Si quelqu'un venait à nous poser la question : voulez-vous être heureux? Surement et sans hésitation, répondrions-nous 'oui, je le veux'!!!

Mais à y regarder de plus près, il peut être surprenant de constater que nous ne le voulons pas autant que nous le croyons, tout du moins, que nous ne pensons ni n'agissons dans le but de l'être.

L'être humain en effet semble dépenser beaucoup d'énergie à vivre et à revivre des situations de trahison, de rejet, d'abandon, d'injustice et d'humiliation - les 5 blessures de l'âme. Certaines fois, de façon inconsciente, mais aussi en pleine conscience, par choix délibéré.

Je prends un exemple.

Une personne me confie avoir vécu une relation sentimentale douloureuse avec un homme qui ne cachait pas ses talents de séducteur avec les autres femmes. A la rupture, elle se promet de ne pas recommencer l'expérience pour finalement démarrer une nouvelle relation avec un homme marié. Elle choisit donc de prolonger sa souffrance et de revivre la blessure de la trahison. Elle a changé d'homme mais pas de contexte.

Nous pourrions sourire ou nous indigner de cette situation. Mais en étant un peu honnête avec nous-même, ne nous est-il pas arrivés dans notre vie d'agir de façon identique, dans d'autres circonstances peut-être?

Il semble donc que nous sommes attachés à nos souffrances et que nous préférions vivre ou reproduire une situation douloureuse plutôt que de tenter autre chose, au risque de vivre heureux.

Alors, veut-on vraiment être heureux ?

Et si oui, sommes-nous prêts à effectuer les changements nécessaires? A nous engager dans la voie de la guérison ?

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Réponses à cette discussion

La notion du bonheur est-elle vraiment individuelle ?

Mes pensées m'amènent à dire que le bonheur est un état permanent et constant

Aucune intervention intérieure - rapport à soi, ou extérieure - rapport aux autres, ne peut perturber cet état d'être. Il est. 

A ce moment, je suis dans l'acceptation de ce qui est, moi, l'autre, le monde

Je suis en paix et vis heureux. Je suis.

Et tant que cet équilibre n'est pas réalisé, je suis encore sur le chemin de la vérité, balloté par les incertitudes

Je peux vivre des instants de bonheur, mais ils ne dureront pas, un événement viendra tôt ou tard sonner le signal d'alarme, indiquant que je n'ai pas encore franchi la ligne d'arrivée. Je cherche.

Il me semble donc que le bonheur est une notion unique partagée par tous; ce qui peut nous différencier, c'est notre manière de le chercher

 

Quelle impertinence, Thérèse.
Si l'on ne plus dire tout et son contraire, sur Epanews, où va t'on ?

Merci pour votre commentaire

Je suis d'accord avec vous, le bonheur se vit dans l'ici et maintenant.

Il est un état permanent dans le mouvement. Hors du champ de la pensée et au-delà du temps, il est libre de toute attache. C'est ce qui me fait dire qu'il est éternel.

Dès que l'on donne un sens au bonheur, on le rend dépendant de critères selon ses sentiments, ses impressions, ses croyances qui ne cessent d'évoluer avec le temps - 'Je suis heureux parce que'. On crée ici un lien virtuel entre l'événement qui nous rend heureux, objet de notre bonheur et le temps. Ainsi, par le jeu de la pensée, on le rend temporaire. Il n'est plus bonheur permanent mais devient instant de bonheur.  

Et c'est bien notre principale difficulté en tant qu'humain. Etre capable de rester ancré en permanence dans le présent qui ouvre les portes du bonheur éternel.

Prenons l'exemple d'un écrivain. Si son bonheur est axé totalement sur le plaisir d'écrire, il ne sera pas affecté par les critiques et continuera de partager ses oeuvres avec ses lecteurs sans se soucier du résultat (présent éternel). Si son bonheur est par contre conditionné par un désir de reconnaissance (en lien avec une blessure du passé), son état psychologique dépendra du succès de ses oeuvres (futur), passant par des instants de bonheur si les critiques sont positives et des instants de tristesse, de colère, de déprime, si elles sont négatives (temporalité, fluctuation, inconstance).  

Bonjour à Tou(te)s
Le bonheur de Shamandra serait il de dire tout et son contraire dans ses commentaires ?

La vie nous offre tout ce que nous souhaitons, la vie est simple.....regardons la avec le sourire....et vivons au diapason.....

Bonjour, 

J'appelle cela la "peur du bonheur", car le bonheur c'est un saut vers l'inconnu,

un saut vers ce qui est moi: un moi heureux,  mais qui n'est pas le moi que je connais: le moi souffrant 

Or, l'inconnu fait peur, car il oblige à lâcher les repères, à lâcher nos sécurité, car quoi qu'on en dise la souffrance est sécurisante alors que le bonheur est insécurisant.

C'est une aventure à tenter, sans connaître la finalité!

Osons être heureux! Osons lâcher nos repères souffrants car si on reste attacher à eux, point de bonheur possible!

Etre simplement conscient de cela, permet déjà de se libérer un peu.

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