Zoothérapie

ou la " Médiation Animale "

Ces animaux qui nous font du bien

Bienfaits de l’animal de compagnie

Si nous assurons gîte, couvert et protection à nos animaux de compagnie, ils nous en remercient à leur manière : il est aujourd’hui prouvé qu’ils participent à un développement psychologique harmonieux de l’enfant et qu’ils améliorent notre fonction cardiovasculaire. Et, à l’hiver de notre vie, ils apportent un réconfort de tous les instants.

Notre santé passe par les animaux

Des résultats importants

Les constatations sur les apports bénéfiques de la compagnie d’un animal ont commencé bien timidement dans les années 60 de part et d’autre de l’Atlantique. En France, le docteur vétérinaire Ange Condoret publia le premier ouvrage de référence « L’enfant et l’animal ». Aux Etats-Unis, le pédo-psychologue Boris Levinson dans son livre « The pet oriented child therapy » souligne l’apport de la médiation avec l’animal dans une démarche thérapeutique engagée avec de jeunes malades présentant des troubles mentaux.

A partir de 1970, des chercheurs anglo-saxons (éthologues, psychologues et médecins généralistes) ont entrepris des travaux sur l’influence des relations homme-animal. Dans un premier temps, cette démarche a surpris, pour ne pas dire laissée indifférente, la communauté scientifique. A ses yeux, offrir à l’animal un cadre de vie épanouissant, le nourrir et prendre soin de lui, ne pouvait être interprété comme bénéfique à la santé, encore moins thérapeutique. Mais, rapidement, des effets insoupçonnés sont apparus derrière ces gestes banalement quotidiens.

De premiers travaux ayant montré l’influence positive de l’animal familier sur le psychisme humain, les universités américaines commencèrent à s’intéresser au sujet au milieu des années 80. Avec succès, puisque le très officiel ministère américain de la Santé (NIH) reconnut peu après "qu’il était prouvé que les animaux de compagnie peuvent avoir une influence positive sur la santé de certaines personnes". Cette prise de position allait stimuler la recherche, désormais valorisée aux yeux des scientifiques et du monde médical.

Des observations majeures

Des observations majeures ont été faites, qui ont conduit les scientifiques à poursuivre leurs travaux d’approfondissement. Il est à souligner que, depuis 1992, les chercheurs s’intéressant à l’animal ne travaillent plus isolément. Leurs travaux sont coordonnés par l’IAHAIO (International Association of Human-Animal Interaction Organizations). Cette structure fédère les activités d’une quinzaine d’associations nationales - dont l’Afirac en France - qui, à travers le monde, étudient les relations entre l’homme et l’animal et développent des programmes expérimentaux.

Autrefois, on considérait les animaux pour leur valeur utilitaire : nos matous chassaient les rongeurs et nos cabots protégeaient nos maisons !
Mais à mesure que notre mode de vie change, notre comportement vis-à-vis de nos animaux de compagnie évolue. Et à l'utilité exclusive de l'animal domestiqué se substitue peu à peu l'attachement affectif, voire des effets carrément thérapeutiques que certaines bêtes peuvent développer au contact de l'être humain.

Avec le développement de la zoothérapie, on a constaté que la relation homme/animal pouvait être très riche pour nous. Ainsi chiens, chats, chevaux... et même dauphins peuvent nous aider à aller mieux.

Portrait de ces animaux
qui nous font du bien

La zoothérapie, qu'est-ce que c'est ?

D'après François Beiger, fondateur de l'Institut Français de Zoothérapie, la zoothérapie consiste en une "thérapie assistée par l’animal, un programme structuré d’interventions ou de soins qu'un thérapeute prodigue à son patient, avec l'aide ou en présence d'un animal." Le contact avec l'animal pourrait ainsi agir bénéfiquement sur la santé de personnes souffrant de divers troubles psy, sociaux et même physiques.

