgence comme la construction de "bouées de sauvetage"). Ce sont eux qui gèrent la merveilleuse architecture de l’organisme. Ce sont eux les seuls dépositaires de notre mémoire héréditaire - et non les "fantomatiques chromosomes avec leurs gènes", imaginés par la biologie officielle (!). Ce sont eux qui construisent les germes et bactéries - remarquables machines-outils destinées à démonter les cellules trop âgées, les cancers ou les échafaudages utilisés pour la réparation de certaines lésions. Ce sont eux qui fabriquent les enzymes ou zymases nécessaires au fonctionnement intime de nos cellules et de nos divers appareils. Entrer dans cette connaissance permet de quitter à tout jamais la terreur occasionnée par les maladies infectieuses et même les cancers. En effet, les microzymas sont des êtres remarquables : complémentaires les uns des autres, autonomes, pacifiques, intelligents et responsables. Ils font toujours de leur mieux. Encore faut-il leur fournir les éléments indispensables à leur vie et à leur fonctionnement : l'air, les aliments et l’acide ascorbique. Contrairement à son appellation, la vitamine C n'est pas une vitamine. Sa formule chimique est très proche de celle du glucose alors que les vitamines sont des amines, c'est-à-dire des précurseurs de protéines. Sur le plan chimique, la vitamine C est de l'ACIDE ASCORBIQUE. L’acide ascorbique est faible, comme l’acide citrique du citron, et doué d'un pouvoir réducteur considérable (apport d'électrons libres). Comme toutes les substances chimiques, elle est amphotère, c'est-à-dire constituée pour moitié d'acide ascorbique dextrogyre et pour moitié d'acide ascorbique lévogyre. Seule la fraction dextrogyre est consommable par les organismes animaux et humains. (Ces notions de lévogyre ou dextrogyre, connues depuis l'époque de Pasteur et Béchamp, correspondent à la faculté qu'ont les corps chimiques de dévier la lumière polarisée vers la gauche ou vers la droite).
Contrairement aux vitamines, l'organisme a besoin de quantités relativement importantes d’acide ascorbique (la dose minimale est de 1 gramme par jour chez le nouveau-né, entre 5 et 10 g par jour chez l’adulte). La plupart des animaux sont capables de le synthétiser. L'homme, par contre, ne le peut pas. C'est un fait indéniable. Il doit se le procurer au travers de son alimentation qui était probablement - à l'origine des races actuellement existantes sur la planète - essentiellement frugivore. Il faut signaler qu'aucun désagrément n'a été observé lors de la prise de 4 kg par jour d’acide ascorbique - soit 4000 grammes !
Curieusement, l’acide ascorbique semble doué de propriétés considérables : il stoppe les processus de vieillissement en réhydratant en profondeur l'organisme. Il tempère les suppurations de toutes natures. Il permet la neutralisation et l'élimination de tous les poisons connus à ce jour, in vivo - c'est-à-dire au cœur des êtres vivants. Il régule l'humeur, permet de mieux tolérer les stress et donc de mieux dormir - contrairement à une réputation fausse qui lui est faite. Il accélère tous les processus de guérison, limite la prolifération des cancers, diminue les œdèmes pathologiques, harmonise de façon parfaite la coagulation du sang - évitant les thromboses comme les hémorragies - et favorise tous les métabolismes...
Une telle omnipotence semble invraisemblable pour un simple corps chimique. Il n'est d'ailleurs pas possible de retrouver ces facultés à l'intérieur d’un tube à essais. Il semble en fait que l’acide ascorbique soit un catalyseur extraordinaire des microzymas. Ce sont eux qui font tout ce travail. L’acide ascorbique semble indispensable pour leur permettre de travailler à bon escient, à toute heure du jour ou de la nuit... Ne serait-ce pas ce lien entre microzymas et acide ascorbique qui amène un tel aveuglement chez les médecins, aujourd'hui ? Bien trop rares sont ceux qui veulent bien entendre parler des microzymas et de l’acide ascorbique... Par ailleurs, la prise régulière d’acide ascorbique pourrait bien être catastrophique pour nos compagnies d'assurance retraite, ainsi que pour les grands laboratoires pharmaceutiques...
