Méditation "Quelqu'un à écrit cela" Mais Qui ?

Faisons la méditation dans la simplicité la plus grande, la plus vraie et la plus sérieuse.

Pour cela, quand vous êtes ensemble essayez de ne pas faire connaissance les uns avec les autres. Essayez de conserver un anonymat fraternel. Vous ne vous connaissez pas, mais vous êtes frères et sœurs.

Il n’y a rien de spectaculaire dans nos réunions. Il ne s’agit pas de débloquer une énergie particulière qui tout à coup va nous faire voir des choses, ou va nous un faire arriver dans un samadhi. Aucun trucage.  Essayez de voir que nous ne cherchons rien d’exceptionnel, rien de spectaculaire. Essayez de rester toujours dans un état de tension calme. Tension autour d’un silence profond, d’un silence de recherche, d’un silence de travail. Nous sommes dans un cercle de travail.

Il s’agit tout de même d’être ensemble. De nous chauffer les uns par les autres. Il s’agit que vous vous connaissiez, et c’est là que commence le travail, que vous vous connaissiez par l’intérieur. Par une espèce de perception directe de la qualité de l’autre. De cette perception directe qui abolit la curiosité mentale

Mais il s’agit de laisser se déployer une certaine énergie dans un certain espace. Essayez d’entrer en contact avec cette énergie et de former, de formuler, de donner une forme à cet espace. Sinon l’énergie ne peut pas se déployer. Elle existe, il y a une énergie de vie, une énergie de connaissance, de pensée, mais qui ne peut pas se déployer. Parce qu’elle se trouve bloquée. 

Il faut que vous ayez déjà eu une perception intuitive directe de ce dont je parle.

. Quelque chose qui est une réalité, une vibration à l’état libre.  Dont nous aurons l’occasion de parler, ce qui est le centre de notre travail.

Notre travail, vous l’avez compris, c’est se mettre en relation avec quelque chose avec quoi on ne peut pas avoir de relation. C’est ça le travail. Sans cette relation, il n’y a pas ce qu’on appelle Homme. 

Quand on se trouve ensemble, il y a une certaine vie qui circule entre les personnes présentes. Il y a comme une vie « associée » qui s’installe… 

Il ne s’agit pas de percevoir quelque chose, « Ah, j’ai bien senti qu’il y avait quelque chose… » Non. C’est hors de votre perception. Laissez-vous faire. Laisser circuler comme une vie seconde pendant votre vie au premier degré. Cette vie seconde, elle circule si vous ne faites pas des efforts pour être présent, pour écouter et comprendre, analyser et juger.  Laisser-vous traverser. 

Il s’agit que vous obteniez par la respiration un frottement, comme dira Maitre Eckhart, un état de bullition, de bouillonnement intérieur. On doit se chauffer. 

Nous essaierons d’entrer en contact avec le corps, avec une nouvelle corporéité. Avec un corps hors de la représentation que j’ai de mon corps. Une corporéité directe. Il y a des niveaux de corporéité, comme des niveaux de matérialité, on le voit dans la physique, on le voit dans notre propre cœur.

Essayons d’entrer en contact avec ce qui est corps. Notre corps. Pourquoi c’est important ? Dans un contact avec un plus corps que notre corps. Parce que le corps a des organes des sens et que les organes des sens sont des spectateurs de nous. Donc le corps, il est spectateur de moi. Et les organes des sens qui sont le prolongement du corps, ce par quoi le corps est sans les organes des sens. Le corps est au centre d’un spectacle dont les spectateurs sont les organes des sens.

Quand le corps se modifie, les organes des sens se modifient et les spectateurs se modifient. Quand vous atteignez une nouvelle corporéité, vous êtes sous l’œil d’un nouveau spectateur, et c’est toujours vous.

 

Essayez d’obtenir de vous-même une mobilité intérieure. Une mobilité intérieure, c’est une sorte de fluidité qui se traduit extérieurement par une immobilité absolue. Je ne dis pas que c’est simple.  Mais votre immobilité est le reflet d’une mobilité interne, d’un Rappel de Soi.

Cette mobilité intérieure est un appel à des systèmes, à des organisations, à des systèmes de vie. Un appel à des signes dont la marque sur nous-même et notre extérieur est immobilité. Une intériorité mobile, fluide, libre, gaie, spontané, et une extériorité impassible, grave, fermée. Fermée au monde extérieure, fermée au mouvement, fermée au penser. Donc une immobilité  tout à fait souple, une immobilité sœur jumelle, à côté de votre mobilité interne.

Ici, nous allons essayer de mettre en place une technique de Méditation.