L'animal, un médiateur entre le thérapeute et les patients 

Il intervient aussi bien auprès de personnes âgées, que d'enfants malades à l'hôpital, ou encore de personnes souffrant d'un handicap physique ou mental. 
L'animal n'est pas choisi au hasard, mais sélectionné en fonction de son caractère et subit un examen de comportement afin de déterminer s'il est apte à servir de médiateur.

François Beiger insiste sur le fait que l'animal n'est pas un thérapeute, encore moins un médicament, il a un rôle d'intermédiaire. Il contribue au mieux-être des patients et vient en soutien d'une autre thérapie. La zoothérapie ne guérit donc pas !
Pourtant, certains animaux peuvent aussi endosser le rôle d'auxiliaire de vie (avec le chien guide d'aveugle, par exemple).

Mais n'oublions pas que le simple animal de compagnie se révèle également source de bienfaits dans le foyer.
Rien de tel qu'un animal pour reprendre du poil de la bête !

Consultez le site de l'Institut Français de Zoothérapie

Nos amies les bêtes  : pour qui, par qui ?

Cette forme de thérapie s'adresse à des personnes fragiles (adultes déprimés, jeunes enfants, personnes handicapées ou âgées), et donc nécessite un encadrement pointu. Les animaux reçoivent donc une éducation spécifique et sont toujours accompagnés d'un intervenant formé.

Pourquoi c'est bon

Les premières études dans les années 1980 ont montré que, d'une manière générale, êtresimplement en contact avec un animal était bénéfique pour la santé aussi bien physique que mentale :
* Il procure estime de soi en comblant une part de nos besoins psychologiques et émotionnels, 
* en agissant sur le stress et en calmant l'anxiété, la pression artérielle diminue,
* posséder un animal permet de réduire les risque d'asthme, de rhinite et d'allergie,
* véritable catalyseur, il soulage les personnes atteintes de dépression,
* l'animal favorise la circulation de l'affection dans une famille et libère la communication,
* le promener peut sortir de l'isolement,
* il stimule la mobilité et la concentration.

Le parfait médiateur : le chien

Parmi les animaux dits "thérapeutiques", c'est le chien qui remporte la mise. 
Au nombre de ses qualités, on cite sa nature obéissante, sa fidélité, sa sensibilité, sa capacité d'apprentissage et la sympathie qu'il dégage (encore mieux qu'un mari aurait-on presque envie de dire !). 
Véritable antidote à la solitude, à l'anxiété et aux tensions, le chien peut être d'une aide thérapeutique précieuse en produisant des réactions psycho-affectives positives.

Le médiateur n°1 : le chien

Les effets supplémentaires sur le bien-être des gens

La zoothérapie incarne un moment de partage, qui permet de motiver le patient et stimuler tous ses sens. Les activités sollicitent à la fois la mémoire, la mobilité physique, la communication, tout en entraînant apaisement, joie et réconfort.

Des constats "tout bénéf"

* Des études ont démontré que l'intervention d'un animal pouvait diminuer le stress pré-opératoire et faciliter la récupération post-opératoire.
* D'autres ont prouvé qu'il pouvait contribuer au bien-être des personnes atteintes de schizophrénie ou de la maladie d'alzheimer. 
* La compagnie d'un animal s'avère très utile aussi dans les cas de rééducation physique où entrer en interaction avec le chien en lui lançant la balle par exemple, peut être un moyen plus ludique pour se reconstruire. 
* De même, en entrant en interaction avec le chien et en lui donnant des ordres, certains patients gagnent en confiance et ont la possibilité de mieux s'affirmer. 

Les chiens visiteurs et compagnie

Qu'est-ce qu'un Chien Visiteur SCC ?

C'est un chien qui vient visiter des personnes enfermées derrière les murs de la vieillesse, de la maladie, du handicap, des prisons, de l'exclusion...

Il peut également, se rendre dans les écoles, participer à des activités d'information et de prévention des morsures. Notre action avec nos animaux de compagnie est en parfaite adéquation avec le concept AAA (Activités Associant les Animaux).