Le Microzyma
Un être vivant aux multiples facettes. Le microzyma est avant tout capable de fabriquer certaines enzymes ou "zymases", c’est à dire des substances organiques étonnantes dont le mystère n’est toujours pas élucidé à ce jour. Il faut voir le Pr Béchamp s’extasier devant la puissance de l’action des zymases (dans son livre "LE MICROZYMAS") comparativement à celle des acides forts ! "On dirait que les zymases se souviennent de leur origine, qui est un organisme vivant : elles y ont puisé une force qui supplée la chaleur ! " (p. 290). Et un peu plus loin : "Qu’un alcali caustique, un acide puissant, attaque et transforme des matières organiques, il n’y a là rien qui surprenne. Mais que des zymases, des corps sans réactions chimiques violentes, pas du tout acides ou alcalins, opèrent des transformations aussi profondes que l’acide sulfurique ou la potasse, et à dose extraordinairement moindre, et à température peu élevée (généralement la température physiologique : 37 à 40), voilà qui a lieu de surprendre. Et c’est là l’effet d’une merveilleuse harmonie : les acides auraient produit des désordres redoutables là où les zymases agissent avec une douceur physiologique digne de la plus grande attention et qui provoque l’étonnement ! " (p.301). Il est ensuite capable de métaboliser certaines substances par un mécanisme de nutrition. On retrouve au niveau du MICROZYMA les diverses phases classiques que sont la digestion, l’assimilation, la respiration et la désassimilation. L’alcool de la fermentation alcoolique est en fait un produit de désassimilation ! Il est bien sûr capable de se reproduire à très grande vitesse.
En fonction des constantes bio-électroniques, de la température, de la présence ou non d’oxygène et de substances nutritives dans le milieu dans lequel il baigne, le MICROZYMA va pouvoir :
1. s’associer à d’autres microzymas pour constituer tel ou tel germe, mycelle, mycobactérie, virus - si ces "petites bêtes" existent réellement ( ?) - qui sera capable de remplir telle ou telle mission... Puis de revenir microzymas ensuite... LES MALADIES AVEC GERMES OU VIRUS SONT TOUJOURS DES PROCESSUS DE GUÉRISON ET DE VIE. Elles ne prennent un caractère de gravité qu’en cas de carences importantes en certains éléments nutritifs tels les protéines, et l’acide ascorbique dextrogyre qui n’est pas un complément alimentaire mais un aliment indispensable à la vie comme les protéines et le sucre. [Les vitamines B et E, et la silice, sont en plus des éléments nutritifs essentiels à "la bonne santé" des microzymas].
2. construire des fibres complexes en réunissant des protéines (la fibrine du sang par exemple comporte 95% de protéines pour 5% de microzymas), ces fibres pouvant ensuite constituer des membranes complexes comme la mère du vinaigre.
3. construire des cellules puis des tissus, organes, et organismes complexes... Les noyaux cellulaires ne sont en fait que des réservoirs de microzymas. Il semble que les microzymas stockés dans les noyaux cellulaires sont les seuls porteurs du message héréditaire, inscrit là probablement sous forme de codage électromagnétique comme sur les bandes magnétiques des magnétophones. (Le mythe des chromosomes ne tient pas la route dès lors qu’on observe la vie sans la tuer et la dénaturer préalablement par des protocoles d’études et d’observations scientifiques invraisemblablement destructeurs).
Dans tous les cas, ces constructions faites par les microzymas peuvent être "démontées" pour redonner des microzymas qui semblent quasiment éternels (le Pr Béchamp a retrouvé des microzymas vivants dans la craie fossile de plusieurs millions d’années)... Ce sont eux qui sont véhiculés par les poussières de l’air, beaucoup plus que les germes de la fameuse panspermie atmosphérique montée au pinacle par Pasteur...
