La croix est un symbole en forme d'intersection, formée de deux lignes ou plus. La « région » est une zone définie par l'intersection (il y a ainsi en général quatre régions).

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau », « gibet », voire « potence ». Le terme grec pour désigner le même objet est stauros, dérivé lui de la lettre tau.

Selon le Robert historique de la langue française « Dès Plaute (254-184 av. J.-C.), crux est courant en latin et entre dans des locutions proverbiales ; il prend le sens de "torture morale" et, parmétonymie, désigne le tourmenteur. »

Symbolique générale 

La croix est à la base de tous les symboles d'orientation1.

Symbolique religieuse

La croix réalise l'union des contraires : verticalement elle relie les pôles au plan de l'équateur; horizontalement elle met en rapport équinoxes et solstices 1.

Pour les alchimistes, la branche verticale, dressée, symbolise le principe masculin, et la branche horizontale, couchée, le principe féminin; leur conjonction est signe de vie 1.

Il existe de nombreuses sortes de croix dont seulement quelques-unes sont représentées ici.

Son usage en tant que symbole religieux remonte beaucoup plus loin que l’époque du Christ et n’est donc pas d’origine chrétienne. Cela montre que la croix des Chrétiens est déjà universelle avant même l'arrivée de Jésus. On en a un exemple dans la très ancienne religion indienne. Dans les grottes d'Elephanta, on peut voir une croix au-dessus de la tête d’un personnage. Dans une autre peinture ancienne, le dieu Krishna est représenté avec six bras dont trois tiennent une croix.

Dans d’autres pays, la croix était également révérée dans l’Antiquité et on lui attribuait des pouvoirs mystiques. Une encyclopédie (Cyclopædia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature) fait l’observation suivante : « On trouve le signe de la croix comme symbole sacré chez plusieurs nations de l’Antiquité que l’on peut en conséquence qualifier (…) d’adeptes de la croix. (…) Le symbole de la croix semble avoir eu les significations les plus variées. Parfois, il renvoie au phallus [utilisé dans le culte de l'amour], d’autres fois, à Vénus, déesse de l'amour. »

Religions amérindiennes 

Quand les conquistadors espagnols envahirent les Amériques, ils furent surpris de découvrir des croix à usage religieux dans de nombreux endroits. Dans l’ouvrage Curious Myths of the Middle Ages, l’auteur Baring-Gould écrit : « Dans l’État d’Oaxaca [Mexique], les Espagnols s’aperçurent que l’on avait érigé des croix de bois comme symboles sacrés. (…) En Amérique du Sud, ce même signe était considéré comme symbolique et sacré. Il était révéré au Paraguay. Au Pérou, les Incas honoraient une croix sculptée d’une seule pièce dans le jaspe. (…) Les Muyscas de Cumana croyaient que la croix (…) était dotée du pouvoir de chasser les esprits mauvais ; en conséquence, on plaçait les enfants nouveau-nés sous sa protection. » C'est cette sacralité du symbole de la croix qui explique que les Amérindiens ne se défendirent pas lorsqu'ils virent arriver les Espagnols qui brandissaient des croix pour prendre possession de ces nouveaux territoires au nom du Christ.

Symbole chrétien 

Article détaillé : Croix (christianisme).

La croix n’était pas un symbole utilisé par les premiers chrétiens, car ils craignaient que ce symbole soit un signe qui les livre plus rapidement encore aux terribles persécutions romaines qui ont ensanglanté les premiers siècles du christianisme. Le livre Records of Christianity déclare : « La croix n’était pas franchement employée dans la décoration des églises. (…) Le premier symbole du Christ a été le poisson (iie siècle) car en grec "poisson" s'écrit : IXΘYΣ, ou ichthus, acronyme dont les lettres constituent les premières lettres de Iêsous Christos Theou Uios Sôtêr, c’est-à-dire Jésus Christ, de Dieu le Fils (Fils de Dieu), Sauveur. De plus le poisson, comme tout bon Chrétien, a toujours les yeux ouverts et est le seul animal dont la croissance ne s'arrête jamais, à l'image de la foi du Chrétien. Sur les premières tombes sculptées, il est aussi représenté sous les traits du bon berger (iiie siècle). » J. Hall (dans son Dictionary of Subjects & Symbols in Art) écrit également : « Après la reconnaissance de la chrétienté par Constantin le Grand, les Chrétiens ne craignant plus les persécutions et encore plus à partir du ve siècle, la croix commença à être représentée sur des sarcophages [cercueils de pierre], des lampes, des coffrets et d’autres objets. » Sir Wallis Budge ajoute (dans Amulets and Talismans) : « La croix ne devint pas le principal emblème et symbole de la chrétienté avant le ive siècle. »