Les A.A.A. sont aujourd’hui majoritairement dirigées vers les adultes et les enfants handicapés moteurs et cérébraux, les jeunes en difficulté et les personnes âgées en institution. Pour ces différents profils de bénéficiaires, toutes sortes de pratiques sont possibles, dues autant à la connaissance d’expériences antérieures menées dans des sphères connues des porteurs de projets qu’à leur capacité d’invention face aux personnes qui leur sont confiées et à l’animal mis à leur disposition.

Les A.A.A. ne sont pas figées et chacun, selon sa spécialité, peut chercher à en tirer bénéfice : le psychologue n’en attend pas la même chose que l’aide-soignant ou le kiné, sinon une aide bienvenue et polymorphe. La richesse (qui contient aussi certainement la limite) de la participation de l’animal, c’est qu’il s’agit d’un être vivant et non d’un objet calibré pour un usage précis. L’animal, plus ou moins impliqué selon sa personnalité et la façon dont il est pris en charge, pousse des portes différentes chez chacun, selon la culture, le vécu, la sensibilité, l’état du patient.

AAA - A (Animation)  - En faisant entrer le chien dans des lieux où il n'est pas habituel de le côtoyer (maison de retraite, centre aéré...) et de participer à des activités liés au monde canin

AAA - E (Educatifs) - C'est apprendre aux enfants avec la participation de l'équipe éducative, le comportement à adopter avec les chiens et plus généralement avec les animaux. C'est respecter l'animal et surtout éviter les trop nombreux accidents lié à la méconnaissance du chien

AAA - S (Sociaux) - C'est aider des gens dans la détresse moral, affective... et leur redonner le sens de la responsabilité (prisons, centres fermés pour jeunes...)

AAA - T (Thérapeutique) - Le chien aide des médecins (kinésithérapeute, psychomotricienne, psychologue et psychiatre...) à travers certains exercices , mais en aucun cas, nous ne sommes des thérapeutes (thérapeute = diplômes d'état)

AAA - R (recherche) - Le chien est un élément qui a toute sa place dans la recherche de personne, de détection de drogue, d'explosif... Mais aussi de détection de maladies telles que le cancer, le diabète.

voir concept AAA  http://www.chiensvisiteursetcompagnie.fr/activites/activites.htm

Pour cette activité le binôme maître-chien intervient auprès de personnes en difficultés aussi bien physiques que mentales pour lui apporter des moments de gaieté grâce au contact avec l’animal.
Les chiens visiteurs peuvent intervenir auprès des personnes âgées dans les maisons de retraite, mais aussi dans les hôpitaux auprès des malades et dans les écoles pour la prévention anti-morsure (apprendre à l’enfant à savoir se comporter correctement avec un chien).
Ce sont des bénévoles qui, grâce à leur compagnon, font du bien à des personnes qui en ont besoin

Le chien apporte beaucoup à ces gens et leur permet de passer de bons moments en sa compagnie.

Pour pouvoir être Chiens Visiteurs il faut effectuer le stage et que son animal passe les différents tests basés sur le comportement de celui-ci dans des mises en situation.

Apport du Chien Visiteur SCC

Il procure à des personnes en retrait par le fait de la maladie, du handicap mental ou physique, de l'âge un bienfait non négligeable. Il fournit toujours une distraction, mais aussi un contact, un réconfort et un regard sans jugement. Il permet parfois de briser les murs, faciliter les mouvements ou la parole. Il apporte son attention patiente, peut inciter au souvenir d'émotions, à des gestes volontaires retrouvés. Nous qui avons la chance de côtoyer un chien, un chat ou autre, nous savons ce qu'ils nous apportent durant toute leur existence à nos côtés. Ces animaux ne sont pas thérapeutes, mais ils contribuent, à leur insu, à notre bien-être.