Docteur Alain SCOHY
Professeur Roger Raynal - Références bibliographiques : 1 - Folk RL : Bacteria and nannobacteria revealed in hardgrounds, calcite cements, native sulfur, sulfide minerals and travertines. Geological Society of America, Abstracts with Programs, v. 24, 104, 1992. 2 - Pedone VA, Folk RL : Formation of aragonite cement by nannobacteria in the great salt lake Utah. Geology 1996, 24, 763-765 3 - Vasconcelos C, Mc Kenzie J : Microbial mediation of modern dolomite precipitation and diagenesis under anoxic conditions (Lagos Vermalha, Rio de Janeiro, Brazil). Journal of sedimentary research 1997, 67, 378-390 4 - Harvey RP : Nannobacteria : what is the evidence ? Natural science 1, art. 7, 1997 5 - Folk RL, Lynch FL : Nannobacteria are alive on Earth as well as Mars ; Proceedings of the International Symposium on Optical Science, Engineering, and Instrumentation (SPIE), V. 3111, 406-419, 1997. 6 - Folk RL, Lynch FL, Mendenhall J : Nanobacteria carbon bodies in the Allende and Murchison carbonaceous chondrite meteorites, with comparisons to Earth. Geological Society of America, Abstracts with Programs, v. 30, p. A-290. 1998 7 - Gillet Ph., Barrat JA, Heulin Th, Achouak W, Lesourd M, Guyot F, and Benzerara K : Bacteria in the Tatahouine meteorite : nannometric-scale life in rocks. Earth and Planetary Science Letters 155, 161-167, 2000. 8 - Uwins PJR, Webb Rl, Taylor AP : Novel nano-organism from australian sandstones. Amecican mineralogist 83, 1998, 1541-1550. 9 - ASM news 66, april 2000 10 - Kajander EO, çiftçoglu N : Nanobacteria : an alternative mechanism for pathogenic intra- and extracellular calcification and stone formation. Proc. Natl. Acad. Sci. USA 95, Issue 14, 82748279, July 7, 1998 11 - Kajander EO, Kuronen I, çiftçoglu N : Fetal bovine serum ; discovery of nanobacteria. Molecular biology of the cell 1996, suppl. 7, 517 12 - Ackerman KK, Kuronen I, Kajander EO : Scanning electron microscopy of nanobacteria - novel biofilm producing organisms in blood. Scanning, 1993, v 15, suppl. III 13 - Cisar JO, Xu DQ, Thompson J, Swalm W, Hu L, Kopecko DJ : An alternative interpretation of nanobacteria-induced biomineralization. Proc Natl Acad Sci USA, 10/2000 ; 97(21) : 11511-5 14 - Kajander EO, çiftçoglu N, Miller-Hjelle MA, Hjelle JT. Nanobacteria : nephrolithiasis and polycystic kidney disease. Curr Opin Nephrol Hypertens 2001 May, 10(3) : 445-52 15 - Lopez-Brea M, Selgas R : Nanobacteria as a cause of renal diseases and vascular calcifying pathology in renal patients (“encovascular lithiasis”). Inferm Infecc Microbiol Clin 2000 Dec ; 18(10) : 491-2 16 - Hjelle JT, Miller-Hjelle MA, Poxton IR, Kajander EO, çiftçoglu N, Jones ML, Caughey RC, Brown R, Millikin PD, Darras FS. Endotoxin and nanobacteria in polycystic kidney disease. Kidney Int. 2000 Jun ; 57 (6) : 2360-74). 17 - Kramer G, Klinger HC, Steiner GE : Role of bacteria in the development of kidney stones. Curr Opin Urol. 2000 Jan ; 10(1) : 35-8.
Les Mycrozymas
par ANANDA DE LUCIA
11 oct.
LES NANOBES ou MICROZYMAS : des organismes vivants en deçà du micron
En janvier 2005, un article paru sur Sciences et Vie prouvait que certains biologistes ont "entendu" et travaillent sur la question. Il a été démontré en particulier que les nanobes ne contenaient pas d'ADN mais étaient capables de le synthétiser... Ce qui remet bien des choses sur le tapis ! Alain SCOHY.
Pas de vie sans ADN ! Cet adage néo-pastorien constitue un frein puissant à l’étude, par les laboratoires académiques, de ces organismes nouvellement identifiés, qui semblent ubiquitaires, et qui pourraient révolutionner notre appréhension du Vivant.
A la fin du second millénaire, la majorité des biologistes sont persuadés de connaître tous les types d’êtres vivants qui peuplent la planète. En effet, comment des formes de vies inconnues auraient-elles pu échapper à la sagacité des observateurs et à la sophistication de leurs moyens d’observations ? Et pourtant, une découverte qui pourrait s’avérer aussi fondamentale que la mise en évidence du monde microbien pas Pasteur vient en 1990 sonner le glas de ces tranquilles certitudes, poser de nouvelles questions et dégager de nouvelles possibilités.
Cette année là, le Professeur Rober L. Folk, géologue de l’université du Texas, observe au microscope électronique à balayage d’étranges structures ovoïdes de très petite taille dans des roches carbonatées précipitant dans des sources thermales (1). Au lieu de ne pas prêter attention à ces dernières comme nombre de ses collègues l’aurait fait, il les examine avec attention. Les petites sphères qu’ils observent ont un diamètre compris entre 30 et 200 µm (nanomètres) et ont tendance, tout comme certaines bactéries, à former des chaînettes. À cause de cette ressemblance et en raison d’une taille dix fois inférieures à ces dernières, il nomme ces objets nano-bactéries et propose de les interpréter comme étant des formes de vies jusqu’alors inconnues. Par la suite, Folk lui-même ainsi que d’autres chercheurs (2, 3) vont identifier des nano-bactéries dans d’autres roches plus communes comme les argiles ou des silicates. Dans certains échantillons rocheux, elles sont si nombreuses que Folk les compare à des haricots enfermés dans un filet et selon lui ces êtres pourraient bien constituer une part notable de la biomasse de notre planète.
