Michel LEROUX

Bonsoir,

Avec grand plaisir; Désirez-vous parler de quelque chose en particulier?
Il y a une rencontre le 23 au café flag, autrement on peut envisager de se rencontrer ,
A bientôt
Amicalement,
Eve

Bonjour, 

J'ai lu vos différents poèmes et je les trouve très beaux ! Je partage (entre autres je pense) cette passion qu'est la poésie. J'aimerais vous faire lire un de mes poèmes en 3 parties, j'espère qu'il vous plaira. 

I

Seule, parcourant les allées de fleurs

Aux mil senteurs, en cet après midi

D’été, je cherche l’élu de mon cœur

Naïf mais pur d’un sentiment empli

D’amour et de vie. Qui est-il ? C’est lui ?

Peur, envie, insouciance de l’esprit,

Me crispent et me conduisent vers celui

Qui se dit être l’amour de nos vies.

Lui, au pas certain, marche lentement.

Quelle folie ! Me dis-je, je ne peux 

Succomber à ses charmes avenants !

Nos yeux se rencontrèrent, là, heureux :

Reconnaissance d’âmes tant aimées.

Là sur le banc, à contempler la vie

Nos deux regards aimaient à se parler

Puis se lisait sur nos lèvres l’Envie !

Quel doux baiser, timide, m’a ravie ?

Un, puis deux, tendres caresses d’Amour,

Oubli du monde, monde nous oublie

Désir, passion, volupté, pour toujours !

Communion des sens, esprits harmonieux…

Que cet instant devienne éternité,

Que nos cœurs s’unissent, à jamais heureux

Dans ces mondes, avenir, présent…passé.

 

                              

                               II

Vices, charmes, mensonge, envoûtement,

Exercices d’un amant sorcier,

L’amour n’est pas amour, l’enchantement

Est son atout. Femme désespérée,

Oublie, oublie votre monde, son monde

Et laisse souffrance se consumer !

O cœur blessé que les larmes inondent,

Verse ta colère sur l’étranger !

Chasse de tes pensées cet imposteur

Qui t’a fait goûter dure Trahison

Et souillé la pureté de ton cœur,

Un vrai poison que cette passion !

Car mensonges, abandon, indifférence,

Des mots, des maux bien durs pour la jeunesse,

Ne plaisent aux cœurs purs, à l’innocence.

Illusion a déçu fille pauvresse !

O garde toi désormais du parfait,

La beauté de l’âme trouve demeure

Dans l’Honnêteté, dans l’humilité,

Là est préservée l’harmonie des cœurs.

III

 

Mi homme mi démon, mais qui es-tu ?

Pouvoirs, enchantement, ô prétention

De vouloir salir les cœurs, les vertus,

Esprit du mal, tu trompes l’attention,

Sèmes les graines de désir, d’envie.

Vice, amertume en sont l’arrière-goût,

Cruelles traces d’un amour fini,

A ce jour, ingrat parfum de dégoût.

 

Les mots heurtent les esprits, disais-tu ?

Infiltration subtile des pensées

Dans un cœur trahi que tu n’as pas eu,

Suspecte visée secrète et sensée.

Par tes charmes tu envoûtes, ensorcelles

Bravo ! Quels artifices de l’amant !

Regard, non le reflet d’une âme belle,

Yeux profonds, à tes désirs entraînant,

Lèvres lascives soumettant au plaisir,

Mains, douces caresses effleurant la peau,

Tu guides ta victime à l’échafaud,

Lys pur, le tigre veut t’assujettir !

 

Tes désirs, tes vices sont sans limites,

Face à Bonté, Vertu et Pureté

Inébranlables, tu prends la fuite.

Ta cachette ? fausseté, lâcheté.