Organisation de l'activité Chiens Visiteurs SCC

L'activité dépend de la CNEAC (Commission Nationale d'Education et d'Activités Cynophiles) au même titre que l'éducation, l'agility, l'obéissance, le flyball, l'obérythmée... qui est elle-même subordonnée à la SCC (Société Centrale Canine) dépendant du Ministère de l'Agriculture.

plus d'infos :

http://www.chiensvisiteursetcompagnie.fr/index.htm

http://www.lechienvisiteur.com/ecoles/index.html

Un exemple : l'association "les oreilles au vent"

Autre exemple : l'association "Parole de chien"

L’association Parole de Chien recrute et forme des maîtres bénévoles avec leur chien, pour réaliser des visites et des animations auprès de personnes âgées ou handicapées dans des hôpitaux, maisons de retraite et établissements spécialisés.

 Cliquez et découvrez une vidéo de Parole de chien sur le terrain 

Notre objectif est de mettre à profit le contact spontané du chien pour rompre l’isolement de personnes en difficulté et leur procurer un mieux-être.

Les interventions avec les chiens permettent aux personnes visitées de recréer des liens sociaux entre elles, grâce à la présence complice de l'animal et sa capacité à motiver les échanges.
Les visites et les animations visent à stimuler: la mobilité, les sens, l'expression et la mémoire.

Étude présentée à un congrès de l'American Heart Association
Les résultats confirment les effets bénéfiques, voire thérapeutiques, de la présence d’un animal sur la santé humaine : baisse de la tension artérielle, du rythme cardiaque, réduction de l’angoisse et de l’agressivité (en savoir plus)

"Il serait dangereux, non respectueux des animaux, de les utiliser pour nous soigner au détriment de leur propre épanouissement. Si nous coévoluons, si chacun de nous apporte quelque chose à l'autre, le contrat d'entraide est correct. Mais si les soins de l'un coûtent la vie de l'autre, le contrat peut devenir abusif". Boris Cyrulnik (La plus belle histoire des animaux)

Plus d'infos sur les sites :

parole-de-chien.com

http://www.chiensvisiteursetcompagnie.fr/activites/activites.htm

Le chien d'aveugle, un auxiliaire de vie

Un peu d'histoire...
En 1915, le premier centre de formation des chiens guides d'aveugles voit le jour en Allemagne pour venir en aide aux nombreux invalides, victimes de la guerre. En France, il faut attendre 1958 pour voir la première école de chiens guides d'aveugle ouvrir, attestant de la fonction d'auxiliaire de vie accordée aux chiens guides des personnes non-voyantes.

Les chiens d'aveugles, les stars !

Le chien d'aveugle, c'est LA vedette du chien qui aide l'humain. Il grandit d'abord dans une famille d'accueil puis se forme au sein d'une institution spécialisée, pour apprendre l'obéissance. Docile, l'animal se révèle d'un soutien considérable pour son maître, lui permettant de le guider dans l'espace et favorisant son autonomie en quelque sorte.

Zoom sur… Handi'Chiens

En France, Handi’Chiens, association créée en 1989, forme des chiens d’assistance capables d’aider et d’accompagner les personnes handicapées en fauteuil roulant.

Handi’Chiens met ainsi la complicité qui unit l’homme et le chien au service d’une grande cause : l’autonomie des personnes atteintes d’un handicap moteur. Au-delà de l’aide technique indiscutable (ramasser des objets, apporter le téléphone, ouvrir le placard, allumer la lumière…), le chien apporte un réel soutien moral et affectif à son maître, tout en créant un lien social avec l’environnement.

Les chiens qui sauvent la vie

Mais outre les chiens médiateurs et les chiens d'aveugles, d'autres canidés se révèlent fort utiles à l'homme, tels les chiens d'avalanche, sauveteurs des décombres, les chiens de sauvetage aquatique, etc.

Mais nos petits félins aussi ont leur vertus, s'ils veulent bien tenir en place !

Des animaux dans les hôpitaux et les maisons de retraite - des animaux qui soignent - 

Les études scientifiques ne manquent pas pour démontrer tous les bienfaits de nos animaux de compagnie tant sur notre santé mentale que physique. Ils nous aident au quotidien à lutter contre la solitude, contre la dépression et contre la maladie.
Si les scientifiques s’accordent à dire que la présence d’un chien ou d’un chat dans une maison est bénéfique pour les membres de la famille et notamment les enfants, ils s’accordent aussi à dire que leur présence est essentielle aux personnes âgées et aux personnes malades.