En premier lieu, il s’agit d’une respiration. Vous inspirez et vous expirez.  Une respiration égale, apaisée. Qu’est-ce que ça veut dire ? Lorsque vous expirez, il faut que vous expiriez à l’aide d’une énergie autre que l’expiration. Il faut que vous fassiez entrer dans l’expiration le cœur. Que vous puissiez expirer grâce à une énergie qui vient du cœur.

Je l’appelle Kundalini cette énergie qui vient du cœur et qui vous permet d’expirer. Essayez de sentir… Je ne vous dis pas d’expirer par le nez. Je ne peux expirer que…, expiration, inspiration… pranayama… On expire grâce à la présence d’une énergie qui sort du cœur et dont le déchet, la mort, la fin est l’expire, le souffle.

Inspiration…, vous inspirez grâce à, toujours à cette même énergie qui vous permet d’inspirer. Vous n’inspirez que par le cœur. Votre souffle, inspirez…, une énergie qui vient du cœur…, qui vient d’un rassemblement du cœur. S’il n’y a pas de rassemblement du cœur, s’il n’y a pas d’échauffement du cœur, pas de mise en marche de la machine. Echauffement du cœur n’a rien à avoir avec éprouver des sentiments. C’est l’échauffement de la vie.

 

L’égalité des souffles, c’est lorsque ce n’est plus l’expire qui expire, mais c’est l’énergie du cœur qui va et l’énergie du cœur dans inspire qui revient.

Elle va…, elle revient. Elle va…, elle revient. L’énergie du cœur sort avec l’expire et elle rentre à nouveau, elle revient chez elle avec l’inspire. Voilà une expiration égale. 

Notre méditation n’a rien à voir avec cet aspect extérieur de « respirez calmement ».Non. Mais respirer avec le cœur. Cordialement.

 

Il faut que vous gardiez une attitude, une asana, une posture. La posture. Pour une méditation, c’est fixer une énergie de connaître, ce que ça veut dire que Rappel de Soi. Une énergie d’exploration d’une profondeur abyssale. Fixer cette énergie d’exploration dans le cœur. On dira, « Mais je ne sais pas où est le cœur ». Retrouvez-le ! L’énergie de l’asana, de posture cherche le cœur, pour avoir efficience, efficacité. De même l’énergie Kundalini cherche à aller vers l’extérieur et à revenir vers l’intérieur. Cette recherche vient du cœur.

Il n’y a pas un cœur tout fait. Il n’y a pas un Christ tout fait, il n’y a pas un Dieu tout fait, il n’y a pas une énergie toute faite. 

Le principe, le procédé, c’est de nous mettre dans un état de tension, d’échauffement qui nous maintient dans un état de calme. De calme, ça veut dire quoi ? Ca veut dire distance avec soi-même. Etre calme, c’est d’être éloigné de soi, être à une certaine distance de soi. De ne pas bien voir où je suis, qui je suis, pourquoi je suis, etc. Cet état de calme, qu’il faut impliquer dans une méditation, permet une circulation de vie d’une personne à une autre personne. Permet un transfert de vie, un échange de vie, une substitution de vie.

 

Essayez de voir que nous sommes comme de petits quantums de vie, quantums d’énergie qui, s’ils sont isolés en eux-mêmes, ils ne fonctionnent pas. Il s’agit de les laisser circuler dans les autres. Et qu’ils reviennent chez vous. Une circulation donc, quelque chose sort de moi, va vers ...., circule et revient. Retraverse, repasse. Echange, substitution, transfert.

Dans cette opération il y quelque chose qui ne s’échange pas, qui ne se transfère pas, qui ne se substitue pas. De ça, essayez d’en faire un noyau autour duquel vont s’enrouler des énergies autres que les énergies émotionnelles, psychiques, vitales. 

Laissez s’échanger et voyez que tout ne s’échange pas, qu’il y a quelque chose qui est comme retenu. Mais d’abord laissez tout sortir de vous. Et si brusquement l’on vous touche et on vous dit « Mais, où êtes-vous, qui êtes-vous ? » Vous dites « Je ne le sais pas. Je m’appelle .... ».  Une perte de vos limites. La perte des limites vous apprend à vous donner. On ne peut rien seul. Il faut pouvoir sortir de soi, donner… attention…, perdre. Perdre. Je me perds. Il ne me reste rien. Si, il me reste une toute petite chose que je n’arrive pas à donner. Ca, ayez l’œil dessus. 

Laissez se fluidifier vos liquides intérieurs. Vos liquides d’âme. Que votre âme soit le contraire de coagulée, qu’elle soit fluide, qu’elle circule facilement. (Silence)

 

Essayez de… petit à petit, par la douceur…, de diminuer votre instinct de propriété de vous-même, que « Moi c’est moi ». Essayez de vous perdre dans l’autre.  (Silence)

 

Pas mentalement. Essayez de le faire physiquement, corporellement, énergétiquement, je ne sais pas comment dire. (Long silence)   

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