La connaissance au service de la santé par Jean Pierre Cohen

La connaissance s'adresse à tous les domaines, on peut s'ingénier à détruire, à satisfaire une curiosité, une passion ou chercher des réponses à certaines interrogations, mais lorsqu'il s'agit de santé, nous sommes tenus d'un résultat.

Je ne sais pas dire si quelqu'un est en bonne santé. On peut examiner le patient, prescrire des examens pour aller plus loin qu'une simple inspection. Si tout est normal, cela veut dire que mon observation n'a rien décelé, mais peut-être j'ai négligé certains indices ou que mes examens complémentaires n'ont pas vérifié ce qu'il fallait.

Je ne sais pas non plus, si je suis un bon médecin. J'ai appris consciencieusement ma médecine avec réflexion pour l'adapter à ma personnalité, si vous me poser une question, je vous récite ce que l'on m'a appris. Ce n'est pas non plus une méthode particulière de soigner, mais tout simplement une mise à disposition de connaissances au service du patient et je peux préciser mes sources pour en faire la traçabilité. L'essentiel est de ne pas inventer, ni d'interpréter à tord ou avoir des préjugés.

En médecine, si le médicament, malgré ses progrès appréciables donnait 100% de résultats positifs, pourquoi chercher plus loin ?

Prenons l'exemple d'un médicament pour l'estomac, s'il donnait totalement satisfaction, ce n'est pas la peine de chercher plus loin, mais ce que vous mangez et la diététique ont aussi leur rôle. Une friture à jeun est, en général, plus difficile à digérer qu'un fruit. On s'aperçoit alors que l'aliment est notre médicament de tous les jours, que l'on peut même l'appeler alicament pour ce rôle.

Notre affectif, qui est notre façon de réagir, nous fait sécréter des produits qui imbibent notre corps, touche notre santé. Des contrariétés crispent notre estomac et l'on digère mieux dans la joie et dans une ambiance de détente.

L'utilisation de notre temps est précieuse, car il se déroule sans arrêt en même temps que nous vieillissons. Ce que nous faisons de nos journées a donc aussi son importance.www.ourielpost.com

La nourriture et l'entretien sont des tâches obligatoires, mais répétitives. Il faut le faire, mais cela doit être banal et ne pas nous envahir. Elles concernent notre corps, nos vêtements et tout ce que nous possédons. Ensuite vous avez les temps que nous consacrons à notre métier, à la famille, aux autres, à la société, à nos loisirs, à notre idéal…

Dans le cas d’un accident de la route où le sujet est dans le coma. Le chirurgien, d’après le sermon d’Hippocrate soigne le patient quelque soit sa richesse, sa religion, son statut social… Aucune autre considération doit s’interposer dans le fait de distribuer ses soins. D’après le code médical, il se doit aussi de lui faire bénéficier des meilleures techniques de l’époque. Le cas d’un sujet grave dans le coma ne pose pas de problème pour exercer ses compétences et même de rendre compte aux  autres dans son protocole des soins prodigués.

Les difficultés se posent souvent lorsque la personne n’est pas dans le coma et peut s’exprimer librement, parce qu’on risque de se heurter à ses croyances.

Si une personne souffre de maux de tête, si elle est persuadée que l’on lui a jeté un mauvais sort, dans ce cas, il vaut mieux consulter un exorciste ou un guérisseur. Les résultats de ces personnes ne sont pas forcément négatifs parce que la croyance mobilise un affectif qui a valeur de médicament et qui peut guérir. Tant qu’il s’agit de symptômes mineurs, chacun peut les interpréter et les soigner comme bon lui semble, mais lorsqu’il s’agit de cas sérieux comme une tumeur cérébrale, il ne faudrait pas s’égarer dans des thérapeutiques douteuses.

Le temps s'additionne toujours de manière irrémédiable et irréversible. L'important sera les traces que nous laisserons dans le temps et qui s'ajoutent. Elles contribuent à notre évolution.

Le temps est impalpable et invisible, l'évolution a une dimension spatiale et concrète, elle compense le temps qui passe.

Vous faites une chute, si rien n'est cassé et s'il n'y a pas de plaie, ce n'est qu'une douleur passagère. Si le dommage passe avec le temps, il évolue sans laisser de traces, ce n'est pas important. Ce n'est pas le cas, si la chute vous laisse handicapé. Par contre, des acouphènes qui sont des bruits qui parasitent les oreilles peuvent empoisonner une existence. L'important sera de ne pas être emprisonné dans une boucle infernale dont on ne connait pas l'échappatoire et dans ces cas l'estomac peut souffrir. 

Ce qui évolue a moins d'importance que ce qui stagne sans trouver d'issue. Ceci est valable pour notre société qui se développe jusqu'à son point de saturation. C'est la crise, le couvert de la marmite explose par le mécontentement et la révolte, mais si les remèdes ne sont pas efficaces, la soupe reste la même, il faut s'attendre au pire. Faire était la principale qualité de l'homo faber, il ouvre la porte à la générosité, la création et au service utile. Aujourd'hui, faire est égal à de l'énergie et une machine perfectionnée qui travaille avec précision et surproduit. C'est elle qui a fait des progrès considérables, alors que l'individu a régressé en voulant profiter, être servi avec exigence et ne tolèrant plus la moindre frustration.

Dans le cas d’un accident de la route où le sujet est dans le coma. Le chirurgien, d’après le sermon d’Hippocrate soigne le patient quelque soit sa richesse, sa religion, son statut social… Aucune autre considération doit s’interposer dans le fait de distribuer ses soins. D’après le code médical, il se doit aussi de lui faire bénéficier des meilleures techniques de l’époque. Le cas d’un sujet grave dans le coma ne pose pas de problème pour exercer ses compétences et même de rendre compte aux  autres dans son protocole des soins prodigués.

Les difficultés se posent souvent lorsque la personne n’est pas dans le coma et peut s’exprimer librement, parce qu’on risque de se heurter à ses croyances.

Si une personne souffre de maux de tête, si elle est persuadée que l’on lui a jeté un mauvais sort, dans ce cas, il vaut mieux consulter un exorciste ou un guérisseur. Les résultats de ces personnes ne sont pas forcément négatifs parce que la croyance mobilise un affectif qui a valeur de médicament et qui peut guérir. Tant qu’il s’agit de symptômes mineurs, chacun peut les interpréter et les soigner comme bon lui semble, mais lorsqu’il s’agit de cas sérieux comme une tumeur cérébrale, il ne faudrait pas s’égarer dans des thérapeutiques douteuses.

Certains courent toute une vie à la recherche du trucs pour les soulager. La publicité et les croyances s'en mêlent pour vous suggérer des solutions. Insatisfaits, ils changent de médecins ou de techniques thérapeutiques jusqu'à aller vers des guérisseurs ou des techniques ésotériques qui ont de valeurs que pour ceux qui y croient.

N'importe quel symptôme fait partie d'un ensemble et chaque élément a un rôle plus ou moins important. Ceci est difficile à faire comprendre dans un monde divisé en spécialités. Il est aussi plus rentable de multiplier les tâches que l'on pourra facturer plutôt qu'avoir une vue d'ensemble. Certains services de dépannage ne manquent pas de vous chiffrer tous les détails.

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