Des animaux qui soignent

La plupart des hôpitaux et maisons de retraite interdisent l’accès aux animaux de compagnie, une chose regrettable puisqu’il est maintenant démontré tout le bienfait qu’ils apportent à ces personnes seules et souffrantes.
Véritable médiateur, l’animal permet à la personne de trouver un compagnon fidèle, aimant, dont il n’aura jamais à se cacher ou à avoir honte, car il sait que l’animal ne juge pas et l’aimera comme il est. Ainsi, la présence d’animaux en maison de retraite participe à un développement cognitif psycho-social et physique important pour les résidents.

Les ronronnements des chats apaisent les tensions des malades, les caresser développe un sentiment de bien-être, les observer procure également un sentiment de bonheur, trouvant la vie moins dure et plus douce.

Les animaux (chiens, chats, lapins, etc.) sont une source importante de distraction pour les malades qui sont alors absorbés par ces adorables créatures et en oublient, l’espace de quelques instants, leur souffrance. De plus, la présence des animaux apprend aux personnes âgées à contrôler leurs gestes, à décrisper leur mains pour caresser doucement les animaux.

Enfin, ces animaux permettent aux personnes qui ont du mal à communiquer de trouver un échange sans paroles, et de sortir de leur mutisme et de leur solitude.

Un chinchilla porte compagnie à une vieille dame

Des animaux en milieux hospitaliers, une contrainte pour le personnel ?

Mais malgré tous ces avantages, la présence des animaux de compagnie dans les hôpitaux et maisons de retraite peuvent présenter certains inconvénients qui rebutent le personnel.

Tout d’abord, durant leur visite, les animaux de compagnie doivent être dans un état de santé irréprochable : vaccinés, traités, brossés et lavés, les animaux ne doivent pas être un risque d’apport de maladies dans des milieux où les personnes sont fragiles et faible..

Les animaux doivent être parfaitement éduqués et faire leurs besoins dans une litière ou à l’extérieur et ne pas salir les locaux lavés et stérilisés. Ils ne doivent également pas abîmer le matériel médical et doivent savoir être doux avec les personnes fragilisées.
Ils doivent être extrêmement attentionnés et ne pas entraver les mouvements des résidents qui pourraient tomber. L’animal doit donc être parfaitement dressé.

Le personnel des hôpitaux comme des maisons de retraite est souvent très occupé et très sollicité par les patients. Les animaux ne doivent pas devenir une nouvelle charge de travail pour eux.
Malgré ces contraintes, les animaux peuvent agir comme de véritables calmants et panser les plaies des personnes souffrantes et faibles.

La ronronthérapie

Un mot qui prête à sourire
Pourtant, une enquête très sérieuse menée par l'association de protection des animaux Animal Voice, atteste des vertus apaisantes du ronronnement des chats. 
C'est la nouvelle thérapie pour guérir les maux du XXIe siècle : stress, troubles cardiovasculaires et hypertension !

Comment ça marche ?

Les ondes émises par le ronronnement du chat sont étagées sur de basses fréquences (25 à50 hertz) et auraient des effets thérapeutiques non négligeables :

* Caresser l'animal permet de se relaxer et de diminuer le stress. Ainsi la fréquence cardiaque ralentit, et le tension artérielle diminue. 
* Le ronronnement agit sur la respiration, qui se pose et devient plus profonde. Cet état de relaxation produit une activation de la circulation du sang dans le corps, accompagnée des sensations caractéristiques de picotements dans les pieds et les mains. 
* Des études ont aussi montré que les ondes à basses fréquences émises par le ronronnement faciliteraient la consolidation des os après une fracture et amélioreraient la cicatrisation des tissus...

En France, le vétérinaire Jean-Yves Gauchert a produit un CD de ronrons relaxants. Même s'il ne vaut pas la présence d'un chat en chair et en os, ceux qui l'ont testé ont constaté un effet réellement relaxant et une plus grande facilité à l'endormissement.