Cette découverte d’organismes inconnus, effectuée par des géologues, n’est pas accueillie dans la joie par la communauté scientifique, loin de là ! A ce sujet, le Professeur Folk rapporte que la « première présentation orale de cette idée (l’existence des nanobes) ne provoqua dans mon auditoire qu’un silence gêné… ». Nombreux sont en effet ceux pour qui les nanobes ne sont qu’un artefact (4) d’origine strictement minérale ou de simples débris provenant de bactéries classiques, voire un simple résultat de la méthode d’observation utilisé et ne sont donc qu’une illusion. Leur principal argument concerne la taille des nanobes : ils sont trop peu volumineux pour contenir la machinerie biochimique complexe commune à tous les êtres vivants connus, des bactéries aux baleines… Leur biochimie serait donc largement différente de celle des autres êtres vivants, ce qui remettrait en cause les grandes lignes de l’évolution des organismes sur notre planète.
Il devrait en effet exister une taille minimum pour un être vivant : celle qui lui permet de contenir toutes les molécules considérées comme étant indispensables à la vie (acides nucléiques, ribosomes, enzymes…). Le problème, c’est que si l’on calcule cette taille, le résultat obtenu ne cadre même pas avec les connaissances récentes les mieux établies : on obtient environ 200 µm pour les bactéries les plus petites alors que les mycoplasmes, bactéries bien connues responsables d’infections urinaires et respiratoires, atteignent… 150 µm ! Pire encore, des microbiologistes pugnaces ont indubitablement mis en évidence dans le sol et l’océan des "ultra-micro-bactéries" d’une taille voisine de 80 µm seulement.
Pour trouver son chemin, la vie a apparemment besoin de beaucoup moins de bagages que nous ne le supposions.
Malgré les objections réitérées - mais bien mal étayées - des sceptiques de tout poil, des nanobes sont découverts en quantité toujours plus grande dans des échantillons de roche d’origine variée. Lorsque Mac Kay met en évidence sur la météorite "ALH 84001" des formations allongées qui ressemblent fortement à des nanobes fossilisés, d’autres chercheurs examinent des météorites connues et découvrent des structures similaires non seulement dans les météorites ALH (5) mais aussi dans celle d’Allende, de Murchison (6) et de Tataouine (7).
Seules trois explications sont alors possibles :
1. Les nanobes sont des artefacts d’origine minérale,
2. Les nanobes sont des formes de vies terrestres ayant contaminé les météorites,
3. Les nanobes sont des formes de vies primitives, liées aux minéraux, et répandues largement dans tout l’univers.
Un aspect reste alors à éclaircir : doit-on considérer les nanobes comme des formes fossiles ou d’authentiques êtres vivants, capables donc de se reproduire ? Des éléments de réponse étonnants vont venir, en 1998, de l’étude de grès australiens recueillis lors de forages pétroliers off-shore à plus de 4000 m sous la surface océanique, soit à des températures d’environ 150°C et des pressions de 2000 atmosphères (8).
Malgré le scepticisme et le silence écrasant de la communauté scientifique, le statut biologique des nanobes est alors établi par le Professeur P. Uwins, de l’université du Queensland, qui démontre clairement que "les nanobes ne sont pas des structures cristallines minérales et sont composés de carbone, d’oxygène et d’azote". Mieux encore, après avoir noté des similarités morphologiques entre les nanobes et des champignons microscopiques dix fois plus grands, l’équipe du Pr. Uwins montre que les nanobes sont capables de se reproduire et contiennent probablement des acides nucléiques…
Les organismes observés par cette équipe au moyen d’un microscope à balayage extrêmement puissant (et onéreux ! il n’en existe que quelques unités dans le monde) ont en effet la forme de fibrilles enchevêtrées, comme un feutre, ce qui rappelle la forme d’un mycélium. Les colonies de nanobes ont une vitesse de croissance surprenante, et envahissent littéralement les milieux de culture qui leurs sont proposés (quand ils ne s’évadent pas !), formant en quelques semaines des colonies denses de filaments gris, bruns ou blanc. Les diverses morphologies observées suggèrent même l’existence d’un cycle de reproduction correspondant à celui des moisissures. Les nanobes posséderaient alors une reproduction de type sexuée ce qui est considéré comme un caractère plutôt évolué… La résistance physique des nanobes semble extrême : observés en microscopie électronique, les échantillons montrent qu’ils conservent leur capacité à se développer malgré le vide intense, les faisceaux d’électrons et les rayonnements auxquels ils ont été soumis. Cette résistance pour la moins inhabituelle est même utilisée par certains auteurs pour leur dénier le statut d’être vivant (9). Et pourtant…
Ultérieurement, l’équipe de recherche du Pr Uwins confirmera la présence d’acides nucléiques contenus dans l’équivalent d’un "noyau" lové, enfermé dans une "membrane" minéralisée extrêmement résistante qui rend l’étude des nanobes très difficile. Actuellement, ces chercheurs tentent de cultiver des nanobes afin d’obtenir une quantité d’acides nucléiques (ADN ou molécule auto-réplicative plus simple ?) suffisante pour permettre l’étude de sa composition et de sa séquence. Il deviendra alors possible de comparer le génome de ces organismes à ceux que nous connaissons, ce qui permettra de faire des hypothèses sur leur origine et nous donnera des indications sur leur biochimie, qui pour l’heure nous est inconnue.
