L' "insurrection pacifique" de Stephan Hessel

Bonsoir  mes amis (es )

 

Depuis quelques semaines, j'ai décidé de mettre en place l'insurrection pacifique, en suivant l'exemple de Stephan Hessel.

 

Je vous souhaite une merveilleuse soirée, dans l'amour et la joie intérieure.

 

Michel

 

L' "insurrection pacifique" de Stephan Hessel

« Je souligne toujours l'écart entre légalité et légitimité. Je considère la légitimité des valeurs plus importante que la légalité d'un État. Nous avons le devoir de mettre en cause, en tant que citoyens, la légalité d'un gouvernement. Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir ».

Stephan Hessel

Stéphane Hessel, ancien résistant, ambassadeur de France auprès de l'ONU, l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme, publie à 93 ans "indignez-vous !", où il exprime ses refus, ses colères et ses engagements. Il écrit : "93 ans. La fin n'est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance !"

Pour Stéphane Hessel, le "motif de base de la Résistance, c'était l'indignation". Certes, les raisons de s'indigner dans le monde complexe d'aujourd'hui peuvent paraître moins nettes qu'au temps du nazisme. Mais "cherchez et vous trouverez" : l'écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l'état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au "toujours plus", à la compétition, la dictature des marchés financiers ... Stéphane Hessel s'insurge donc pour "une société dont nous soyons fiers : pas cette société où l'on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil national de la Résistance."

Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu'il appelle à une "insurrection pacifique". Dans un entretien publié dans Politis, Stéphane Hessel explique que son livre est en effet un appel : "Le sentiment le plus grave, aujourd'hui, est de penser qu' "il n'y a rien à faire" parce que les choses ne changent pas comme l'on voudrait et que les acteurs politiques et financiers ont toutes les cartes en main. Baisser les bras me paraît tout à fait mauvais. Je dirais donc, un peu comme Sartre, qu' "un homme qui se désintéresse n'est pas vraiment un homme". C'est quand il commence à s'indigner qu'il devient beau, c'est-à-dire un militant courageux, un citoyen responsable. Se dire "on n'y peu rien", se retirer, c'est perdre une bonne partie de ce qui fait la joie d'être un homme".

Stéphane Hessel "souligne toujours l'écart entre légalité et légitimité. Je considère la légitimité des valeurs plus importante que la légalité d'un Etat. Nous avons le devoir de mettre en cause, en tant que citoyens, la légalité d'un gouvernement. Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir".
Et son message semble interpeller beaucoup d'entre nous, le livre est actuellement en tête des ventes.

Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez, y'a pas de mal à se faire du bien !


 

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