À quand les bars à chats, comme au Japon, où l'on vient pour se ressourcer pendant la pause déj ?!

Le cheval, le meilleur ami de l' Homme ?

Se sentir bien au contact du cheval

Comme le chien, le cheval possède des qualités propres qui font de lui un excellent médiateur du thérapeute : il est doux, chaud, socialement valorisant, susceptible de porter et de transporter, non jugeant et non intrusif, et c'est un animal apte au dialogue...

D'ailleurs, si vous avez vu les film "Danse avec lui" et "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", vous avez pu constater comment l'héroïne se reconstruit au contact du cheval . Un rapport étonnant plébiscité par de nombreux pratiquants de l'équitation.

Le cheval, un maître pour l’esprit et le cœur

« Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps mais aussi pour l’esprit et le cœur », disait déjà Xénophon, cinq siècles avant Jésus-Christ.

Maladies psychiques - autisme, schizophrénie…-, pathologies du développement, dépression, mal-être… L’équithérapie entend soigner les maux de l’esprit.

Le cheval, un baromètre à émotions

Le cheval est un médiateur de cette relation », précise Nicolas Emond. Un outil, comme les cartes en psychologie cognitive ou les sons en musicothérapie. A ceci près qu’il possède une véritable particularité : celle d’être un baromètre à émotions. Un miroir de ce que ressent le patient. 
Proie à l’état naturel, le cheval possède des canaux sensoriels excessivement développés, qui le rendent réceptif à tout ce qui l’entoure.

« Il nous permet de lire ce qui en train de se passer intérieurement chez le patient », explique Nicolas Emond. « Quand celui-ci ressent de la peur, ou de la satisfaction, le thérapeute ne va peut-être pas pouvoir le décrypter tout de suite. Le cheval, si. Et il va réagir. Le thérapeute peut alors lire l’animal ».

Le cheval, un symbole maternel et paternel

Une séance d’ équithérapie se construit généralement autour de ces trois grandes étapes. Aucune n’étant obligatoire, surtout pas la monte. Avec, en toile de fond, le double symbolisme incarné par le cheval. « Il est à la fois maternant et paternant », analyse Karine Martin. « Chaud, doux au toucher, plein de rondeurs, il porte sur son dos, au pas, dans une allure extrêmement relaxante, quirappelle le bercement d’une mère. Et c’est aussi un animal puissant, qui a une certaine force, une certaine masse, et ses propres lois. »

Un animal qui ne manque parfois pas d’impressionner… Lors de ses premières séances, Line osait à peine entrer dans le box de Célia, sa jument de thérapie. Pour celle qui est aujourd’hui propriétaire de son propre cheval, sa reconstruction n’aurait pas été possible sans l’intermédiaire du cheval. « Toutes ces séances m’ont aidé à reprendre confiance en moi, à réaliser que moi seule détenais les clés pour me reprendre en main. » 
L’équithérapie, ou comment remettre le pied à l’étrier…

Une solution pour aller vraiment mieux...

Mais, au delà des bienfaits de la pratique de l'équitation et de la proximité de cet animal, une forme de thérapie a vu le jour : l' équithérapie.

Soigner l’esprit par le cheval : avec l’équithérapie, le cheval est devenu l’allié précieux de certains thérapeutes pour soulager les maux de leurs patients. Une source de bienfaits pour le corps. Et surtout pour l’esprit.


Une forme thérapeutique qui gagne du terrain, et qui a fait ses preuves auprès de jeunes autistes Comme eux, le cheval est non verbal, et il s'établit alors une communication sensorielle, une complicité qui permet une ouverture sur le monde, un gain de confiance et ouvre une porte sur le bonheur.Consultez le site de la Société Française d' Équithérapie

L' équithérapie

A dada !

Autrefois un moyen de transport, le cheval a pris du gallon en devenant  ! Mais déjà au Ve siècle avant J-C., les Grecs avaient compris les vertus thérapeutiques de l'animal ; en atteste la citation du disciple de Socrate, Xénophon, "le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l'esprit et pour le cœur".