D’autres chercheurs se lancent sur la piste des nanobes sur d’autres terrains et envisagent leur action au niveau de processus de minéralisation ou d’oxydation des métaux. Ainsi, il se pourrait bien que des processus que nous avons cru jusqu’ici de nature purement physique puissent posséder une composante biologique qui nous serait restée inconnue. Il en est ainsi, par exemple, pour l’oxydation du fer pour laquelle une influence des nanobes, qui se développent sur les échantillons de métaux en cours d’oxydation n’est pas à exclure. Des découvertes aussi importantes ne sont pas si surprenantes : il y a seulement quelques années que l’origine bactérienne de certains ulcères a été admise, et ces derniers mois l’identification de bactéries se reproduisant dans notre atmosphère et pouvant être à l’origine de phénomènes de condensation tels que la pluie nous confirme que notre connaissance de l’univers bactérien et de ses interactions avec notre planète (et les autres !) est très imparfaite ! De plus en plus de microbiologistes en conviennent, et certains réfléchissent même au mode de vie possible des nanobes.
Ainsi, le Dr J.G. Lawrence, de l’université de Pittsburgh, avance l’idée de "métacellule" : les nanobes ne seraient pas individuellement vivants mais constitueraient un organisme coopératif, un génome distribué en réseau (le terme est à la mode !). Il faut cependant rester prudent : l’étude des nanobes est ardue à cause de leur taille, et il est fort possible que des erreurs soient involontairement commises au cours de leur mise en évidence, qui reste délicate. Ainsi en est-il de l’implication des nanobes dans des pathologies humaines : ils ont été identifiés au niveau des calculs rénaux (10), des plaques athéromateuses (11), dans le sang (12) et, probablement, de la plaque dentaire. Cependant, leur étude et leur identification difficile sont à l’origine d’une polémique (13) dans laquelle certains résultats apparaissent erronés alors que d’autres sont bel et bien confirmés. Des nanobes semblent bien présents dans le corps humain, mais leurs rôles éventuels restent à découvrir. Les résultats les plus sérieux, obtenus par des équipes variées (14, 15, 16, 17) tendent cependant à montrer que les nanobactéries sont au moins impliqués dans la formation des calculs rénaux : elles provoqueraient la formation de cristaux de phosphate de calcium (apatite) autour desquels les calculs se développeraient ensuite.
D’autres résultats sont plus discutables, car ils utilisent comme” révélateur” de la présence de certains nanobes un acide nucléique ribosomial qui ressemble comme un frère à celui d’une bactérie très répandue, et dont l’origine est alors sujette à caution ! D’autres observations sur des cultures de tissu ont montré que certains nanobes peuvent se révéler toxiques pour des cellules animales, et que leur croissance est inhibée par certains antibiotiques (16), ce qui confirme bien qu’il ne s’agit pas de cristaux ! En tout état de cause, il nous faut bien considérer que des indices sérieux tendent à montrer qu’il existe tout autour de nous des êtres vivants dont nous ignorons presque tout, qui vivent principalement dans les roches, qui résistent aussi bien au vide qu’à de fortes températures et pressions et sont donc parfaitement capables, à l’occasion, de voyager d’une planète à l’autre. La découverte des nanobes ouvre donc à la microbiologie et à l’exobiologie des horizons jusqu’alors insoupçonnés.
Professeur Roger Raynal, Docteur de l’Université de Toulouse
Et si les nanobes correspondaient aux microzymas d’Antoine Béchamp ?
