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Commentaire de Isabelle Paoli le 3 novembre 2013 à 8:26

Espiègle, avançons sans échéance, c'est une longue démarche dans le temps... Douce journée à toi.

Commentaire de Espiègle 69 le 3 novembre 2013 à 8:20

Merci Isabelle pour ces éclaircissements. J'ai personnellement besoin de re ou simplement découvrir mon enfant intérieur pour avancer sereinement sur mon chemin spirituel. Belle journée à toi, pleine d'amour et de joies...

Commentaire de Isabelle Paoli le 2 novembre 2013 à 16:09

Commentaire deux.

Pour résoudre ce genre de situation, la psychosynthèse permet d’identifier toutes les parties fragmentées de notre

psyché et de retrouver notre vrai moi pour commencer une transformation intérieure. La méthode du Dialogue intérieur apporte une dimension supplémentaire : elle permet de retrouver et d’accepter les sous-personnalités qui restent dans l’ombre, celles que l’on renie, notamment l’Enfant intérieur, bien souvent abandonné lors du passage à l’âge adulte. Or, en le perdant, nous perdons infiniment de la magie et du mystère de la vie, du plaisir et de l’intimité des relations. Cette méthode consiste à établir, avec l’aide d’un thérapeute, un dialogue avec notre Enfant intérieur, comme si nous avions une conversation avec une personne réelle. Et en commençant par lui faire une bonne surprise : lui expliquer qu’il n’a pas besoin de grandir parce que, justement, son état d’enfant est une source de richesse intérieure incomparable.

Dans le même temps, le psychologue américain John Bradshaw – qui s’était fait connaître dans des millions de foyers nord-américains par ses livres et ses documentaires télé sur la famille – a mis au point sa propre méthode. Lui aussi a considéré que la notion de "l’état Enfant" de l’analyse transactionnelle était insuffisante : il manquait les stades du développement. Comme tout enfant, notre Enfant intérieur traverse différentes étapes pour évoluer. C’est au cours de l’une ou l’autre de ces étapes que l’on se coupe de l’enfant qui est en nous, et c’est cette fêlure qui est la cause de notre agitation, de notre mal-être. Sa méthode, qu’il détaille dans son best-seller “Retrouver l’enfant en soi” (Editions de l’Homme, 2004), consiste à découvrir à quel stade du développement nous avons abandonné notre Enfant intérieur.

« Nous avons tous besoin, à des degrés différents, de reprendre contact avec notre Enfant intérieur, dit la thérapeute Geneviève Cailloux, auteur de “Deviens qui tu es” (Le Souffle d’Or, 2004). Peu d’entre nous ont eu des enfances parfaites, sans conflits, sans blessures… » Ce qui explique probablement pourquoi les méthodes "Enfant intérieur" se sont multipliées, et pourquoi les stages connaissent un succès croissant. « Sitôt qu’un individu a apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, explique John Bradshaw, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger. Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle. Quant à l’Enfant naturel, il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la découverte, l’émerveillement et la création. »

Commentaire de Isabelle Paoli le 2 novembre 2013 à 15:59

Mon enfant intérieur : 

Remus et Romulus jetés aux flots du Tibre, Moïse sauvé des eaux, Zeus menacé d’être dévoré par son père Cronos, le Petit Poucet abandonné dans la forêt… Depuis toujours, les mythes, les religions et les contes de fées ont mis en scène des enfants en danger qui, après s’être cachés, ont affronté mille épreuves jusqu’au jour où ils sont devenus des héros. Ces personnages de légende symbolisent parfaitement l’image de l’Enfant intérieur, devenu si populaire dans la psy américaine ces vingt dernières années : nous avons tous, en nous, un enfant brimé, abandonné, malmené ou réduit au silence par l’adulte que nous sommes. Le reconnaître et le libérer, c’est reconnaître et libérer notre essence profonde, notre potentiel créatif, notre spontanéité et, finalement, notre propre nature héroïque.

Déjà, dans les années 1940, le psychiatre Carl Gustav Jung avait remarqué que, dans les mythologies, bien des sauveurs sont des enfants-dieux. Rien de plus normal, explique-t-il, puisque, par nature, l’enfant est porteur de transformation. Une qualité qui fait bien souvent défaut chez l’adulte. A partir de cette simple observation, il forge l’un des concepts clés de la psychologie analytique, "l’individuation" – un processus qui nous pousse à devenir des individus aussi complets que possible grâce aux capacités, entre autres, de transformation de l’enfant qui vit en nous.

Mais c’est dans les années 1960 que les prémices de l’Enfant intérieur voient le jour dans le monde de la psy. D’abord sous sa forme la plus "simple" : la partie de notre personnalité qui garde la sensibilité d’un enfant, et qui nous amène parfois à nous comporter de façon puérile. Cette idée a ensuite été développée et popularisée par le psychologue américain Eric Berne, qui en a fait la base de l’analyse transactionnelle. Selon sa théorie, notre monde intérieur est habité par trois états du moi, que nous utilisons plus ou moins bien : le Parent, qui établit les règles ; l’Adulte, qui pense, décide et résout les problèmes ; l’Enfant, qui ressent et réagit.

Mais c’est au cours des années 1980 que l’idée d’Enfant intérieur prend véritablement son essor dans le monde des thérapeutes. Parmi les pionniers, un célèbre couple de psychologues et analystes, Hal et Sidra Stone. Pour eux, les trois états du moi ne sont pas suffisants, car notre monde intérieur est peuplé d’innombrables sous-personnalités : l’Arriviste, le Tyran, le Protecteur, l’Artiste, le Séducteur… et bien d’autres. Ils ont alors mis au point leur propre méthode, le Dialogue intérieur (“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997), qui consiste à entrer en contact avec nos sous-personnalités. Cette idée est directement inspirée de la psychosynthèse, méthode élaborée dans les années 1960 par le psychiatre italien Roberto Assagioli. Pour lui, ces sous-personnalités empêchent notre moi profond de s’exprimer, provoquent des conflits intérieurs, des sensations de vivre en porte-à-faux : « J’ai beaucoup d’amis avec lesquels je me sens bien, mais, au boulot, je passe pour l’acariâtre de service, raconte Agnès, 39 ans, secrétaire de direction. Avec mes parents, je me comporte comme une petite fille obéissante ; avec les hommes, je suis tellement possessive que je les fais fuir… »

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