La thérapie avec le cheval ou TAC a été créée dans les années 1980 en France, sous l'influence de Renée de Lubresac, afin de souligner le rapport de connivence entre le cheval, le patient et le thérapeute. Selon elle, le cheval constitue un outil fabuleux auprès des personnes handicapées, physiques comme mentales.

Comment ça marche ?

Pour la Société Française d' Equithérapie, les moyens mis en œuvre sont de deux ordres : psychiques (la parole, le discours, le sens, le partage émotionnel, l'expérience vécue, le transfert, le désir) et corporels (la sensation, le mouvement, la communication infra-verbale, l'expression gestuelle).

L' équithérapie s'adresse à tous, enfants, adolescents, adultes, en demande de soins et atteints d'une pathologie physique ou psychique.

La delphinothérapie

Ces dauphins qui nous fascinent

Autre médiateur, le très charismatique dauphin a fait naître la delphinothérapie, qui se pratique avec des dauphins captifs ou sauvages ; tout en sachant qu'une thérapie assistée par des dauphins sauvages est plus aléatoire puisque la rencontre avec les animaux n'est pas garantie.

Les plus de la delphinothérapie

On constate surtout les effets positifs de cette thérapie lors d'une rééducation physique ou du langage par exemple, puisqu'elle sollicite la concentration, stimule la communication, et travaille directement sur la joie de vivre.

Certains spécialistes parlent aussi de la capacité des dauphins à détecter certaines pathologies grâce à leur sonar, voire de les guérir, à la manière de certains chirurgiens qui parviennent à supprimer des calculs rénaux grâce à l'émission d'ultra sons.

Un effet "grand bleu" plus nuancé
A ce jour, aucune étude n'a attesté cependant de résultats miraculeux, et à l'instar de la zoothérapie, cette thérapie alternative soigne, améliore, favorise mais ne guérit pas. Enfin, n'oublions pas qu'en raison des moyens mis en œuvre, la delphinothérapie coûte assez cher.

L' expérience  de Lou (le petit chanteur)

"Lorsque nous nous sommes inscrits à cette thérapie, nous étions circonspect, sa maman et moi, sans aucune attente ou croyance de résultats. Le simple fait de permettre à Lou d’enfin toucher un animal marin et conceptualiser ainsi le monde aquatique vivant, était déjà, selon nous et pour Lou, une grande expérience.

Je ne sais que penser aujourd’hui, mais les faits sont là et seuls le temps et l’éventuelle reconduction de la thérapie permettront peut-être de faire la part des choses. Et quoi qu’il advienne, ce fut une aventure riche, belle, singulière, surprenante, paradoxale..."

Histoire de cette expérience de Lou sur : http://berlebus.blogspot.fr/2010/09/serait-ce-ou-les-benefices-de-l...

Mise en garde par SOS GRAND BLEU

sur les risques de dérapages de la delphinothérapie

Cette activité est pratiquée dans de nombreux pays (Polynésie française, Floride, Israël, Mexique…) et divers programmes sont réalisés pour attirer un public de plus en plus large. Des entreprises profitent de ce courant de mode (attraction des humains pour les dauphins) et du désarroi de certains parents à bout de ressources, pour s’enrichir sans scrupules.

Le Dolphin Reef d’Eilat, en Israël accueille de nombreux adultes et enfants malades. Les dauphins vivent en semi-captivité, mais sont dépendants des gérants qui leur apporte une nourriture quotidienne. Ils sont complètement conditionnés à ne plus pouvoir se débrouiller seuls lorsqu’ils quittent ce faux espace de liberté.

Le dauphin est un mammifère marin protégé que l’on doit préserver des dérives de notre société de consommation de masse. Il ne doit pas être condamné à apparaître comme un guérisseur ou un numéro de cirque. Les organismes qui développent des programmes de « delphinothérapie » ou « nages avec les dauphins » ne soulèvent pas les dangers induits par des contacts répétés, forcés avec les dauphins qui, ne l’oublions pas, sont des animaux sauvages !