Nous sommes dans les années 1850. En matière de recherches sur les micro-organismes, deux hommes ont un parcours parallèle, étudient les mêmes phénomènes, et vont s’opposer finalement dans un schisme violent, dont les conséquences (peu connues et volontiers occultées encore de nos jours) seront de crisper sur des positions intransigeantes, et souvent erronées, tout le système médico-politique français.
D’un coté, Louis Pasteur, chimiste très en vue, qui s’est fait connaître grâce à ses travaux sur la fermentation. Pour lui, tout organisme est stérile, et toute maladie est due à un germe transmis par "l’air ambiant". L’organisme, préalablement sain, est donc sensible à la contagion. On le protégera en pratiquant l’asepsie de tout ce qui l’entoure, en utilisant des anti-infectieux en cas de maladie. Contre des germes spécifiques, Pasteur préconise des vaccins spécifiques, avec les microbes eux-mêmes ou leurs toxines. Cette préconisation, développée avec un vocabulaire très guerrier ("sus aux microbes") - en un temps où les Teutons ressemblent furieusement à l’agent agresseur qui vise le corps sain de notre nation - sera écoutée et suivie par le corps médical après la défaite de 1870. Ce sera le début d’une épopée scientifique et industrielle exaltante pour ses participants, très discutable quant à ses résultats.
En face, Antoine Béchamp. Lui aussi, grand chercheur, sollicité également pour trouver des solutions rationnelles à des problèmes agricoles (sériciculture, fermentation des sucres…). Ses capacités d’observation sont-elles différentes ? Toujours est-il qu’il professe des idées radicalement opposées à celles de Pasteur : dans les minéraux (ex. : la craie), comme dans les végétaux ou les tissus animaux, il observe régulièrement la présence de minuscules organites, qui selon les circonstances, selon les effets du milieu, peuvent croître et évoluer pour apparaître sous forme de bactéries, qui elles-mêmes vont accompagner un processus morbide.
Pour Béchamp, la maladie active le microbe, qui est déjà dans l’organisme à l’état latent sous forme de particules minuscules, qu’il nomme microzymas. C’est précisément le contre-pied des théories pastoriennes de panspermie et d’asepsie des être vivants "sains". Avec Béchamp, l’apparition du microbe et la mise en route de la maladie n’est plus la cause, mais la conséquence d’un état morbide, il importe plus de réorganiser l’organisme, en luttant contre les conditions de son affaiblissement (stress, malnutrition, intoxications…). Encore plus grave, Béchamp prétend que les microzymas, selon leur environnement, peuvent évoluer en champignons, en levures ou en bactéries, lesquelles ont encore un potentiel de transformation : le polymorphisme bactérien de Béchamp s’oppose totalement du monomorphisme prôné par Pasteur, et il remet en cause les fondements mêmes de la vaccination. On le sait, Pasteur a imposé ses vues, à lui les honneurs et la fortune. Les idées de Béchamp n’ont jamais porté chance à ceux qui les ont reprises, comme Jules Tissot ou Jean Solomidès.
Mais l’arrivée des nanobes dans l’arène scientifique peut faire rebondir ce débat qui décidément est loin d’être clos : ces nanobes, qu’on retrouve aussi bien dans des minerais archi séculaires, que dans des athéromes ou dans la vésicule biliaire, et voire même sur des astéroïdes, ces nanobes ne représentent-ils pas la graine de vie totipotente, dont seul l’environnement décide du devenir, et qu’il va falloir intégrer dans les nouveaux manuels de biologie ?
Robert Velay
Microzymas et Vitamine C (extrait de la revue DES CLEFS POUR VIVRE n°48)
Depuis 150 ans, à la suite de Pasteur, les biologistes sont tombés malades. Ils ont attrapé une maladie grave, quasiment incurable : l'aveuglement volontaire. Et il est vrai que cette maladie est d'une gravité exceptionnelle puisqu'il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Ils connaissaient pourtant tous, à l'époque, l’existence des microzymas, que l'on nommait alors "granulations microscopiques". Ils savaient que ces granulations étaient agitées du mouvement brownien et qu'elles étaient visibles à partir d'un grossissement de 750... Il savaient déjà que tous les tissus vivants - végétaux, animaux ou humains - en contenaient. Pour pouvoir nier cette réalité, Pasteur recommanda à ses collaborateurs de ne jamais dépasser un grossissement de 450. Ses successeurs mirent au point des protocoles spéciaux - toujours d'actualité aujourd'hui - permettant de les tuer et de les dissoudre avant d'examiner un prélèvement biologique.
