Les fondations d’une vie heureuse - Principes de base (3ème partie)

Les hommes ont reçu la vie dans un monde gouverné par des principes d’harmonie. Lorsque l’on observe le corps humain, on peut se rendre compte à quel point cette œuvre est merveilleuse. Voici quelques exemples de la perfection du corps humain :

Chaque jour nous devons nous débarrasser de 5 à 7 milliards de cellules mortes ou endommagées. Différents organes sont chargés de libérer le sang de ses déchets. Les poumons évacuent le gaz carbonique, le foie et les reins jouent un rôle de filtre. Avec les poumons, la peau et les intestins, ils forment ce que l’on appelle les organes émonctoires. Ce sont nos stations d’épuration. Notre corps est fait de milliards de cellules, de quoi couvrir 200 hectares si on les étalait toutes côte à côte sur le sol. Elles sont nourries par 10 000 kilomètres de vaisseaux, petits et grands. Le sang met seulement une minute pour faire le tour complet de ce réseau : un exploit ! Lorsque le sang traverse le foie, il est filtré et débarrassé de certains déchets. Lorsqu’il traverse les reins, il est à nouveau filtré et purifié. Ces déchets sont éliminés par l’urine. La peau assure une partie du travail par l’intermédiaire de la transpiration et les intestins apportent leur écot en éliminant les restes alimentaires qui n’ont pas pu être assimilés. Les yeux nous permettent de voir. Cependant s’ils étaient conçus comme un microscope capable de mettre en évidence des microbes, notre vie serait un véritable enfer. C’est la perfection de l’imperfection ou l’imperfection parfaite. Nos oreilles ne captent qu’une certaine gamme de sons. Essayez d’écrire avec votre main qui n’aurait pas de pouce. Il deviendra de plus en plus évident que la vie des hommes qui conservent leurs conceptions matérialistes et continuent à ne rechercher que la prospérité sur le plan matériel deviendra de plus en plus difficile. Certains êtres humains se comportent même comme des animaux et leur sentiment de reconnaissance est inexistant. Dans certains cas, on peut même dire que l’animal est plus humain que l’homme. Un chien ne fait-il pas la fête à son maître quand celui-ci rentre chez lui après une dure journée de travail ?

Le véritable obstacle qui nous empêche de pratiquer le remerciement est l’égocentrisme. Cette attitude consiste à se mettre au centre de ses préoccupations et à organiser toutes choses dans sa vie en fonction de soi. 

Plus un homme manifeste de l’égocentrisme, plus il s’habitue aux grâces accordées par la nature. Cet état d’esprit consiste à penser que tout nous est dû. On commence alors à donner de plus en plus d’importance à ses droits et de moins en moins d’importance à ses devoirs. Notre société a engendré un grand nombre d’hommes individualistes et égocentriques de plus en plus incapables de manifester de l’empathie (faculté de se mettre à la place de l’autre). Ils ne prennent pas conscience que nous sommes tous liés les uns aux autres et donc interdépendants.

Albert Jacquard dans son livre « la légende de la vie » (2) nous dit :

« Dans la nature, les exemples de coopération sont nombreux. Des équilibres s’établissent où chaque groupe, chaque espèce, profite de la présence de l’autre plus qu’elle ne s’oppose à elle. Depuis quelques siècles, et surtout depuis quelques décennies, chez les hommes, il n’est question que de réussite des uns au prix de l’échec des autres… »

« Vous êtes le maillon faible, au revoir ! ». De nombreux concepts de jeux sont basés sur le fait qu’au départ existe un groupe de personnes et qu’à la fin du jeu, il ne doit en rester qu’une.

Dans une société dite civilisée, chaque individu doit, au contraire,  développer ses capacités, sa personnalité, son autonomie pour renforcer l’esprit d’équipe. Ne dit-on pas : « L’union  fait la force ».

Observons les cinq doigts de notre main. Ils ont chacun une longueur et une grosseur. Chaque doigt est unique. On utilise le pouce, par exemple, pour enfoncer une punaise car c’est celui qui a le plus de force. Pour se gratter l’intérieur de l’oreille, on préfèrera utiliser l’auriculaire car il est plus fin. Chaque doigt a donc sa propre caractéristique et sa propre utilité. D’autre part, essayez de serrer votre poing sans le pouce, vous constaterez que  vous avez moins de force. Pour écrire c’est la même chose. Essayer d’écrire sans votre pouce et vous verrez que c’est beaucoup plus difficile. Ainsi, pour réaliser l’union au sein d’un groupe, il est nécessaire que chacun apporte sa contribution, en s’oubliant, pour que se réalise cette unité. Prenons un dernier exemple. Celui d’un orchestre. Il est composé de plusieurs instruments. La flûte par rapport au trombone peut se trouver insignifiante. Pourtant, elle apporte une note indispensable à l’ensemble du morceau joué. De plus, si dans un orchestre il y a plusieurs personnes qui jouent du même instrument et qu’un jour l’un se dise : «  Ce n’est pas grave si aujourd’hui je fais semblant de jouer, mes collègues jouant du même instrument que moi le feront, cela ne se remarquera pas ». Que va-t-il se passer alors, si le même jour, chacun s’abstient de jouer ? L’égocentrisme peut être considéré comme un obstacle qui nous empêche de nous fondre au sein d’une collectivité. « Moi Je » devrait être, en réalité, synonyme de « Moi Nous ». « Un pour tous et tous pour un » n’était-t-elle pas la devise des mousquetaires ?

A suivre ...

2) La legende de la vie

Albert JACQUARD

Flammarion 1999

ISBN : 2-286-01094-3

 

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