Celle qui est la plus utilisée dans la chrétienté aujourd’hui, est la croix latine, c’est-à-dire la forme de l'instrument de torture en bois où fut cloué Jésus-Christ. On utilise une véritable croix pour de nombreux rites. La messe catholique ne peut avoir lieu que si un crucifix est présent sur l'autel du sacrifice. La croix est également portée lors des pèlerinages, des rassemblements (cf. la croix des Journées mondiales de la Jeunesse qui rassemblent tous les trois ans des millions de jeunes) et lors de cérémonies religieuses. La croix est aussi le signe d'affirmation des catholiques lorsqu'ils le dessinent sur leur corps au moyen de la main droite en faisant le « signe de croix ». Ce geste très courant et répété au cours de chaque messe. C'est une profession de foi gestuelle qui symbolise leur appartenance au « corps du Christ » que constitue l'Église.

Différents types 


Croix d'Anjou sur le clocheton central de la cathédrale Saint-Maurice à Angers

Signe de croix

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Signe et Croix.

Le signe de croix est un geste rituel consistant pour une personne à porter les doigts principaux de la main droite (deux ou trois doigts) au front, sur la poitrine, à une épaule puis à l'autre en murmurant les paroles Au nom du Père et du Fils et du Saint-EspritAmen. Dessinant sur soi-même une croix, symbole de la Passion du Christ, cette personne fait profession de foi chrétienne, plaçant sa vie sous le signe de la rédemption du monde par le Christ1.

Geste très ancien – il remonterait au IIe siècle -, le signe de croix est commun à tous les chrétiens et est utilisé en de nombreuses et diverses occasions, sacramentelles (et liturgiques) ou pas (au début d’un repas ou passant devant une église, par ex.), en privé ou lors de cérémonies publiques. Il accompagne toujours une bénédiction religieuse chrétienne.

  

Symbolique 

Article détaillé : Croix (christianisme).

Le geste de tracer un signe de croix sur le front est un des rites chrétiens les plus antiques2. La croix, symbole principal du christianisme, est considérée de nos jours comme l'image du gibet de la crucifixion du Christ, mais sa symbolique est plus ancienne. Tracer une croix sur le front comme symbole d'appartenance à la communauté messianique était déjà utilisé comme marque distinctive par les esséniens3.

Il se réfère à une prophétie du livre d'Ézéchiel : Ézéchiel 9:4-6 - « Passe par le milieu de la ville, et marque d'un signe le front des hommes ». Les « 144 000 élus » mentionnés dans l'Apocalypseportent également au front un signe marquant leur consécration à Dieu, qui serait ce Tav3. Le geste de tracer une croix sur le front avec le pouce était utilisé lors du baptême, ou tracé usuellement en symbole de protection.


Jésus bénissant avec sa main droite.

Évolution 

Jusqu'au VIIe siècle, le signe de croix resta en général un geste effectué sur le front avec le pouce le signe du TAV, qui est la dernière lettre de l'alphabet hébreux, désigne Dieu à la manière dont l'Oméga le fait en grec. Cette lettre Tav pouvait, au temps du Christ, être représentée par le signe + ou le signe x. La façon de se signer a ensuite évolué au fil du temps et des schismes qui ont séparé les Églises chrétiennes, en un geste plus ample et intégrant d'autres symboliques2.

À partir du septième siècle, les chrétiens en Orient (le monde grec) et en Occident (le monde latin) se signent avec trois doigts. Exactement, comme se signent encore aujourd'hui les chrétiens orthodoxes. À partir du XIIe siècle et le schisme entre chrétiens orthodoxes et catholiques, le catholicisme fait évoluer le signe de croix (on ne signe ne plus avec trois doigts mais avec la main), pour les catholiques. Les orthodoxes continuant de se signer avec trois doigts.
Voici comment le pape Innocent III en 1100 s'exprime à ce sujet :

"Le signe de la croix doit se faire avec trois doigts, parce qu'on le trace en invoquant la Trinité, dont le prophète dit : Il a soutenu sur trois doigts la masse de la terre4. Il est tracé de haut en bas, et est ensuite coupé de droite à gauche, parce que Jésus-Christ est descendu du ciel en terre et a passé des Juifs aux Gentils. Certains, cependant, font le signe de la croix de gauche à droite, parce que nous devons passer de la misère à la gloire, tout comme le Christ a passé de la mort à la vie, et du séjour des ténèbres au paradis…"
À partir du XIIe siècle en Occident donc dans le monde catholique, on trouve une tolérance à se signer de haut en bas puis de gauche à droite. Certains auteurs critiquent cette évolution, mais la hiérarchie de l'Église catholique ne la condamne pas. Mieux, petit à petit, la pratique de la signature de gauche à droite s'impose, et elle devient la norme. Les catholiques se signant de haut en bas puis de droite à gauche sont considérés comme étant dans l'erreur. Sous le faux concept, que la signature doit être faite de gauche à droite comme dans les temps antiques.