Notre prétendue connaissance du vivant aujourd’hui, à l’échelle microscopique, repose sur des observations effectuées sur des tissus morts ayant subi un protocole de préparation entièrement destructeur du vivant, ce qui explique que les artefacts observés sont interprétés comme des mitoses ou des méioses.
Le Pr. Antoine BÉCHAMP les a étudiés pendant plus de 30 ans. De nombreux autres chercheurs ont travaillé à leur sujet, mais leurs résultats ont toujours été mis sous le boisseau. Encore récemment, les géologues contemporains les ont redécouverts et baptisés "NANOBES". Mais lorsqu’ils ont voulu en parler aux biologistes, ils n'ont eu droit, suite à leur exposé, qu'à un silence de mort ! Il faut pourtant se rendre à l'évidence. Les MICROZYMAS existent. Non seulement ils existent, mais ils sont les ouvriers bâtisseurs de notre corps. Ce sont eux qui construisent la trame de fibres collagènes et élastiques - plus résistante que du béton armé - qui constitue le squelette microscopique de ce corps. Ce sont eux qui construisent les cellules à la demande (la membrane cellulaire est constituée de microzymas juxtaposés et le noyau constitue une réserve de microzymas indispensables pour faire face à certaines situations d'urgence comme la construction de "bouées de sauvetage"). Ce sont eux qui gèrent la merveilleuse architecture de l’organisme. Ce sont eux les seuls dépositaires de notre mémoire héréditaire - et non les "fantomatiques chromosomes avec leurs gènes", imaginés par la biologie officielle (!). Ce sont eux qui construisent les germes et bactéries - remarquables machines-outils destinées à démonter les cellules trop âgées, les cancers ou les échafaudages utilisés pour la réparation de certaines lésions. Ce sont eux qui fabriquent les enzymes ou zymases nécessaires au fonctionnement intime de nos cellules et de nos divers appareils. Entrer dans cette connaissance permet de quitter à tout jamais la terreur occasionnée par les maladies infectieuses et même les cancers. En effet, les microzymas sont des êtres remarquables : complémentaires les uns des autres, autonomes, pacifiques, intelligents et responsables. Ils font toujours de leur mieux. Encore faut-il leur fournir les éléments indispensables à leur vie et à leur fonctionnement : l'air, les aliments et l’acide ascorbique. Contrairement à son appellation, la vitamine C n'est pas une vitamine. Sa formule chimique est très proche de celle du glucose alors que les vitamines sont des amines, c'est-à-dire des précurseurs de protéines. Sur le plan chimique, la vitamine C est de l'ACIDE ASCORBIQUE. L’acide ascorbique est faible, comme l’acide citrique du citron, et doué d'un pouvoir réducteur considérable (apport d'électrons libres). Comme toutes les substances chimiques, elle est amphotère, c'est-à-dire constituée pour moitié d'acide ascorbique dextrogyre et pour moitié d'acide ascorbique lévogyre. Seule la fraction dextrogyre est consommable par les organismes animaux et humains. (Ces notions de lévogyre ou dextrogyre, connues depuis l'époque de Pasteur et Béchamp, correspondent à la faculté qu'ont les corps chimiques de dévier la lumière polarisée vers la gauche ou vers la droite).
Contrairement aux vitamines, l'organisme a besoin de quantités relativement importantes d’acide ascorbique (la dose minimale est de 1 gramme par jour chez le nouveau-né, entre 5 et 10 g par jour chez l’adulte). La plupart des animaux sont capables de le synthétiser. L'homme, par contre, ne le peut pas. C'est un fait indéniable. Il doit se le procurer au travers de son alimentation qui était probablement - à l'origine des races actuellement existantes sur la planète - essentiellement frugivore. Il faut signaler qu'aucun désagrément n'a été observé lors de la prise de 4 kg par jour d’acide ascorbique - soit 4000 grammes !
Curieusement, l’acide ascorbique semble doué de propriétés considérables : il stoppe les processus de vieillissement en réhydratant en profondeur l'organisme. Il tempère les suppurations de toutes natures. Il permet la neutralisation et l'élimination de tous les poisons connus à ce jour, in vivo - c'est-à-dire au cœur des êtres vivants. Il régule l'humeur, permet de mieux tolérer les stress et donc de mieux dormir - contrairement à une réputation fausse qui lui est faite. Il accélère tous les processus de guérison, limite la prolifération des cancers, diminue les œdèmes pathologiques, harmonise de façon parfaite la coagulation du sang - évitant les thromboses comme les hémorragies - et favorise tous les métabolismes...