Les contacts avec les hommes sont épuisants pour les dauphins, qui ne peuvent pas s’enfuir et peuvent parfois se montrer agressifs et dangereux pour les personnes à proximité. D’autre part, aucun de ces organismes ne fait allusion aux maladies qui peuvent se transmettre dans les deux sens, de plus aucun visiteur n’est soumis à un examen médical préalable. Les parents d’enfants malades doivent impérativement se méfier des organismes peu scrupuleux qui vantent des résultats extraordinaires avec les dauphins et exploitent enfant et animal pour leur bénéfice personnel.

SOS Grand Bleu ne peut que condamner ces dérives commerciales d’autant plus dangereuses qu’elles amènent à considérer le dauphin comme un simple instrument, une sorte de « médicament ». D’autant plus, qu’aucune faculté dans le monde ne reconnaît cette thérapie, aucune guérison n’ayant été prouvé scientifiquement jusqu’à ce jour.

* * *

Un animal différent pour chaque catégorie de handicap. 
Faites le bon choix !

Boris Levinson, psychanalyste, découvre par hasard lors d’une consultation avec un enfant autiste une interaction qui semblait impossible entre son chien et son petit patient. De séance en séance, l’enfant muré joue avec le chien, lui parle et accapare son attention et son affection, mais petit à petit, le médecin par l’intermédiaire du chien récupère l’attention de l’enfant : la zoothérapie était née, une discipline qui utilise l’animal familier sélectionné et éduqué par un professionnel de la santé comme médiateur au cours d’une thérapie. Mais ce que l’on sait moins c’est que certains animaux ont un degré d’affinité différent avec certaines catégories de handicap. Qu’il s’agisse du chien, du chat, du poney, de l’âne, du cheval de trait etc.. certains animaux ont plus d’affinités avec certains types de handicaps. Qui s’assortis le mieux avec qui ? 

Quel animal pour quel handicap ?

Le chien, très polyvalent sera parfait pour les jeunes en difficulté sociale, les handicapés mentaux, les anxieux, les dépressifs, mais aussi les gens âgés.

Le chat, moins facilement manipulable, apaisera en s’endormant sur les genoux avec des caresses qui feront baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle.

L’âne, plus rustique et résistant, supportera bien les enfants et en particulier les petits handicapés mentaux grâce à son calme et sa docilité.

Le poney permettra aux handicapés physiques de s’épanouir. Attelé, on en confiera la conduite à des enfants qui se sentiront responsabilisés et valorisés.

Le cheval de trait, impressionnant par son gabarit, sera utilisé avec des personnes agressives ou à fort tempérament qui trouveront du répondant.

La chèvre, familière, curieuse et rigolote fonctionne bien avec les jeunes autistes et trisomiques.

- Enfin, la fourrure du lapin et du cochon d’Inde est intéressante pour le toucher. Leur petite taille sécurise et permet un contact au calme, le lapin pouvant faire ressurgir des souvenirs campagnards chez les personnes âgées.

etc..

* *

Sources :
- http://www.facco.fr/Bienfaits-de-l-animal-de-compagnie
- http://www.aufeminin.com/relations-aux-autres/zootherapie-d21669c28...
- parole-de-chien.com
- http://www.handichiens.org/
- http://www.chiensvisiteursetcompagnie.fr/activites/activites.htm
- http://lesoreillesauvent.free.fr/?page_id=446
- http://www.faceauxcancers.fr/l%E2%80%99odorat-des-chiens-pour-la-de...
- http://wamiz.com/chiens/actu/des-animaux-dans-les-hopitaux-et-maiso...
- http://www.developpementdurable.com/insolite/2012/04/A6437/ronronth...
- http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epano...
- http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapie...
- http://www.rdpp.lu/delphinotherapie.html
- http://www.sosgrandbleu.asso.fr/actions/la-delphinotherapie-et-ses-...
- http://www.handimobility.org/blog/un-animal-different-pour-chaque-c... article publié le : 23 juin 2009 dans la catégorie Santé & Médecine,Société & Opinions

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