Accueillir vos états d'âme pour vous sentir mieux

Bonjour à tous,

Nous en parlions hier au téléphone avec une amie : comment se sentir mie
ux quand on est dans un état d'angoisse ? Que nous révèle notre angoisse ?
Mon amie m'expliquait que dans certains cas, lorsque nous n'arrivons pas à reconnaître et nommer une émotion qui nous étreint, elle peut se manifester à travers de l'angoisse. 
Qu'est-ce qui se cache derrière nos angoisses ? Est-ce vraiment de la peur ou est-ce une colère qui veut s'exprimer, une tristesse non reconnue, un besoin non entendu par nous ?
Facemotions : Stéphanie Corne
Une fois que nous arrivons à identifier l'émotion qui est derrière l'angoisse et à l'accueillir, l'angoisse perd de son pouvoir.
Plus tard dans la soirée je suis tombée sur ces phrases de Pema Chödrön  en résonance avec ce sujet : 
Pema a appris à pas éviter son inquiétude, son incertitude, sa colère et sa tristesse mais à les accepter."La meilleure solution pour atténuer la souffrance consiste à la ressentir entièrement, à rester à ses côtés". 
Cela ne signifie pas pour autant céder à une explosion de colère ou à une crise de panique, mais bien observer attentivement l'énergie libérée que dégagent ces émotions. Vous prenez un peu de recul et les observez comme un spectateur. C'est alors qu'un espace se crée et que le changement s'initie.
"La force naturelle de l'énergie qui jaillit nous adoucit, que ce soit l'énergie de la colère, de la déception ou de la peur. L’énergie perce jusque dans notre cœur et nous ouvre." 
 
(Lu dans Happinez n°19, p.119).
 
Est-ce que cela vous parle ? Comment faites-vous pour accueillir vos états d'âme ?

PS : Merci à Myrtille pour notre discussion qui m'a inspirée :)

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Commentaire de Una idea le 4 août 2016 à 1:33

Merci beaucoup Chene pour ton témoignage et Lovyves pour la discussion.
C'est enrichissant de vous lire. 

Commentaire de Lovyves le 29 Juillet 2016 à 20:47

Bonsoir à Tou(te)s
Oui, Chene, il n'y a pas de "coup de baguette magique".
Et ce que Vous avez décri me parait fort juste.
Trouver la cause du trouble, est essentiel, indispensable (souvent l'attachement à des valeurs qui ne sont pas épanouissantes), ensuite c'est "une affaire" de "s'en tenir" à notre changement de stratégie de vie.
Plutôt que "travail", je préfère le mot "discipline", discipline à ne pas re-fonctionner comme avant.
Une (bonne) discipline vient de soi, de l'intérieur, pas celle qui est imposée de l'extérieur.
Et une discipline, sa discipline, est toujours épanouissante, même si elle n'exclut pas des rechutes.
Alors que le "travail", sens premier ou en sous-entendu, est fatigue, labeur, oppression.

La décision est immédiate, l'intégration est à l'épreuve.

Commentaire de chene le 29 Juillet 2016 à 7:27

Bonjour,

pour répondre à cette dernière intervention, il ne me semble pas que le fait d'avoir trouvé la cause au trouble suffise à ce qu'il disparaisse . je ne sais pas pour vous, ni pour les autres mais pour moi non, j'aimerais bien, mais ce n'est pas le cas., et je ne suis pas la seule.

 il me semble que lorsqu' on se retrouve à une situation similaire on reste fragile, le trouble revient parfois assez fort mais par contre on est armé pour l'accueillir. Avec du temps et un travail sur soi, il  finit par s'éloigner mais  c'est à chaque fois le même travail sur soi à tisser et retisser jusqu'à ce que, enfin, on le reconnaisse rapidement et que ce trouble ne soit plus un problème insurmontable, il devient rapidement maitrisé et alors seulement on arrive vraiment à en rire.

Commentaire de Lovyves le 28 Juillet 2016 à 13:50

Bonjour à Tou(te)s
Tout, dans nos vies, a une raison.
Est-ce raisonnable d'en chercher la cause ?
Si je suis "bien" avec ce qui se passe : non; car je vais abandonné une occupation bienfaitrice pour une pensée particulière.
Oui, si je suis troublé.
Et après avoir trouvé une, des, réponses (ou pas), en rire.
Car tout est illusion.
Cependant, l'intérêt d'avoir cherché une cause, c'est qu'au prochain événement similaire, je ne serai pas troublé.

Commentaire de chene le 28 Juillet 2016 à 13:06

bonjour, le texte me parle mais aussi m'interroge. Pas de soucis pour regarder en face la "crise d'angoisse " du moins c'est désormais peu présent dans ma vie. Par contre si je regarde de l'extérieur, je n'ai jamais cherché à regarder derrière si autre chose se cache, l'angoisse étant pour moi une émotion, peu importe d'où elle vient.

Je fais face et dit bonjour à l'émotion, mais je ne me pose pas de question sur " l'arrière " la " raison" j'aurai tendance à faire comme Lovyves,  en sourire. Je vais essayer de voir plus loin la prochaine fois, merci.

Commentaire de Una idea le 25 Juillet 2016 à 21:37

Merci beaucoup pour cet éclairage Lovyves. Je comprends mieux.

Commentaire de Lovyves le 25 Juillet 2016 à 20:21

Si j'emploie le mot perturbant, c'est pour désigner les émotions ( - et +).
Car une grande émotion de joie, est aussi, très souvent, perturbante et génératrice, ensuite, d'émotions beaucoup moins positives (euphémisme).
Comme disait Bouddha, la vacuité, l'harmonie, c'est l'absence d’émotions, ou d'émotions un peu +, un peu -; mais avec la conscience de vivre l'émotion, et de la contrôler dans le temps; afin de ne pas devenir "esclave" des émotions.
La conscience étant toujours "au-dessus".

Commentaire de Una idea le 25 Juillet 2016 à 19:54

Bonjour Lovyves, je te remercie pour ton partage enrichissant. Peux-tu m'éclairer : "quand tu dis qu'une émotion perturbante est une perte de conscience" qu'est-ce que cela signifie pour toi ? Est-ce que cela veut dire qu'elle nous empêche d'y voir clair et d'être éveillé ?
Merci d'avance pour ta réponse !

Commentaire de Lovyves le 25 Juillet 2016 à 19:48

Est-ce que cela vous parle ? Comment faites-vous pour accueillir vos états d'âme ?
D'abord j'évite de parler symboliquement; je préfère le vocabulaire du réel; donc pas d'âme, de cœur, et autres mots symboles.
Oui, je suis d'accord pour accepter ce qui m'arrive, comme émotions et ... d'en rire.
Car, dès que j'ai une émotion qui perturbe, voire plus, mon harmonie, c'est que je me suis fait avoir (tout seul).
Une émotion perturbante est toujours une perte de conscience.
Car les émotions sont fonction de mon système de valeurs.
Un événement, deux personnes, deux émotions différentes.
Et de me dire à quoi je m'attache pour avoir une émotion négative ?
A quelle chose, ridicule, je prête tant d'importance pour troubler mon harmonie ?

A moins que, pour certain(e)s, leurs valeurs sont plus importantes que leur bien être; c'est un choix… de chaque instant.

Commentaire de Una idea le 25 Juillet 2016 à 19:28

Merci beaucoup ma pause Sophro pour ton témoignage. Quand tu écris que les émotions négatives mobilisent de grandes quantités d'énergie cela me parle beaucoup. Je n'ai pas encore trouvé le moyen de m'en libérer mais écrire et bloguer me procure beaucoup de plaisir et de bien-être.

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