Une telle omnipotence semble invraisemblable pour un simple corps chimique. Il n'est d'ailleurs pas possible de retrouver ces facultés à l'intérieur d’un tube à essais. Il semble en fait que l’acide ascorbique soit un catalyseur extraordinaire des microzymas. Ce sont eux qui font tout ce travail. L’acide ascorbique semble indispensable pour leur permettre de travailler à bon escient, à toute heure du jour ou de la nuit... Ne serait-ce pas ce lien entre microzymas et acide ascorbique qui amène un tel aveuglement chez les médecins, aujourd'hui ? Bien trop rares sont ceux qui veulent bien entendre parler des microzymas et de l’acide ascorbique... Par ailleurs, la prise régulière d’acide ascorbique pourrait bien être catastrophique pour nos compagnies d'assurance retraite, ainsi que pour les grands laboratoires pharmaceutiques...
Le Microzyma
Un être vivant aux multiples facettes. Le microzyma est avant tout capable de fabriquer certaines enzymes ou "zymases", c’est à dire des substances organiques étonnantes dont le mystère n’est toujours pas élucidé à ce jour. Il faut voir le Pr Béchamp s’extasier devant la puissance de l’action des zymases (dans son livre "LE MICROZYMAS") comparativement à celle des acides forts ! "On dirait que les zymases se souviennent de leur origine, qui est un organisme vivant : elles y ont puisé une force qui supplée la chaleur ! " (p. 290). Et un peu plus loin : "Qu’un alcali caustique, un acide puissant, attaque et transforme des matières organiques, il n’y a là rien qui surprenne. Mais que des zymases, des corps sans réactions chimiques violentes, pas du tout acides ou alcalins, opèrent des transformations aussi profondes que l’acide sulfurique ou la potasse, et à dose extraordinairement moindre, et à température peu élevée (généralement la température physiologique : 37 à 40), voilà qui a lieu de surprendre. Et c’est là l’effet d’une merveilleuse harmonie : les acides auraient produit des désordres redoutables là où les zymases agissent avec une douceur physiologique digne de la plus grande attention et qui provoque l’étonnement ! " (p.301). Il est ensuite capable de métaboliser certaines substances par un mécanisme de nutrition. On retrouve au niveau du MICROZYMA les diverses phases classiques que sont la digestion, l’assimilation, la respiration et la désassimilation. L’alcool de la fermentation alcoolique est en fait un produit de désassimilation ! Il est bien sûr capable de se reproduire à très grande vitesse.
En fonction des constantes bio-électroniques, de la température, de la présence ou non d’oxygène et de substances nutritives dans le milieu dans lequel il baigne, le MICROZYMA va pouvoir :
1. s’associer à d’autres microzymas pour constituer tel ou tel germe, mycelle, mycobactérie, virus - si ces "petites bêtes" existent réellement ( ?) - qui sera capable de remplir telle ou telle mission... Puis de revenir microzymas ensuite... LES MALADIES AVEC GERMES OU VIRUS SONT TOUJOURS DES PROCESSUS DE GUÉRISON ET DE VIE. Elles ne prennent un caractère de gravité qu’en cas de carences importantes en certains éléments nutritifs tels les protéines, et l’acide ascorbique dextrogyre qui n’est pas un complément alimentaire mais un aliment indispensable à la vie comme les protéines et le sucre. [Les vitamines B et E, et la silice, sont en plus des éléments nutritifs essentiels à "la bonne santé" des microzymas].
2. construire des fibres complexes en réunissant des protéines (la fibrine du sang par exemple comporte 95% de protéines pour 5% de microzymas), ces fibres pouvant ensuite constituer des membranes complexes comme la mère du vinaigre.
3. construire des cellules puis des tissus, organes, et organismes complexes... Les noyaux cellulaires ne sont en fait que des réservoirs de microzymas. Il semble que les microzymas stockés dans les noyaux cellulaires sont les seuls porteurs du message héréditaire, inscrit là probablement sous forme de codage électromagnétique comme sur les bandes magnétiques des magnétophones. (Le mythe des chromosomes ne tient pas la route dès lors qu’on observe la vie sans la tuer et la dénaturer préalablement par des protocoles d’études et d’observations scientifiques invraisemblablement destructeurs).
Dans tous les cas, ces constructions faites par les microzymas peuvent être "démontées" pour redonner des microzymas qui semblent quasiment éternels (le Pr Béchamp a retrouvé des microzymas vivants dans la craie fossile de plusieurs millions d’années)... Ce sont eux qui sont véhiculés par les poussières de l’air, beaucoup plus que les germes de la fameuse panspermie atmosphérique montée au pinacle par Pasteur...
Docteur Alain SCOHY
Professeur Roger Raynal - Références bibliographiques :
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