Église catholique et l'Eglise Orthodoxe

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Jean-Paul II trace le signe de la croix en bénissant un évêque.

Pour les chrétiens orientaux (orthodoxes et catholiques), le geste consiste à toucher successivement avec les trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur), le front, la poitrine, l'épaule droite puis l'épaule gauche. Le front symbolise l'esprit, la poitrine le coeur, l'épaule droite l'action dans la justice, et l'épaule gauche la miséricorde qui tempère la justice. Les trois premiers doigts (pouce, index, majeur) réunis ensemble pour symboliser la Trinité (Un seul Dieu en trois personnes : Père, Fils et Esprit Saint), les deux autres doigts repliés contre la paume de la main, pour symboliser les deux natures (humaine et divine) du Christ.5,6

Pour les catholiques occidentaux (latins), le geste consiste à toucher successivement, du bout des doigts (indistinctement dépliés) de la main droite, le front, la poitrine (cœur), l'épaule gauche puis l'épaule droite. Les signes de croix de droite à gauche et de gauche à droite coexistaient en occident au moyen âge, avec divers sens symboliques, le second s'étant finalement imposé avec le temps7. De la même façon, l'usage orthodoxe consistant à répartir les doigts en deux groupes (trinité, dualité) s'est perdu avec le temps, pour des raisons néanmoins plus obscures8.

Le signe de croix se fait en prononçant les paroles suivantes : « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, ainsi soit-il (ou Amen).» et marque l'adhésion à lafoi et au mystère de la sainte Trinité, c'est-à-dire l'unité de trois personnes en un seul Dieu : Père, Fils (= Jésus) et Saint-Esprit. Il rappelle en même temps lamort du Christ sur la croix, sa résurrection et la profession de foi trinitaire. Les catholiques le réitèrent souvent, et les orthodoxes encore plus souvent.

Chez les catholiques :

  • à l'entrée des églises, après avoir trempé le bout de l'index et du majeur dans l'eau bénite, qui rappelle, à titre symbolique, le lavement des Hébreux avant d'entrer dans la tente du Rendez-vous où se trouvait l'Arche d'alliance, durant les 40 ans de pérégrination dans le Désert et surtout le baptême qui les a introduits dans l’Église.
  • dans le cadre de la liturgie, pour marquer certaines étapes ou pour accompagner une bénédiction qu'ils reçoivent,
  • pour ouvrir ou pour conclure une oraison comme la prière quotidienne en famille ou le benedicite avant un repas,
  • dans les moments importants de la vie, par exemple en assistant à un décès,
  • il arrive que des personnes se trouvant en présence de manifestations présumées diaboliques fassent ce signe pour marquer leur fidélité à la lumière divine et rejeter l'esprit du mal.

Chez les orthodoxes :

  • Devant et à l'entrée d'une église ou près d'une croix. On peut se signer trois fois de suite en l'honneur de la Trinité.
  • Pendant la liturgie, notamment à l'évocation du nom de Dieu.
  • Pendant la prière, les oraisons et les bénédictions

Églises issues de la Réforme 

Les Églises issues de la Réforme l'utilisent avec parcimonie. Toutefois, son usage est plus intense dans les courants luthériens, par exemple, après avoir reçu la Sainte Cène. Bien que le signe de croix soit antérieur au Concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs et, est totalement absent de la plupart des formes du protestantisme. Depuis la Réforme, il a été rejeté par les protestants et quelques anglicans « Basse Église » comme étant une pratique catholique romaine, et cela en dépit de la vision positive qu’en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le code de droit canonique anglican de 1604.

Luthéranisme 

Parmi les luthériens, la pratique du signe de croix a été majoritairement retenue. Par exemple, dans le Petit Catéchisme de Luther, il est recommandé avant les prières du matin et du soir. Le luthéranisme n’a jamais abandonné cette pratique et elle était encore très présente dans les cultes jusqu’au début du xixe siècle. Après une période pendant laquelle il tomba en désuétude, le signe de croix a repris sa place dans les célébrations sous l’impulsion du mouvement de renouveau liturgique des années 50-60. Les rubriques dans les manuels contemporains de liturgie luthérienne comme l'Evangelical Lutheran Worship9, le Lutheran Service Book10, le Lutheran Book of Worship11 et le Lutheran Worship12 prescrivent le signe de croix à certains moments de la liturgie à l’instar de la pratique catholique romaine.

L’usage dévotionnel du signe de croix parmi les Luthériens est manifeste au moment de la réception de l’Eucharistie et au moment de l’absolution. Certaines paroisses ont même rétabli l’usage de l’eau bénite pour se signer à l’entrée des églises

Méthodisme 

Les Églises méthodistes épiscopales, telles que l’Église méthodiste unie, sont essentiellement liées, à ce sujet, à la position historique méfiante de la Réforme protestante13. Bien que le signe de croix soit moins fréquent dans une liturgie méthodiste que dans la messe catholique, les livres liturgiques en mentionnent son utilisation. L’usage privé du signe de croix reste à la discrétion de chaque méthodiste, pour la prière personnelle par exemple, et a été encouragé par les évêques de l’Église méthodiste unie. Quelques Églises méthodistes aujourd’hui usent du signe de croix avant et après la réception de l’eucharistie et quelques pasteurs se signent à la fin de leur prédication. Cela est en partie lié à la réintroduction de la liturgie du Mercredi des Cendres avec l'imposition des cendres par un signe de croix14. En France, seule la Mission méthodiste épiscopale de France, de tradition anglicane « Haute Église », conserve les usages traditionnels du signe de croix.

Évangélisme 

La plupart des courants évangéliques ne l'utilisent pas du tout.

En héraldique, les croix constituent des pièces ou des meubles.

 

Croix 

La croix peut être fleuronnée, alésée, potencée (voir la croix de Jérusalem), fichée, recroisettée… Le pied de la croix peut être fiché comme dans l’exemple ci-après « d’argent à la croix pattée au pied fiché de gueules ».
Croix fichée.svg

Croix de calvaire 

Tableau formé par trois croix alésées et haussées, celle du milieu plus grande que les deux autres qui l’accostent.

Croix de Jérusalem 

Jerusalem blason.png

Croix potencée cantonnée de quatre croisettes. « D’argent à la croix potencée d’or cantonnée de quatre croisettes de même, qui est de Jérusalem ».

La croix potencée est une croix dont les branches sont en forme de T majuscule ou, plus exactement, de potences. Le blanc représente l’argent et le jaune représente l’or, il est interdit d’utiliser les deux représentants du même émail dans un même blason.Cependant, lors de certains événements majeurs, il est arrivé que, pour marquer ce fait on ait sciemment fait un écart à cette règle. Lorsqu’on rencontrait de telles erreurs, il fallait s’enquérir du problème car il s’agissait soit d’une véritable erreur à corriger, soit d’une raison très importante pour les avoir créées. Le plus souvent, un fait d’armes notable. De ce fait, de telles armes sont dites à l’enquerre. Les armes à l’enquerre les plus réputées sont celles du roi de Jérusalem (en fait « Avoué du Saint-Sépulcre »), Godefroi de Bouillon dont les armes étaient : une croix d’or sur fond d’argent.

source : http://blasons.free.fr/heraldique/regles.html

Croix de Lorraine 

Article détaillé : Croix de Lorraine.

Croix de Lorraine.png Croix à double traverse, ou croix archiépiscopale, ou croix patriarcale, signe distinctif d’un archevêque en héraldique et iconographie traditionnelle, elle fut d’abord, plus spécifiquement, appelée croix d’Anjou.

Croix de Saint André 

Article détaillé : Croix de saint André.
Neville.svg

La croix de Saint André, ou sautoir, est formée de deux bandes diagonales traversant eux-mêmes. « De gueules à la croix de Saint-André d'argent, qui est de la famille anglaise Neville ».

Croix orthodoxe

Croix orthodoxe.png

La croix orthodoxe (ou « croix à huit pointes ») est formée d’un pal alésé chargé de trois traverses, la première et la troisième plus étroites, et la troisième versant à sénestre. « De sinople à une croix orthodoxe d’or, qui est de Roumélie ». La branche du milieu, la plus longue, est réservée aux bras étendus du Christ crucifié. Sur la branche supérieure figure l’inscription que Pilate avait ordonné de clouer sur la croix pour rendre public le motif de la peine, selon la coutume romaine. La branche inférieure de la croix sert d’appui aux pieds du Crucifié qui contrairement à la tradition catholique, ne sont pas cloués ensemble ; l’une de ses extrémités est surélevée, montrant le Ciel qui attend les repentis, l’autre indiquant l’Enfer.

(hachette)

Croix russe Croix russe.png

La croix russe est formée d’un pal alaisé chargé de deux traverses, celle du bas versant à sénestre. “D’azur à une croix russe d’argent, accompagnée de trois couronnes impériales d’or, qui est du Jesidan”.

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